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Villa gallo-romaine de la Coue d'Auzenat Lacou-Dausena | |
Les vestiges vus d'un champ en fleurs | |
Localisation | |
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Pays | ![]() |
Région antique | Gaule aquitaine, Aquitaine seconde |
Département | Charente |
Commune | Brossac |
Protection | ![]() |
Coordonnées | 45° 19′ 52″ nord, 0° 01′ 42″ ouest |
Altitude | 107 m |
Histoire | |
Époque | Haut Empire romain |
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Le villa gallo-romaine de la Coue d'Auzenat, orthographié aussi Lacou Dausena, est un vestige de villa gallo-romaine située sur la commune de Brossac, dans le département de la Charente dans le sud-ouest de la France.
Les vestiges de cette villa gallo-romaine se situent à 48 km au sud d'Angoulême et à 1 km à l'est de Brossac en direction de Brie-sous-Chalais, au lieu-dit de la Coue d'Auzenat.
La villa se situe à moins de 500 m au nord-est d'une voie romaine ou antique probable reliant Saintes à Périgueux et Cahors passant par Pons, Guimps, Condéon, Brossac et Ribérac[1].
En 1278, un texte rapporté par Jacques Duguet mentionne las Couz d'Ouvenac, expression occitane signifiant « les murailles d'Ouvenac »[2].
Au XVIIe siècle, des archives privées mentionnent « le village de Cosse, autrement dit de l'Auzenac » ou encore, « la prise du cou d'Auzenac »[3].
L'abbé Jean Hippolyte Michon, archéologue charentais du XIXe siècle qui a décrit le site en 1844, a évoqué le poète Ausone, propriétaire dans la région, qui d'après lui avait donné son nom au lieu-dit[4], mais l'hypothèse est contredite par les recherches toponymiques plus récentes.
En 1844, l'abbé Michon décrit un corps de logis de 57,40 m sur 22 m qui se continue probablement dans le terrain incliné. La structure est orientée du sud-est au nord-ouest.
Les vestiges principaux consistent en trois pans de mur épais de 0,75 m, dont le plus haut culmine à 7,50 m.
Le premier étage est marqué par une assise située à 2,85 m de haut. Les pierres ont été jointes par un ciment très robuste, qu'on retrouve à Chassenon ou la Berche. Michon a aussi trouvé des fragments de mosaïques[4].
Les murs correspondent vraisemblablement à la pars urbana d'une villa gallo-romaine, c'est-à-dire la maison du maître[5]. Non loin devait se trouver la pars rustica.
Les techniques de construction laissent penser que l'édifice daterait d'avant le IIe siècle, sous les Antonins ou plus tard sous les Sévères[3].
À 62 m au nord de la villa, l'abbé Michon a aussi découvert un aqueduc qui amenait les eaux d'une fontaine située à 1 km située sur le sommet d'un coteau et appelée Fontenelle. Des fragments d'une conduite en plomb ont été retrouvées à l'intérieur de cet aqueduc.
La source des Fontenelles était située près du hameau de Chez Rabanier, et l'aqueduc suivait la Coulée des Fontenelles[6].
Arrivé au pied de la villa, l'aqueduc se répartit en rigoles creusées dans l'épaisseur des murs, à leur base. Elles font 0,25 m de large sur 0,12 m de haut. Ces murs, ne reposent donc que sur deux minces parois de 0,25 m. Ces canaux sont formés de briques à rebord[4].
C'est la source de la Viveronne, affluent de la Tude à Chalais.
Les vestiges de la villa ont été classés monument historique en 1875[7], ainsi que ceux de l'aqueduc en 1889[8].
Le Conseil général de la Charente est propriétaire du site depuis 1980[3].