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Un nom botanique n'est, en lui-même, qu'une expression de un, deux ou trois mots. Pour qu'un nom soit significatif, il faut que l'on sache sûrement à quoi il s'applique. L'application d'un nom botanique est régie par la méthode des types nomenclaturaux (types des noms de taxons). Un type attache un nom botanique à un taxon.
Exemple de la famille des Malvaceae. Dans la classification classique, elle comprend environ 1 000 espèces. Dans la classification APG II, elle en comprend plus de 4000. C'est le même nom, et le même type nomenclatural, mais avec une circonscription différente. La définition de la circonscription d'un taxon est faite par un taxinomiste dans une publication.
Différents types admis
En nomenclature botanique et mycologique, un type est soit un spécimen conservé dans un herbier, soit une illustration.
Spécimen
Un spécimen est un matériel de référence : une plante réelle (ou une ou plusieurs parties d'une plante ou un ensemble de petites plantes), morte et conservée dans un herbier (ou son équivalent pour les champignons : carpophore/sporophore sec ou conservé dans un milieu idoine, une culture mycélienne etc..).
Illustration
Dans certains cas, une illustration peut servir de type (liste non exhaustive) :
Un dessin détaillé, une peinture, etc., décrivant la plante, à l'époque des débuts de la classification botanique lorsqu'une plante séchée était difficile à transporter et à conserver : de nombreux spécimens que des botanistes célèbres ont étudiés ont depuis lors été perdus ou endommagés. Cependant, des artistes botaniques dévoués ont été engagés pour réaliser des travaux d'illustration détaillés et fidèles, destinés à de coûteux ouvrages.
Une image détaillée d'éléments qui ne sont visibles qu'à la loupe binoculaire ou au microscope. Une plante minuscule sur une préparation microscopique fait un médiocre type : la coupe microscopique peut être perdue ou endommagée, ou il peut être difficile de trouver la « plante » en question au milieu d'autres choses. Une illustration constitue alors un type beaucoup plus fiable (Art 37.5 du Code de Vienne , 2006).
Notes diverses
Généralement, seule une espèce, ou un taxon infraspécifique, peut avoir un type propre. Pour les nouveaux taxons (publiés après le ) de ces niveaux, un type ne peut plus être une illustration.
Un genre a (presque toujours) le même type que l'une des espèces subordonnées. On peut, par commodité, l'appeler « espèce type », mais ce n'est pas un terme officiel. Il y a une exception : un genre peut avoir un type propre uniquement par conservation (Art 10.4).
Une famille (ou toute subdivision d'une famille) a le même type que l'un des genres subordonnés (qui est, presque toujours, le type d'une espèce). On peut, par commodité, appeler ce genre le « genre type », mais ce n'est pas un terme officiel.
Un taxon de rang supérieur à la famille peut partager le type de l'une des familles subordonnées, mais seulement si son nom est dérivé de celui de cette famille (Magnoliales partage le type de la famille des Magnoliaceae). Les noms descriptifs (Angiospermae, Monocotyledones, Hepaticae, Fungi, etc.) n'ont pas de type nomenclatural.
Une liste des types nomenclaturaux est fournie à l'art 9 du CINB, dont le plus important est l'holotype. À noter que le terme « type » est usité dans la littérature botanique dans des expressions sans valeur officielle dans le cadre du CINB : par exemple un clonotype.
Notes et références
Notes
↑Le nom correct (dit aussi nom prioritaire, ou nom retenu, ou encore, nom adopté), c'est-à-dire celui qui doit être effectivement employé pour un taxon de circonscription donné.
↑(en) David L. Hawksworth, Terms Used in Bionomenclature: The Naming of Organisms and Plant Communities : Including Terms Used in Botanical, Cultivated Plant, Phylogenetic, Phytosociological, Prokaryote (bacteriological), Virus, and Zoological Nomenclature, GBIF, (ISBN978-87-92020-09-3, lire en ligne), p. 135