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Tramway d'Aix-les-Bains | ||
![]() Deux motrices rue de Genève | ||
Situation | ![]() |
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Type | Tramway | |
Entrée en service | 1896 | |
Fin de service | 1908 | |
Lignes | 4 | |
Écartement des rails | 1000mm | |
Propriétaire | Ville d'Aix-les-Bains | |
Exploitant | Compagnie des Tramways d´Aix-les-Bains | |
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Le tramway d'Aix-les-Bains était un réseau de quatre lignes de tramways construites à voie métrique qui desservaient la ville savoyarde d'Aix-les-Bains de 1896 à 1908.
Il est donc un lointain ancêtre du service de transport en commun de la Communauté d'agglomération du Lac du Bourget, nommé Ondéa.
Par un décret du [1], Messieurs MM. Bastin et Grosset obtiennent la concession pour soixante-quinze ans d'un réseau de quatre lignes de tramway sur le territoire des communes d'Aix-les-Bains et de Grésy-sur-Aix, à traction à air comprimé, destiné au transport des voyageurs et de leurs bagages. Conformément à la réglementation, les bénéficiaires créent la Compagnie des tramways-d'Aix-les-Bains pour construire et exploiter le réseau[2].
Le réseau fut mis en service en . Victime notamment d'une réglementation trop restrictive, qui interdisait par exemple au tramway de desservir la gare d'Aix-les-Bains-Le Revard afin de ne pas concurrencer les services de fiacres et d'une technologie peu efficace, sans possibilité de passer à la traction électrique, l'exploitation cessa fin 1908[3].
La compagnie fit faillite en 1914, et le dépôt fut vendu en 1924 à la société anonyme de Publicité Boreau[4].
Le réseau était constitué de quatre lignes :
Elles étaient à voie unique, et les croisements se faisaient à des évitements, le plus souvent mal placés et gênant l'exploitation[5].
À la jonction des rues de Genève et du Casino se trouvaient trois voies de garage, des plaques tournantes et des postes de chargement d'air comprimé[5]. Le dépôt était lui situé 63 avenue de Saint-Simon, sur un terrain acquis par la compagnie en 1896 auprès de la famille Bertier. Il comportait un bâtiment administratif et une grande halle abritant à la fois le dépôt pour les tramways et l'usine à air comprimé[4].
Le matériel roulant du tramway était constitué de 10 voitures à air comprimé, système Mékarski[5], comparables à celles utilisées sur l'ancien tramway de Nantes, et quatre remorques[3].
Le service n'était assuré qu'à la belle saison, du au , et le cahier des charges de la concession n'imposait qu'une desserte très faible : 3 aller-retour journaliers sur la ligne de Port-Puer, deux sur les lignes de Marlioz et de Grésy, et un seul sur la ligne de Port-de-Cornin[6].
Le dépôt, racheté par la Ville en 1950, servit jusqu'en 2005 d'ateliers municipaux, avant d'être vendu à un promoteur immobilier qui y réalise des immeubles de logements[4],[7].