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Réalisation | Sean Penn |
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Scénario | Erin Dignam |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
River Road Entertainment FilmHaven Entertainment Gerber Pictures Matt Palmieri Productions |
Pays de production |
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Genre | Drame |
Durée | 131 minutes |
Sortie | 2016 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
The Last Face est un film américain réalisé par Sean Penn, sorti en 2016.
Le film est présenté en compétition dans la sélection officielle du Festival de Cannes 2016.
Au Liberia, pays d'Afrique ravagé par une guerre civile, Wren Petersen, directrice d'une organisation humanitaire et Miguel Leon, un médecin, tombent tous deux passionnément amoureux. S'ils sont investis corps et âmes d'une mission commune (sous l'égide de Médecins du Monde), ils n'en sont cependant pas moins opposés sur les politiques à adopter pour régler le conflit qui fait rage. Ils vont devoir surmonter leurs clivages et le chaos qui menace d'emporter le pays tout entier sous peine de voir leur amour se briser à jamais.
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Avant que Charlize Theron et Javier Bardem soient confirmés dans les rôles principaux, Robin Wright et Ryan Gosling étaient impliqués dans le film[1],[2].
Outre une brève apparition dans le film indépendant I Used To Be Darker (2013), ce film marque les débuts d'Adèle Exarchopoulos dans le cinéma américain. C'est par ailleurs le premier long-métrage dans lequel joue Hopper Penn, fils de Sean Penn et Robin Wright.
Le tournage débute le au Cap, en Afrique du Sud[3],[4]. En , les deux derniers jours du tournage se déroulent à Genève, dans le palais Wilson, le siège du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme.
Dès sa projection au Festival de Cannes, le film reçoit une critique unanimement négative[5],[6], battant même le record du film ayant reçu le plus de critiques négatives depuis treize ans selon le panel de Screen International[7],[8]. Le Monde qualifie ainsi le film d'« obscénité » et de « croûte »[9], L'Obs parle de son côté d'un « nanar à la nullité profonde »[10], La Libre Belgique y voit un « film dégueulasse »[11]. Libération estime même que le film aurait des relents racistes du fait que « les Africains n'apparaissent à l’écran que pour faire décor, saigner et s'entretuer »[12]. Chronicart éreinte le film et fait remarquer le propos maladroit de Sean Penn en conférence de presse, expliquant qu'il voulait éviter l'impérialisme culturel en confiant la bande-originale composée de musiques africaines à Hans Zimmer[13]. Plusieurs critiques dans la salle du palais des festivals auraient ricané lors de la première phrase d'introduction : « La violence de la guerre en Afrique n'est comparable pour les Occidentaux qu'à la brutalité des rapports entre un homme et une femme qui s'aiment d'un amour impossible[14]. », ainsi qu'avec plusieurs lignes de dialogue[15].
Mais à la suite de cet accueil unanimement négatif, le réalisateur français Luc Besson, défend le film via Instagram : « La presse a tué le film de Sean Penn à Cannes. Trop facile. Sean a plus de courage qu'ils n'en auront jamais. Le film est un chef-d'œuvre, je l'ai adoré. »[16]. ».
Thierry Frémaux dans son carnet de bord Sélection officielle indiqua qu'il ne visionna qu'une version de travail du film avant de le sélectionner en compétition, le distributeur du long-métrage, Stéphane Célérier, le convaincant du potentiel médiatique de la montée des marches[17].
En 2018, alors que Javier Bardem revient au festival de Cannes à l'occasion de la sélection de Everybody Knows, l'acteur espagnol revient sur l'expérience du film de Sean Penn : « J'ai été hué et je me suis presque fait jeter des choses à la figure pour The Last Face, qui est considéré comme un des pires films de l'histoire du festival, ce avec quoi je dois dire que je ne suis pas en désaccord[18] ». Il qualifie le film de « désastre » dans une masterclass lors du Festival de Cannes 2022[19].