Taprobane

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Taprobane (grec ancien Ταπροβάνη) désigne l'île de Ceylan dans les textes grecs de l'Antiquité.

Étymologie

Deux origines possibles sont mentionnées :

Histoire

Les Égyptiens

Les Grecs (IVe siècle av. J.-C. - IIe siècle apr. J.-C.)

Avec les conquêtes d'Alexandre le Grand et le début de la période hellénistique, les Grecs se rapprochent de l'île et ouvrent une nouvelle ère de connaissances.

Les Romains (Ier siècle apr. J.-C. - IIIe siècle apr. J.-C.)

Depuis la Renaissance (XVe – XVIe siècles)

Carte de 1565 de Sumatra, également appelée Taprobana, tirée de l'ouvrage de Giovanni Battista Ramusio Delle Navigationi et Viaggi

Marco Polo précise qu'à Sumatra on ne voyait pas l'étoile polaire : c'est ce qu'indiquait aussi Pline au sujet de Taprobane. De ce fait, les savants de la Renaissance (Abraham Cresques, Fra Mauro, Ludovico di Varthena, Maximilian Von Siebenbürgen, Gérard Mercator, Sébastien Münster, Nicolò de' Conti, Poggio Bracciolini…) associèrent Taprobane à Sumatra (aussi appelée Java Minor). De plus, en 1462, le navigateur arabe Ahmed Ibn Majid traduisit Sirandib en Sumatra au lieu de Ceylan. À l'époque des Lumières (XVIIe – XVIIIe siècles) la confusion Ceylan-Sumatra perdura (Richard Eden, John Milton…). Aujourd'hui, on sait que l'étoile polaire n'était pas visible dans le Sud de Ceylan à l'époque antique : on ne fait plus l'erreur d'assimiler Taprobane à Sumatra.

Notes et références

  1. À la Renaissance, une erreur d'Abraham Cresques (en 1375) induisit en erreur d'autres savants (comme Fra Mauro en 1459) qui confondirent l'île de Ceylan et l'île de Sumatra, c'est pourquoi on trouve parfois l'identification de Taprobane à Sumatra au lieu de Ceylan. Mais, aujourd'hui qu'on ne confond plus Sumatra et Ceylan, les choses sont claires et l'antique Taprobane est clairement identifié à Ceylan (aussi appelé Sri Lanka). cf. Suárez, Thomas. Early Mapping of Southeast Asia. Periplus Editions. p. 100. (ISBN 962-593-470-7).
  2. Suarez
  3. Abeydirra
  4. Pline
  5. Strabon 15.1.14
  6. Strabon 15.1.15
  7. Abedydera p. 88
  8. Parasimudra en cinghalais : cf. Abeydeera p. 93
  9. cf. Pline l'ancien, 6.24
  10. Salai : peut-être le clan Sihala qui domine peu à peu l'île cf. Abeydeera
  11. Salikaè : nom peut-être dérivé du nom des Salai de Ptolémée ou Sahila en cinghalais
  12. Troisième et dernière Encyclopédie théologique, Volume 53, Jacques-Paul Migne, 1837

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes