Dans le monde d'aujourd'hui, Taille directe est devenu un sujet d'intérêt général couvrant un large éventail d'aspects. De la politique à la technologie, en passant par la culture et la société, Taille directe a laissé une marque significative dans chacun de ces domaines. Avec un impact qui transcende les frontières et les générations, Taille directe est devenu un lieu de rencontre de réflexion, de débat et d'action. Dans cet article, nous explorerons comment Taille directe a influencé et façonné différents aspects de nos vies, ainsi que les défis et opportunités qu'il pose pour l'avenir.
La taille directe (ou taille-douce sèche) est l'ensemble des procédés de taille-douce dans lesquelles le dessin est directement gravé sur la matrice grâce à un outil tranchant. Elle s'oppose à la taille indirecte, ensemble des techniques dans lesquelles les reliefs de la plaque sont obtenus grâce à de l'acide.
Ces différentes techniques peuvent être utilisées seules ou en combinaison. Il est aussi possible de trouver des estampes qui allient taille directe et taille indirecte.
Le burin est la plus ancienne technique de taille directe. Elle serait apparue en Europe du Nord vers 1430[1]. Elle consiste à utiliser une pointe en métal de section carré, rectangulaire ou losange pour graver le dessin sur la plaque de cuivre[2]. Il en résulte un trait net et régulier, légèrement amincie à ses extrémités[3].
La pointe sèche est une technique apparue en Allemagne à la fin du XVe siècle[4]. Il s'agit d'un outil pointu qui sert à érafler le métal. Il en résulte des barbes qui viennent se disposer des deux côtés du sillons, et qui retiennent l'encre[2]. Le trait obtenu est velouté, sans accro au extrémité. Cependant, la fragilité des barbes ne permet pas d'obtenir un nombre de tirage très élevé, puisque celle-ci sont un peu plus écrasées à chaque passage sous la presse[3].
Le pointillé est apparu durant le XVIe siècle[1]. Grâce à un ciselet, le graveur enfonce une multitude de petits points sur la plaque, et, en jouant sur la densité de ces points, crée le dessin[2]. En résulte donc un dessin qui n'est pas constitué de trait mais de petits points[3].
La manière noire (ou gravure noire, mezzotinte, ou mezzo-tinto) est une technique dont l'invention est attribuée au graveur allemand Ludwig von Siegen en 1642. Celle-ci consiste à utiliser un outil arrondi et tranchant appelé berceau afin de graver la plaque de façon uniforme et ainsi créer un réseau de petits trous. Puis, à l'aide d'un grattoir ou d'un brunissoir, le graveur vient aplanir les espaces qu'il souhaite préserver de l'encre, et ainsi constituer son dessin[2]. Cette technique permet d'obtenir à la fois des noirs profonds mais aussi une grande diversité de nuance de gris[3].