Télémédecine

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Séance de télémedecine à Moscou en 2004

La télémédecine regroupe les pratiques médicales permises ou facilitées par les télécommunications. C'est un exercice de la médecine par le biais des télécommunications et des technologies qui permettent les prestations de santé à distance et l'échange de l'information médicale s'y rapportant. C'est une des composantes majeurs de l'e-santé.

Définition

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Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la télémédecine est une composante de la médecine. Elle s’inscrit dans l’univers des professionnels de l'e-santé, « permet d’apporter des services de santé à un être numérisé vivant, là où la distance, l’isolement du patient, sont un facteur critique pour sa santé, par des professionnels (médecins notamment) utilisant les TIC pour diagnostics, e-traitement, e-prévention, e-recherche, e-éducation, e-formation continue ». Selon le code de santé publique (art. L.6316-1), elle est « une forme de pratique médicale à distance utilisant les technologies de l’information et de la communication ».

La télémédecine fait partie de concepts plus large, comme la télésanté ou l'E-santé. La télésanté désigne « l’ensemble des technologies, des réseaux et des services de soins basés sur la télécommunication et comprenant les programmes d’éducation, de recherche collaborative, de consultation ainsi que d’autres services offerts dans le but d’améliorer la santé du patient »,. Axée sur le grand public, donc le patient, la télésanté recouvre effectivement « les activités, services, systèmes, liés à la santé, pratiqués à distance au moyen des TIC, pour les besoins planétaires de promotion de la santé, des soins, du contrôle des épidémies, de la gestion, de la recherche appliquées à la santé ».

Ce sont notamment les possibilités ouvertes par deux avancées techniques plus récentes, initialement distinctes mais désormais confluentes, qui ont déclenché une véritable renaissance de la télésanté clinique :

La télémédecine à des conséquences sur: l'économie numérique, la relation médecins-patient, l'emploi et la formation des médecins.

Histoire

En 1876, l'invention du téléphone, qui sera le premier outil exploité en télémédecine permet trente ans plus tard, en 1906, à Willem Einthoven de transmettre un életrocardiogramme via une ligne téléphonique de 1,5 km.

La télémédecine est pratiquée dans les milieux maritimes depuis 1920, année de la première licence pour radio de service médical aux bateaux publiée à New-York. Les années 1920 verront des nations comme la Suède ou l'Italie utiliser la radio comme support de télémédecine.

Le 8 novembre 1994, un examen scanner aux rayons X est piloté depuis l'Hôtel-Dieu de Montréal (Canada) sur un patient situé dans l'appareil de l'hôpital Cochin, à Paris (France). En 2001, une opération de téléchirurgie a été réalisée entre New York — où était le chirurgien — et Strasbourg — où était la patiente, via des fibres optiques sur 7 500 km.

En France

En Suisse

Principes directeurs et prescriptions

Pour tout projet relatif au déploiement de la télémédecine, en France, la Direction générale de l'Offre de soins (DGOS) recommande d'appliquer les principes suivants :

Actes de cotation en télémédecine

En France, cinq actes de télémédecine ont été définis dans le décret no 2010-1229 du 19 octobre 2010 :

  1. la téléconsultation : a pour objet de permettre à un professionnel médical de donner une consultation à distance à un patient. Un professionnel de santé peut être présent auprès du patient et, le cas échéant, assister le professionnel médical au cours de la téléconsultation. Les psychologues mentionnés à l'article 44 de la loi no 85-772 du 25 juillet 1985 portant diverses dispositions d'ordre social peuvent également être présents auprès du patient ;
  2. la téléexpertise : a pour objet de permettre à un professionnel médical de solliciter à distance l'avis d'un ou de plusieurs professionnels médicaux en raison de leurs formations ou de leurs compétences particulières, sur la base des informations médicales liées à la prise en charge d'un patient ;
  3. la télésurveillance médicale : a pour objet de permettre à un professionnel médical d'interpréter à distance les données nécessaires au suivi médical d'un patient et, le cas échéant, de prendre des décisions relatives à la prise en charge de ce patient.L'enregistrement et la transmission des données peuvent être automatisés ou réalisés par le patient lui-même ou par un professionnel de santé ;
  4. la téléassistance médicale : a pour objet de permettre à un professionnel médical d'assister à distance un autre professionnel de santé au cours de la réalisation d'un acte ;
  5. la réponse médicale : apportée dans le cadre de la régulation médicale mentionnée à l'article L. 6311-2 et au troisième alinéa de l'article L. 6314-1.

Application

La télémédecine, comme définie ci-dessus, apparaît vaste et diverse ; sept familles d’utilisation peuvent être distinguées selon les informations échangées, les domaines ou personnes concernés, et selon que l’application vise principalement à :

Les pseudo-spécialités suivantes peuvent parfois être rencontrées, dans le but de tenter de mieux décrire certaines activités, mais elles ne sont en aucun cas des actes.

Logiciels et applications

L'informatique est un composant fondamental de la télémédecine lorsque l'information entre le patient et le médecin transite via des moyens logiciels, matériels et réseaux. La télémédecine assistée par des moyens informatiques est la solution la plus prometteuse en termes d’efficacité de l'acte :

L'offre logicielle existante s'est développée en France depuis le décret 2018-788 du 13 septembre 2018 relatif aux modalités de mise en œuvre des activités de télémédecine. Ce décret définit les obligations des éditeurs de logiciels en ligne en matière de réglementation, à savoir :

Depuis le début de l'épidémie de la Covid-19, le recours à la télémédecine est vivement encouragée par les pouvoirs publics afin de limiter la propagation du virus. En 2021, les principales plateformes de téléconsultation disponibles au grand public sont, entre autres, Qare, Livi ou H4D.

Bornes de téléconsultations

Les bornes et cabines de téléconsultations sont, en France, présente depuis 2014 en Ehpadet depuis 2018 en officine.

Légalement, la borne de téléconsultation doit être située dans un local fermé afin d’assurer la confidentialité de la consultation pour le patient et ne peut être réalisée que par vidéotransmission. Elles doivent être équipées de 6 appareils, permettant de réaliser 90% des diagnostics pour le médecin à distance:

M-health

Article détaillé : mHealth.

La m-health est une composante récente de la télésanté. Elle concerne les applications de la médecine s'appuyant l'utilisation de dispositifs ou d'outils mobiles, tels que les smartphones ou les tablettes tactiles.

Des exemples de produits m-health sont les applications mobiles qui aident les médecins à diagnostiquer, ou les appareils communicants qui transmettent de façon autonome des informations au médecin (poids, rythme cardiaque).

Notes et références

Notes

  1. Calculé à partir du nombre de 1000, soit 1300/20942*100=4,8%

Références

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  12. Une base-vie est un lieu de vie et de travail où des personnes réunies pour des raisons professionnelles vivent en communauté sur un site difficile d'accès.
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  28. Décret no 2010-1229 du 19 octobre 2010 relatif à la télémédecine
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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes