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Le saint chrême (du grec χρῖσμα / khrĩsma, « onguent, parfum »), aussi appelée huile sainte ou huile chrismale, est un mélange d'huile végétale naturelle et de parfums, destiné à l'onction et utilisé dans le baptême, la confirmation et l'ordination qui sont des sacrements, et lors de la consécration d'une église ou de son autel. Le saint chrême est l'une des trois sortes d'huile sainte utilisées dans la liturgie de plusieurs Églises ; les autres étant l'huile des catéchumènes, et l'huile des malades.
Le saint chrême est un mélange d'huile végétale naturelle et de « baume de Judée[1] ». Selon Migne, ce baume est une espèce de résine très odorante qu'on retire, par incision, de l'arbre nommé Commiphora opobalsamum, qui pousse en Arabie et en Judée. Ce mélange est considéré comme l'emblème de la douceur et de la bonne odeur des vertus chrétiennes d'un disciple de Jésus-Christ (cf. l'odeur de sainteté). Dans le rite byzantin, plus particulièrement chez les Arméniens, le saint chrême, appelé myron, est également composé d'huile d'olive et de baume, mais on y ajoute d'autres substances odoriférantes. Les maronites ajoutent à l'huile d'olive et au baume, du safran, de la cannelle, de l'essence de rose, de l'encens blanc, etc.
La base du mélange est, traditionnellement, l'huile d'olive, comme pour les autres huiles saintes. Migne considère qu'il n'y a « à proprement parler d'autre huile que celle qui est exprimée du fruit d'olivier, oleum ex oliva ». saint Cyrille de Jérusalem y fait allusion par ces paroles qu'il adresse aux fidèles nouvellement baptisés : « Vous avez été oints d'huile exorcisée et ainsi vous avez participé aux fruits de l'olivier fécond qui est Jésus-Christ ». Cependant, la législation actuelle de l'Église latine permet d'employer d'autres huiles végétales pour la confection des saintes huiles[2].
L'huile utilisée pour les onctions lors du sacre des rois de France était du saint chrême auquel on ajoutait une parcelle du contenu de la sainte ampoule, qui selon la tradition (évoquée par Hincmar, évêque de Reims de 845 à 882) aurait été apportée on ne sait d'où par une vraie colombe (qu'on a voulu reconnaître comme symbolique de l'Esprit Saint) lors du baptême de Clovis par l'évêque saint Remi.
Le saint chrême est béni et consacré par l'évêque au cours de la messe chrismale, messe réunissant tous les prêtres d'un diocèse autour de leur évêque. Cette messe a lieu le Jeudi saint, mais elle peut être, et est souvent, déplacée au lundi, mardi ou mercredi de la Semaine sainte afin de pouvoir rassembler plus facilement les prêtres du diocèse.
Le saint chrême est signe de la bénédiction de Dieu à soutenir par la prière[3]. L'Église en fait usage dans les sacrements de baptême, de confirmation, dans la consécration des évêques et celle du calice et de la patène, dans la fabrication et la bénédiction des Agnus Dei, ainsi que dans la bénédiction des cloches[réf. nécessaire].