Dans cet article, nous allons aborder le sujet de Sławomir Mrożek, qui a retenu l'attention de nombreuses personnes ces derniers temps. Sławomir Mrożek est un sujet qui a généré des controverses et des débats, suscitant un grand intérêt tant dans la communauté universitaire que dans la société en général. Tout au long de cet article, nous explorerons les différents aspects liés à Sławomir Mrożek, depuis son origine et son évolution, jusqu'à son impact dans différents domaines. De plus, nous analyserons les implications et conséquences possibles que Sławomir Mrożek pourrait avoir dans le futur. Sans aucun doute, Sławomir Mrożek est un sujet qui mérite une réflexion et une analyse approfondies, il est donc crucial d’en accroître notre compréhension.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture |
Panthéon national de Cracovie (d) |
Période d'activité |
À partir de |
Nationalités | |
Activités | |
Formation |
Lycée Bartłomiej-Nowodworski de Cracovie (en) |
Lieu de travail | |
Conjoint |
Maria Obremba-Mrożek (d) (de à ) |
Distinctions | Liste détaillée Prix littéraire de la fondation Kościelski () Prix de l'État autrichien pour la littérature européenne () Prix Franz-Kafka () Prix Samuel-Bogumil-Linde (d) () Chevalier de la Légion d'honneur Grand-croix de l'ordre Polonia Restituta Commandeur avec étoile de l'ordre Polonia Restituta Médaille d'or du Mérite culturel polonais Gloria Artis Docteur honoris causa de l'université jagellonne de Cracovie Ordre Ecce Homo (d) |
Sławomir Mrożek (né le à Borzęcin, près de Cracovie en Petite-Pologne, et mort le à Nice en France) est un dessinateur satirique, écrivain et dramaturge polonais. Son œuvre dramatique est souvent associée au « théâtre de l'absurde ».
Fils d'un employé des postes, Sławomir Mrożek interrompt volontairement des études supérieures et débute en 1950 comme dessinateur satirique et journaliste. Il travaille notamment pour Przekrój (en)[1]. En 1953, il signe avec d'autres écrivains polonais la « Lettre des 54 » qui demande une peine exemplaire pour les prêtres catholiques accusés d'espionnage au profit des États-Unis par les dirigeants communistes. Grâce à ses dessins et nouvelles humoristiques, il devient très populaire en Pologne. En 1958, il écrit sa première pièce de théâtre, La Police. Il y joue déjà avec l'absurde imaginant dans cette œuvre un régime autoritaire dont des policiers, amenés à libérer leur dernier prisonnier politique, en viennent, désespérés de cette situation, à prendre sa place. Grâce à ses dessins, à ses nouvelles humoristiques et à ses pièces, il devient très populaire en Pologne. En 1962, il reçoit le prix littéraire Kościelski. En 1964, il écrit Tango, une pièce de théâtre dont la renommée devient internationale[1].
Entre 1963 et 1996, il vit successivement en Italie, à Paris, aux États-Unis, en Allemagne et au Mexique. En 1968, il publie dans Le Monde une lettre ouverte protestant contre l'intervention des armées du Pacte de Varsovie en Tchécoslovaquie. Il demande l'asile politique en France et, dix ans plus tard, obtient la citoyenneté française[2].
Depuis 1994, il publie des dessins satiriques et des chroniques dans Gazeta Wyborcza. En 1996, il rentre dans son pays natal et s'installe à Cracovie. Il reçoit en 1987 le prix Franz-Kafka de la ville de Klosterneuburg, et en 2000 le titre de docteur honoris causa de l'université Jagellonne de Cracovie[3]. Il est un des auteurs les plus lus en Pologne.
Il reçoit la Légion d'honneur en 2003 pour son apport à la culture française. Il vit à Nice, dans le sud de la France, de 2008 à sa mort le [2].
Il s'est marié à deux reprises. Sa première épouse (à partir de 1959) était l'artiste-peintre Maria Obremba (pl), morte en 1969. Il s'est remarié en 1987 avec une Mexicaine, Susana Osorio Rosas[4]. Il a eu une fille, Felicia, née à Paris en 1978, qui vit aujourd’hui en France.
Bibliographie théâtrale plus complète ici[5]
Dans le premier chapitre de son roman autobiographique intitulé Métaphysique des tubes (2000) Amélie Nothomb fait une référence à l'œuvre de Mrożek. Alors qu'elle explique qu'étant bébé elle n'était qu'un tube digestif, elle dit ceci : « Il y a une métaphysique des tubes. Sławomir Mrożek a écrit sur les tuyaux des propos dont on ne sait s'ils sont confondants de profondeur ou superbement désopilants. Peut-être sont-ils tout cela à la fois : les tubes sont de singuliers mélanges de plein et de vide, de matière creuse, une membrane d'existence protégeant un faisceau d'inexistence. » (page 6 de l'édition "Le livre de poche").