Roussillon (province)

Roussillon
(ca) Rosselló
Gouvernement du Roussillon
Intendance du Roussillon

1659 – 1790

Drapeau Blason
Description de cette image, également commentée ci-après La province du Roussillon à la veille de la Révolution parmi les anciennes provinces de France découpées dans les frontières contemporaines.Informations générales
Statut

province du royaume de France

Capitale Perpignan
Langue(s) français et catalan
Religion catholique
Démographie
Population (1701) 80 369 hab. (est.)
• Population 1767 102 647 hab. (est.)
• Population 1787 143 698 hab. (est.)
• Population 1787 env. 188 000 hab. (est.)
Gentilé Roussillonnais
Superficie
Superficie 3678 km²
Histoire et événements
1659 traité des Pyrénées
1660 traité de Llivia
Roi de France et de Navarre
1659 - 1715 Louis XIV
1774 - 1790 Louis XVI
Intendant du Roussillon
1661 - 1669 Charles Macqueron
1778 - 1790 Louis de Saint-Sauveur

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Carte de la province du Roussillon par Nicolas de Fer (1706).

La province du Roussillon ou simplement, en l'absence d'équivoque, le Roussillon (respectivement província del Rosselló et Rosselló en catalan) est une ancienne province du royaume de France, qui existe de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790. Ses habitants sont les Roussillonnais.

La province recouvre les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne, c'est-à-dire la partie du gouvernement des comtés du Roussillon et de Cerdagne (ca) (governació dels comtats de Rosselló i Cerdanya en catalan) cédée à la France par le traité des Pyrénées.

Le Roussillon est un gouvernement et une intendance. Province frontière, il relève du secrétaire d'État de la Guerre.

Dépourvu d'états provinciaux, le Roussillon est un pays d'imposition. Une assemblée provinciale, l'assemblée provinciale du Roussillon, n'est créée que le 15 août 1787.

En matière de fiscalité indirecte, la gabelle, dont Pierre III d'Aragon avait exempté le Roussillon en 1283, est rétablie dans la province par un édit du mois de décembre 1661. Le Roussillon devient un pays de petites gabelles. Cinq greniers à sel sont créés à Perpignan, Collioure, Arles (auj. Arles-sur-Tech), Prades et Mont-Louis.

En matière douanière, le Roussillon est une province réputée étrangère,, : des droits sont perçus sur les marchandises à leur entrée et à leur sortie du Languedoc ou du comté de Foix. La province conserve ses nombreux leudes, sortes de péages internes.

En matière judiciaire, le Roussillon ne ressortit pas au Parlement de Toulouse mais d'un conseil souverain : le conseil souverain du Roussillon, qui est la cour souveraine (supérieure) de la province.

Géographie

La plaine du Roussillon est irriguée par trois principaux fleuves, du sud vers le nord, le Tech, la Têt et l'Agly. Surplombée par le célèbre pic du Canigou, ses principales ressources proviennent de l'agriculture (vin, primeurs et fruits).

Territoire

La province du Roussillon, avec le Roussillon propre et ses dépendances, dans ses limites du XVIIIe siècle et les communes actuelles.

La province de Roussillon correspondait à la partie du Gouvernement des comtés de Roussillon et Cerdagne (catalan : Governació dels comtats de Rosselló i Cerdanya), acquise par le royaume de France en vertu du traité de paix, dit traité des Pyrénées, signé le 7 novembre 1659, sur l'île des Faisans, située au milieu du fleuve côtier Bidassoa.

La province de Roussillon comprenait le comté de Roussillon et une partie de l'ancien comté de Cerdagne.

La partition du comté de Cerdagne : « audit Seigneur Roy Catholique, demeureront tout le Principat de Catalogne, & tout le Comté & Viguerie de Cerdagne, en quel que part que soient situées les Villes, Places, Bourgs, Hameaux, & lieux qui composent ledit Principat de Catalogne, & ledit Comté de Cerdagne, à la réserve de la Vallée de Carol (dans laquelle se trouve le Chasteau de Carol, & la Tour Cerdane) & d'une continuation de Territoire, laquelle donne communication depuis ladite Vallée de Carol, jusques au Capcir de la Viguerie de Conflent, ensemble trente- trois Villages, lesquels demeureront à sa Majesté Très-Chrestienne, & doivent estre composés de ceux qui seront dans ladite Vallée de Carol, & de ceux qui se trouveront dans ladite communication, de Carol au Capsir ; & s'il n'y a pas tant de Villages en ladite Vallée, & en ladite communication, ledit nombre de tente-trois sera supplée par d'autres Villages dudit Comté de Cerdagne, qui se trouveront estre les plus contigus : Et afin qu'il ne puisse arriver de contestation sur la qualité desdits Villages, on est demeuré d'accord, que pour Villages, se doivent entendre ceux qui ont esté censez de là, par le passé, & avec Jurisdiction, en cas qu'ils se trouvassent présentement détruits, pourveu que chacun desdits Villages au quelques maisons qui soient habitées ; laquelle susdite Vallée de Carol, avec le Chasteau de Carol, & la Tour Cerdane, comme aussi lesdits Villages, jusques au nombre de trente-trois, en la manière cy-dessus dite, demeureront au Seigneur Roy Tres-Chrestien, & à la Couronne de France, pour y estre unis & incorporez à jamais ; aux mesmes, clauses & conditions de cession & renonciation de la part de sa Majesté Catholique, contenus dans l'Article quarante-troisième du Traité de Paix : comme si elles estoient icy particulièrement, spécifiées, & énoncées mot à mot ».

La liste des trente-trois villages de Cerdagne fut fixée par le traité signé à Llivia, le 12 novembre 1660. Il s'agit de :

Le territoire de la province de Roussillon recouvrait celui de l'actuel département des Pyrénées-Orientales, à l'exception des vingt-huit actuelles communes suivantes : Ansignan (occitan : Ancinhan), Bélesta (occitan : Belhestar), Campoussy (occitan : Camporsin), Caramany (occitan : Caramanh), Cassagnes (occitan : Cassanhes), Caudiès-de-Fenouillèdes (occitan : Caudièrs de Fenolhet), Felluns (occitan : Felhunhs), Fenouillet (occitan : Fenolhet), Fosse (occitan : Fòssa), Lansac (occitan : Lançac), Latour-de-France (occitan : La Tor de Trinhac ou La Tor de França), Lesquerde (occitan : L'Esquerda), Maury (occitan : Maurin), Montalba-le-Château (occitan : Montalban del Castelh), Pézilla-de-Conflent (occitan : Pesilhan de Conflent), Planèzes (occitan : Planesas), Prats-de-Sournia (occitan : Prats de Sornhan), Prugnanes (occitan : Prunhanas), Rabouillet (occitan : Rebolhet), Rasiguères (occitan : Rasiguèras), Saint-Arnac (occitan : Çantarnac), Saint-Martin-de-Fenouillet (occitan : Sant Martin de Fenolhet), Saint-Paul-de-Fenouillet (occitan : Sant Paul de Fenolhet), Sournia (occitan : Sornhan), Trévillach (occitan : Trevilhac), Trilla (occitan : Trilhan), Vira (occitan : Viran) et Le Vivier (occitan : Le Vivièr).

Subdivisions

La partie de la province de Roussillon correspondant à l'ancien comté de Roussillon était divisée en deux vigueries, savoir :

La viguerie de Roussillon comprenait une sous-viguerie, savoir :

La viguerie de Conflent comprenait une sous-viguerie, savoir :

La partie de l'ancien comté de Cerdagne relevant de la province de Roussillon formait une viguerie, savoir :

Divisions ecclésiastiques

Les paroisses du Roussillon — à l'exception de Vingrau et de Tautavel — et du Vallespir relevaient du diocèse d'Elne, dont le siège avait été transféré à Perpignan en 1601.

Les paroisses de Vingrau et Tautavel dépendaient de l'archevêché de Narbonne.

Les paroisses de Cerdagne de la haute vallée du Sègre (catalan : Segre) relevaient du diocèse d'Urgell et, ainsi, de l'archidiocèse de Tarragone. L'évêque d'Urgell avait besoin d'une permission du roi de France pour y faire ses visites.

Les autres paroisses de Cerdagne — à savoir : Saint-Pierre-des-Forçats, Planès, La Perche et La Cabanasse — relevaient du diocèse d'Elne.

Les paroisses du Capcir — c'est-à-dire de la haute vallée de l'Aude — relevaient du diocèse d'Alet, créé par le pape Jean XXII, par démembrement du diocèse de Narbonne, le 18 février 1318.

Le clergé du Roussillon se divisait en clergé exempt et clergé non exempt.

Le clergé non exempt comprenait l'évêque, des chapitres, communautés ecclésiastiques, bénéficiers simples, curés et marguilliers. Il y avait, en Roussillon et Conflent, treize archiprêtrés.

Le clergé exempt comprenait les abbayes bénédictines de Saint-Michel de Cuxa, Sainte-Marie d'Arles, Saint-Martin du Canigou — qui appartenaient à la congrégation de Tarragone) et Saint-Génis des Fontaines — dépendance de l'abbaye Sainte-Marie de Montserrat — ainsi que le prieuré et chapitre de Corneilla-de-Conflent et autres, qu'on appelait détachés, les couvents et communautés religieuses, etc.

Par lettres patentes du 8 octobre 1759, le clergé exempt et le clergé non exempt furent réunis en un bureau diocésain composé de commissaires pris dans les deux corps pour la formation des rôles et la répartition des impositions.

Histoire

Article détaillé : Histoire de la Catalogne.

Autrefois intégré au royaume de Majorque et à la couronne d'Aragon (comme partie de la principauté de Catalogne), ce territoire a été rattaché à la couronne de France lors du traité des Pyrénées signé le 7 novembre 1659. Avant ce traité, la frontière entre les royaumes de France et d'Aragon suivait, plus au nord, la ligne des citadelles du vertige (voir châteaux forts et traité de Corbeil), comme la Forteresse de Salses.

Pour l'histoire du Roussillon jusqu'à 1659, voir : Comté de Roussillon.

La réunion à la France met à mal les acquis traditionnels, ce qui provoque toute une série de révoltes.

En décembre 1661, Louis XIV rétablit la gabelle, abolie depuis 1292. Les habitants de Prats-de-Mollo se révoltent, entraînant bientôt tout le Haut Vallespir. De nombreux agents du fisc et gabelous sont massacrés. Deux bataillons sont dépêchés pour rétablir l'ordre. Ils sont mis en déroute, car ils sont confrontés aux difficultés du terrain et à la proximité de la frontière, qui offre une solution de repli aux insurgés. La révolte dure de 1667 à 1675. Lorsqu'elle est enfin étouffée, la répression est terrible. On a appelé par la suite cet événement la révolte des Angelets.

Liste des intendants du Roussillon

Histoire de la Catalogne Nord

Jean Villanove a écrit l'histoire populaire des catalans de la Catalogne Nord en 3 tomes :

Notes et références

Notes

  1. La province du Roussillon est aussi connue comme la province de Roussillon.

Références

  1. Nouveau Petit Larousse, 1952.
  2. Georges Frêche, « La population de la région toulousaine sous l'Ancien Régime : généralités du Haut-Languedoc, de Montauban, d'Auch et du Roussillon (1536-1790) », Annales de démographie historique, nos 1973/1 « Hommage à Marcel Reinhard : sur la population française au XVIIIe et au XIXe siècles »,‎ 1973, p. 251-269 (DOI 10.3406/adh.1973.1142, lire en ligne , consulté le 28 février 2016), I (« Les enquêtes par généralités »), 3 (« L'intendance d'Auch, le pays de Foix et le Roussillon »), p. 262.
  3. Roussillon, Province du (France ; 1659-1790) (BNF 15325887).
  4. R. 1789.
  5. Roussillon (Pyrénées-Orientales) (BNF 11940604).
  6. (ca) Entrée « província del Rosselló » , sur enciclopedia.cat, Gran Enciclopèdia Catalana en ligne (consulté le 5 mars 2016).
  7. Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, 1788, 438 p. (lire en ligne).
  8. France. Viguerie du Roussillon (BNF 12494240).
  9. France. Viguerie de Conflent et Capcir (BNF 12494275).
  10. France. Viguerie de Cerdagne (BNF 12494237).
  11. (ca) Entrée « comtats de Rosselló i Cerdanya » , sur enciclopedia.cat, Gran Enciclopèdia Catalana en ligne (consulté le 5 mars 2016).
  12. France. Gouvernement de Roussillon (BNF 11685874).
  13. Entrée « Roussillon » dans Lucien Bély (dir.), Dictionnaire Louis XIV (monographie, dictionnaire), Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2015 (10 septembre 2015) 1re éd., 1405 p., 13,2 × 19,8 cm (ISBN 978-2-221-12482-6 et 2-221-12482-0, OCLC 921859645, BNF 44408175, présentation en ligne) .
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  22. Jean Sagnes (dir., avec la participation de Michel Cadé, Aymat Catafau, Sylvie Caucanas, Françoise Claustre, Monique Clavel-Lévêque, André Debénath, Gilbert Larguier, Alícia Marcet, Michel Martzluf et Laure Verdon), Nouvelle histoire du Roussillon (monographie), Canet-en-Roussillon, Llibres del Trabucaire, coll. « Histoire / Història », 1999 (27 juin 1999) 1re éd., 380 p., 24 cm (ISBN 2-912966-15-9 et 978-2-912966-15-5, OCLC 468414147, BNF 37177864, présentation en ligne), p. 236 .
  23. Christian Bourret (préf. d'Emmanuel Le Roy Ladurie), Les Pyrénées centrales du IXe au XIXe siècle : la formation progressive d'une frontière, Aspet, Pyrégraph, 1995 1re éd., 461 p., 16 × 22 cm (ISBN 2-908723-15-8 et 978-2-908723-15-1, OCLC 34886535, présentation en ligne), p. 293 .
  24. « Histoire du Roussillon : chronologie des évènements historiques », sur histoireduroussillon.free.fr.
  25. « La révolte des Angelêts : le Vallespir entre en rébellion contre Louis XIV », sur histoireduroussillon.free.fr.
  26. Jean Villanove, Histoire populaire des Catalans : et plus particulièrement du Roussillon, du Vallespir, du Conflent et de la Cerdagne, t. 3 tomes, Perpignan, Sofreix, 1980, 339, 326 et 478

Références à Cassini

  1. Notice communale no 2460
  2. Notice communale no 4767
  3. Notice communale no 6970
  4. Notice communale no 27650
  5. Notice communale no 27660
  6. Notice communale no 12093
  7. Notice communale no 12520
  8. Notice communale no 12681
  9. Notice communale no 13373
  10. Notice communale no 17176
  11. Notice communale no 61924
  12. Notice communale no 19765
  13. Notice communale no 24501
  14. Notice communale no 25444
  15. Notice communale no 25848
  16. Notice communale no 38619
  17. Notice communale no 26069
  18. Notice communale no 27031
  19. Notice communale no 29287
  20. Notice communale no 35119
  21. Notice communale no 37093
  22. Notice communale no 38438
  23. Notice communale no 39185
  24. Notice communale no 23647
  25. Notice communale no 40016


Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes