Dans l'article d'aujourd'hui, nous explorerons Rivière Omo (Éthiopie), une figure/sujet/événement/etc. qui a retenu l’attention de millions de personnes à travers le monde. Au cours des dernières décennies, Rivière Omo (Éthiopie) a joué un rôle important dans la société, que ce soit par son influence sur l'art, la politique, la technologie ou tout autre domaine d'intérêt. Dans cette analyse complète, nous examinerons l'impact de Rivière Omo (Éthiopie) sur nos vies, ainsi que son évolution au fil du temps. Avec des avis d'experts et des données pertinentes, nous visons à mettre en lumière les différents aspects qui font de Rivière Omo (Éthiopie) un sujet d'intérêt général, afin que nos lecteurs puissent mieux comprendre son importance dans le monde d'aujourd'hui.
Omo | |
![]() L'Omo au nord d'Omorate. | |
![]() Cours de l’Omo (Version interactive) ![]() | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 760 km |
Débit moyen | 250 m3/s |
Cours | |
Source | source selon OpenStreetMap |
· Coordonnées | 8° 13′ 25″ N, 37° 37′ 17″ E |
Embouchure | Lac Turkana |
· Coordonnées | 4° 24′ 29″ N, 36° 00′ 28″ E |
Géographie | |
Pays traversés | ![]() |
Sources : OpenStreetMap | |
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L'Omo est une rivière éthiopienne, longue de 760 km, qui se jette dans le lac Turkana par un delta. Elle prend sa source au sud-ouest d’Addis-Abeba et se fraie un chemin tortueux dans le plateau éthiopien. Ses méandres s'élargissent vers le Sud, à mesure que le paysage s'aplanit. Les crues de l'Omo sont essentielles pour les cultures des populations locales.
La basse vallée de l'Omo se situe au carrefour des frontières avec le Soudan du Sud et le Kenya. C'est une région isolée par des hauts plateaux, les marais et la savane. Dans la région, les conflits inter-ethniques sont fréquents. La basse vallée de l'Omo compte un ensemble de sites préhistoriques de renommée mondiale, où ont été découverts de nombreux fossiles d'hominines, certains vieux de plusieurs millions d'années.
Le parcours de la rivière a été exploré de 1887 à 1897 par le lieutenant d’artillerie italienne Vittorio Bottego, à l’occasion d’expéditions financées par son pays, qui se cherchait à l’époque un rôle colonial à l'égal des autres grandes nations d'Europe.
Principaux affluents :
Plusieurs barrages ont été construits sur l'Omo : Gilgel Gibe I, Gilgel Gibe II et Gilgel Gibe III ; celui de Koysha est en construction en 2020.
Dans la vallée de l'Omo vivent de nombreux groupes d'agriculteurs et d'éleveurs semi-nomades : Hamers, Mursis, Turkanas, Karos, Surmas, Bume, Galeba, Dassanetchs, Bèrber, Bodis, Nyangatom, etc.
Les modifications corporelles font partie des pratiques courantes de ces groupes comme en témoignent les reportages des photographes Hans Silvester, Gianni Giansanti ou Rémi Bénali sur l'art de la peinture corporelle des peuples de l'Omo[1].
Près du lac Turkana, la basse vallée de l'Omo compte un ensemble de sites préhistoriques de renommée mondiale, où ont été découverts de nombreux fossiles d'hominines. Elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1980[2].
Les gisements paléontologiques sont notamment les témoins de la charnière des époques Pliocène et Pléistocène en Afrique. Les paléoanthropologues français Camille Arambourg et Yves Coppens y ont découvert en 1967 les premiers ossements ayant permis de définir l'espèce Paranthropus aethiopicus (2,7 à 2,3 Ma).
La stratigraphie de la vallée de l'Omo, sur la période allant de 3 à 2 millions d'années (transition Plio-Pléistocène), a été notamment étudiée par Yves Coppens, qui a pu constater l'assèchement progressif du climat dans cette région durant cette période. Il en a tiré la théorie dite de l'Évènement de l'(H)Omo, sur l'émergence du genre Homo, qui succède depuis les années 2000 à la précédente version de sa théorie, dite de l'East Side Story[3].
La basse vallée de l'Omo est également connue pour l'Homme de Kibish, représenté par deux crânes d'Homo sapiens, Omo Kibish 1 et Omo Kibish 2, découverts en 1967 par l'équipe de Richard Leakey et datés en 2005 de 195 000 ans, datation actualisée en 2022 à 233 000 ans.
À l'est de la vallée de l'Omo proprement dite se trouve le segment sud-éthiopien de la vallée du Grand Rift, où de nombreux gisements préhistoriques ont également été mis au jour. Le complexe de Konso Gardula (KGA), qui s'étage de 1,75 à 0,85 million d'années, présente notamment le deuxième site acheuléen le plus ancien d'Afrique (KGA 6-A1), daté de 1,75 Ma[4].