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Philibert Melchior Joseph Ghislain Biourge, né à Bousval le et mort à Feluy le , est un botaniste, mycologue et chimiste belge.
Philibert Biourge effectue ses humanités au collège d'Enghien. Il accomplit ensuite deux années préparatoires de philosophie au petit séminaire de Bonne-Espérance, puis des études de théologie au grand séminaire de Tournai. Il est ordonné prêtre en 1887 et s'inscrit à la faculté des sciences de l'Université catholique de Louvain (l'UCL). Lauréat du concours universitaire, il y obtient le titre de docteur ès sciences en 1891. Il se rend ensuite à l'Institut Pasteur de Paris, où il côtoie notamment Émile Roux, Émile Duclaux et Auguste Fernbach[1].
Biourge est nommé chargé de cours à l'UCL en 1894, puis professeur ordinaire en 1900. Il y enseigne de nombreuses matières, telles que la microbiologie, la phytopathologie, l'hygiène ou encore la chimie agricole[2]. Retraité en 1938, il quitte Louvain et aménage un petit laboratoire dans sa maison de campagne de Feluy. Mais sa santé se détériore : il perd progressivement la vue[3] et meurt le [1].
Philibert Biourge effectue son doctorat sous la direction de Jean-Baptiste Carnoy. En 1891, il défend sa thèse intitulée Recherches morphologiques et chimiques sur les grains de pollen[1]. Durant sa carrière, Biourge publie différentes études sur les levures, les fermentations, les méthodes de dosage de l'amidon ou des sucres. Une partie importante de ses recherches porte toutefois sur les moisissures, en particulier celles du genre Penicillium[2]. L'un de ses assistants, Alphonse Cappuyns, mettra au point une méthode de production de l'acide citrique à l'aide de moisissures.
En matière de phytopathologie, Biourge s'intéresse entre autres à la maladie des ormes et à la dégénérescence de la pomme de terre. L'origine bactérienne qu'il attribue à cette dernière n'est cependant plus admise aujourd'hui[3].
Victor Estienne, « Philibert Biourge », dans Biographie nationale publiée par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, t. XXXe : supplément tome II (fascicule Ier), Bruxelles, établissements Émile Bruylant, (lire en ligne), col. 168-171.