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Auguste Fernbach est un biologiste français, né le 2 mars 1860 à Paris et mort le 26 janvier 1939 à Paris.
Du fait de la guerre de 1870, son père, professeur de lettres et de langues vivantes, emmène sa famille à Londres où le jeune Auguste Fernbach apprend l'anglais[1].
Auguste Fernbach a débuté comme préparateur à la Faculté des Sciences en à l'école municipale Jean-Baptiste Say[1] avant d'intégrer l'Institut Pasteur comme préparateur dans le laboratoire d'Émile Duclaux en [2],[3]. Professeur à la Faculté de sciences de Paris, il est le fondateur des Annales de la brasserie et de la distillerie (1898-1934)[4], membre de l'Académie d'agriculture[2], section des sciences physico-chimiques. À partir de 1900, il dirige le Service des Fermentations et l'École de Brasserie de l'Institut Pasteur (jusqu'en 1935)[3],[5]. Il collabore avec les Britanniques Edward Strange et William Perkin pour la mise au point en 1910 d'un nouveau procédé de fermentation à base de produits amylacées (céréales, pommes de terre) conduisant à la production d'importantes quantités d'acétone et de butanol[6] grâce à une souche de la bactérie Clostridium acetobutylicum : c'est la fermentation acétobutylique[7],[2]. Il forme sur cette technique un de ses stagiaires dénommé Chaïm Weizmann qui améliorera le système à son retour en Angleterre puis deviendra le futur premier président de l'état d'Israël[7].
Auguste Fernbach meurt le . Le professeur Gabriel Bertrand, membre de l'Institut, prononce une allocution lors de ses obsèques qui se déroulent le [8].
Un récipient de laboratoire en verre avec un col rétréci, utilisé pour les fermentations microbiennes qui nécessitent une grande surface de substrat liquide, porte son nom[9].