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Réalisation | Wim Wenders |
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Sociétés de production | Master Mind |
Pays de production |
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Genre | drame |
Durée | 123 minutes |
Sortie | 2023 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Perfect Days est un film germano-japonais réalisé par Wim Wenders sorti en 2023[1],[2]. Présenté en compétition au festival de Cannes 2023, il remporte le prix d'interprétation masculine pour l'acteur principal Kōji Yakusho, ainsi que le prix du jury œcuménique.
Le film suit le quotidien de Hirayama, un quinquagénaire taciturne, cultivé et bienveillant, employé des toilettes publiques du quartier de Shibuya, à Tokyo. Il vit seul et suit une routine quotidienne, accomplissant consciencieusement son travail et consacrant son temps libre à sa passion pour la musique, la culture de plantes, la photographie et la littérature.
Ses journées sont émaillées de personnages inattendus, comme ce sans-abri qu'il observe discrètement jour après jour, cette jeune fille qui mange son sandwich sur un banc du parc à côté du sien où il fait sa pause déjeuner.
Son assistant Takashi n'est pas aussi consciencieux. Il s'intéresse plutôt aux filles et à l'argent, et finit par démissionner du jour au lendemain, ce qui n'arrange pas du tout Hirayama.
Hirayama reçoit aussi la visite inattendue de sa nièce Niko qui a fugué de son domicile. Il l'héberge quelques jours chez lui, et verse quelques larmes discrètes lorsque sa mère vient la chercher. Un autre jour, il surprend avec un homme la patronne d'un bar dans lequel il a ses habitudes. L'homme en question le rejoint, et lui explique qu'il est son ex-mari, qu'il est atteint d'un cancer incurable, et qu'il a souhaité la revoir.
Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données cinématographiques IMDb, présente dans la section « Liens externes ».
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L'existence du film prend pour point de départ une commande passée par la municipalité de Tokyo à Wim Wenders, qui souhaite qu'il réalise un documentaire sur le projet The Tokyo Toilet, une série de toilettes publiques conçues par des créateurs de renommée mondiale dans le quartier de Shibuya à Tokyo[6]. Le cinéaste préfère réaliser une fiction[7].
Titre | Artiste | Date |
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The House of the Rising Sun | Traditionnel / The Animals | 1964 |
Redondo Beach | Patti Smith | 1975 |
Walkin' Thru The Sleepy City | Mick Jagger/Keith Richards / The Rolling Stones | 1964 |
Perfect Day | Lou Reed | 1972 |
Pale Blue Eyes | Lou Reed / The Velvet Underground | 1969 |
(Sittin' On) The Dock of the Bay | Otis Redding | 1968 |
Aoi Sakana, Blue Fish | Sachiko Kanenobu | 1972 |
Sunny Afternoon | Ray Davies / The Kinks | 1966 |
Brown Eyed Girl | Van Morrison | 1967 |
Feeling Good | Nina Simone | 1965 |
Perfect Day | Lou Reed - version de 2017 par Patrick Watson | 2017 |
Le film obtient une note moyenne de 3,6/5 sur Allociné, sur la base de 30 critiques de presse[8], et un score de 93% pour le tomatometer de Rotten Tomatoes[9].
Les critiques sont partagés : dans le journal Le Temps, Stéphane Gobbo parle d'un film « sublime », « d'une poésie rare »[10]. Par contre, dans Libération, Didier Péron estime que le cinéaste « peine à nous embarquer dans son carpe diem farci de fausse plénitude et de fétiches culturels »[11].