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Date |
Depuis le (1 an, 3 mois et 27 jours) |
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Lieu | Mer Rouge, Golfe d’Aden, Yémen |
Casus belli | Attaque des Houthis contre les navires liés à Israël naviguant en mer Rouge |
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Inconnues Drones armés |
![]() Plusieurs navires dont l'USS Dwight D. Eisenhower ![]() ![]()
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Implication des Houthis durant la guerre Israël-Hamas de 2023-2024
Guerre civile yéménite
Batailles
Chronologie
Attaques et massacres
Voir aussi
L'opération Gardien de la prospérité (en anglais : Prosperity Guardian) est une opération militaire lancée par une coalition multinationale formée le pour répondre aux attaques contre les navires en transit de/vers Israël en mer Rouge[2],[3].
Annoncée par le secrétaire à la Défense des États-Unis Lloyd Austin, cette coalition internationale maritime se donne pour objectif de répondre aux attaques et menaces des Houthis contre les vaisseaux commerciaux, notamment ceux considérés par ces derniers comme liés à Israël, en réponse à l'offensive terrestre israélienne de 2023 dans la bande de Gaza[4].
L'armée américaine revendique le avoir attaqué et coulé trois bateaux yéménites à la suite de tirs des Houthis visant des hélicoptères américains. Dix personnes sont tuées dans l’attaque américaine selon des sources portuaires[5].
Le , les États-Unis et le Royaume-Uni bombardent plusieurs villes du Yémen, dont la capitale Sanaa, la ville portuaire d'Al-Hodeïda, ainsi que les villes de Taïz et Saada[6].
Des centaines de milliers de Yéménites manifestent le 12 janvier en réponse aux bombardements américains et britanniques sur le Yémen[7].
Lors de son annonce du 18 décembre, Lloyd Austin déclare que « plus d’une vingtaine de pays participent à cette mission » parmi lesquels[8] le Bahreïn, le Canada, l'Espagne, les États-Unis, la France, l'Italie, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et les Seychelles. Après cette première annonce, plusieurs pays donnent des détails sur leur participation ou non à l'opération.
L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, par ailleurs en guerre contre les Houthis depuis 2015 dans le cadre de l'opération Restaurer l'espoir, n'annoncent pas leur participation à la coalition[réf. nécessaire].
Aucun des États riverains de la mer Rouge n’adhère, pas même l’Égypte, qui est le pays le plus touché par la perte de revenus liée au passage par le canal de Suez[17].
Le commandement central (CENTCOM) de l'armée américaine annonce avoir coulé trois embarcations, faisant 10 morts et deux blessés parmi les houthis qui attaquaient un navire de la compagnie Maersk (le Maersk Hangzhou, battant pavillon singapourien)[18]. Cette dernière déclare suspendre ses opérations en mer Rouge pendant 48 heures. La veille, CENTCOM affirme avoir abattu deux missiles balistiques visant ce même navire[19],[20].
Les États-Unis et le Royaume-Uni bombardent les Houthis au Yémen dans plusieurs villes[21]. Les bombardements font cinq morts et six blessés[22].
Les États-Unis mènent des frappes sur les sites de radar et de défense aérienne des Houthis dans la capitale Sanaa, près de la base aérienne d'Al-Dailami, en réponse à un missile balistique anti-navire lancé contre un navire commercial dans le golfe d'Aden[23].
Les États-Unis et le Royaume-Uni bombardent huit sites, un site souterrain de stockage et des sites de missiles et de surveillance aérienne, de la capitale yéménite Sanaa et d'autres secteurs tenus par les Houthis à la suite de tirs contre des navires marchands. Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a affirmé que « ces attaques ne resteront pas sans réponse et impunies »[24].
Trois missiles balistiques antinavires sont tirés par les Houthis vers le porte-conteneurs battant pavillon américain M/V Maersk Detroit, transitant par le golfe d'Aden. Un missile tombe en mer. Les deux autres missiles sont ciblés et abattus avec succès par l'USS Gravely (DDG-107). C'est le troisième navire marchand américain visé par les Houthis[25].
Vers 13 h 30 (heure de Sanaa), des militants houthis tirent un missile balistique antinavire vers le destroyer USS Carney (DDG-64) dans le golfe d'Aden. Ce dernier l' abat[26].
Dans la soirée, des tirs ont lieu contre le pétrolier britannique Marlin Luanda qui subit un incendie, l'équipage est sauf et réussit à l'éteindre dans la journée du 27 avec l'aide de navires de guerre indien, français et américain[27].
À environ 3 h 45 locales, un missile houthi est détruit avant son lancement par une frappe américaine[28] près d'Al-Hodeïda[29].
Les États-Unis et le Royaume-Uni annoncent avoir bombardé des dizaines de cibles au Yémen. Les villes de Sanaa, Hajja, Dhamar, Al-Bayda, Taëz et Hodeida sont visées par les bombardements[30].
Selon Trita Parsi (en), spécialiste irano-suédois au Quincy Institute for Responsible Statecraft (en), « les frappes ne feront qu'engendrer la même chose : l'escalade des tensions qui renforcent le blocus de facto des Houthis et augmentent la possibilité que le conflit se transforme en une guerre régionale à part entière. C'est un résultat que l'administration Biden prétend vouloir empêcher »[31].
titre
» manquant. , sur fr.irna.ir (consulté le )