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Date |
Bataille principale : du au (1 mois et 27 jours) Incursions : du au (2 mois et 14 jours) |
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Lieu | Beit Hanoun, Bande de Gaza |
Issue | Retrait israélien[1] |
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![]() Jihad islamique palestinien ![]() |
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+ 60 tués ou blessés[8] 1 VBTT Namer détruit |
Inconnues |
Batailles
Chronologie
Attaques et massacres
Voir aussi
Coordonnées | 31° 32′ nord, 34° 32′ est | |
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La bataille de Beit Hanoun est un affrontement opposant l'armée israélienne aux milices armées palestiniennes lors de l'invasion israélienne de la bande de Gaza, contre-attaque à l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, pendant la guerre Israël-Hamas[9]. La bataille débute le par l'entrée de l'armée israélienne dans la localité de Beit Hanoun et s'achève près de deux mois plus tard lorsque la ville est annoncée « nettoyée » des combattants du Hamas. Cependant, les affrontements (de moindres intensités) se poursuivent, obligeant Tsahal à redéployer de mars à mai 2024 des unités dans la ville pour faire face au retour des combattants du Hamas[10].
Le 27 octobre, la branche militaire du Hamas affronte pour la première fois les forces de défense israéliennes (FDI) à Beit Hanoun, dans le nord de Gaza, des « engagements violents » ayant lieu[11]. Selon des sources pro-palestiniennes, Tsahal a mené dans la nuit « une incursion très limitée » dans la banlieue de la ville. Le même jour, le Hamas déclare avoir « déjoué une incursion terrestre israélienne à Beit Hanoun »[12].
Le 31 octobre, les forces israéliennes affirment avoir avancé dans la périphérie de Beit Hanoun pour mener des opérations de nettoyage, dans le but d'assiéger la ville de Gaza[13].
Le 1er novembre, le Hamas revendique la destruction de plusieurs chars et véhicules blindés israéliens, dont au moins quatre chars israéliens Merkava à l'aide de grenades propulsées par roquette antichar Yasin 105 à Beit Hanoun[14]. Les brigades al-Qassam bombardent un rassemblement de soldats israéliens près de Beit Hanoun à l'aide d'un quadrirotor[15]. Le lendemain, les forces israéliennes percent depuis l'est et le sud dans le cadre d'un effort visant à encercler et à avancer vers la ville[16].
Tsahal poursuit son avancée à Beit Hanoun le 4 novembre. Des affrontements éclatent dans la rue al-Karameh, la principale intersection nord-sud de la ville. Les brigades al-Qassam publient des images de leurs militants manœuvrant dans les tunnels de Beit Hanoun et attaquant les forces israéliennes avec diverses armes[17].
Le 11 novembre, Tsahal annonce la mort de quatre soldats israéliens, tués dans un tunnel piégé à Beit Hanoun, tandis qu'un autre meurt lors de combats dans le nord[18]. Les FDI affirment avoir avancé au-delà de la ville au plus tard le 12 novembre et publient une vidéo montrant la brigade Harel opérant au sud de Beit Hanoun. Les combattants du Hamas continuent cependant leurs attaques, au-delà de la ligne d'avancée de Tsahal. Les brigades al-Qassam déclarent avoir fait exploser un engin explosif improvisé antipersonnel contre les forces adverses s'étant réfugiées dans une maison à Beit Hanoun[19].
Face à l'ampleur des destructions, la ville est décrite comme « non seulement morte, mais n'existant plus »[20].
Le Hamas annonce le 15 novembre avoir détruit quatre véhicules israéliens à l'aide de lance-roquettes Yassine 105 à Beit Hanoun[21].
Le , les forces israéliennes annoncent avoir pris le contrôle total de Beit Hanoun, tout en ayant totalement détruit le bataillon Beit Hanoun du Hamas.
Deux jours plus tard, Israël commence à mener des opérations dans la zone tandis que le Hamas continue ses attaques à l'arme légère, y compris par des fusillades au volant[22].
Les forces israéliennes se retirent finalement de Beit Hanoun le 24 décembre, au milieu de violents combats avec des groupes terroristes palestiniens. Les quelques civils retournant dans les ruines de la ville indiquent ne plus voir de véhicule militaire dans les rues. Les bombardements israéliens pleuvent continuellement sur Beit Hanoun[23],[24].
Selon d'anciens habitants retournés sur les lieux après le retrait des forces israéliennes, « toutes les structures sont détruites », et ils décrivent la majeure partie de Beit Hanoun comme étant « rasée »[25].
Le 26 décembre, le Hamas poursuit ses attaques dans la zone menant des opérations de maintien à l'aide d'engins explosifs improvisés[26].
Le , les brigades Al-Qods tirent une salve de roquettes depuis Beit Hanoun vers le sud d'Israël alors que des militants palestiniens commencent à infiltrer les zones où Tsahal opérait précédemment dans le nord de Gaza[27].
Le 9 mars, le bataillon Netzah Yuhda (143e division) de la brigade Kfir de Tsahal opère dans la ville, ciblant les combattants palestiniens revenus depuis le précédent retrait de Tsahal[10].
Le 4 avril, la 7643e brigade Gefen (division de Gaza) et le bataillon Netzah Yehuda (brigade 900, 99e division de réserve) continuent les combats à Beit Hanoun et annoncent la mort d'un commandant de compagnie du Hamas[28].
Le 23 mai, Tsahal annonce avoir tué Hussein Fayyad, le commandant du bataillon du Hamas dans un tunnel à Jabaliya dans le cadre d'une offensive antiterroriste dans la zone[29]. Celui-ci réapparait en vie en 2025 après l'accord de cessez-le-feu[30].
Le 31 mai, l'armée israélienne annonce se retirer de Beit Hanoun et de toutes les zones du nord de Gaza après 20 jours de bataille à Jabaliya[1].
Durant l'automne 2024, l'armée israélienne mène une nouvelle offensive pour obliger les habitants à abandonner la ville, leur ordonnant de partir vers le sud de la bande de Gaza[31].