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Nouvel Art Slovène (NSK) (Depuis 1991) Neue Slowenische Kunst (de) | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Territoire revendiqué | « Dans le temps, sans territoire physique et sans frontières nationales, un état d'esprit » |
Statut politique | Micronation artistique globale |
Gouvernement | Mouvement artistique |
Sans dirigeant | |
Divers | |
Devise | « État dans le temps, état sans territoire physique et sans frontières nationales, état d'esprit » |
Sources | |
(en) Site officiel | |
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Le Neue Slowenische Kunst (« Nouvel Art Slovène » en allemand), souvent raccourci en NSK, est un collectif d'art politique slovène. Apparu en 1984, il est connu pour son esthétique inspirée des régimes totalitaires et des mouvements nationalistes.
Le NSK est une entité regroupant sous le même nom générique plusieurs groupes d'artistes slovènes :
Les œuvres NSK sont inspirées par l'esthétique des régimes totalitaires et des mouvements extrémistes et nationalistes. Les artistes NSK se réapproprient souvent les aspects du « kitsch totalitaire », dans un style marqué par l'influence dadaïste, juxtaposant souvent ensemble les symboles d'idéologies politiques opposées[1].
Par exemple, une affiche du NSK de 1987 créa un scandale en remportant le concours pour la célébration yougoslave du Jour de la jeunesse (et la naissance de l'ancien président Tito) : l'affiche du NSK reprenait une affiche des années 1930 de l'artiste nazi Richard Klein (en), remplaçant simplement les symboles nazis (drapeau, aigle) par les symboles du socialisme[2].
En 1991 se constitue « l'État NSK », une micronation, un « état dans le temps, état sans territoire physique et sans frontières nationales, état d'esprit »[3]. Cette entité, non reconnue par la Communauté internationale, délivre des documents officiels, notamment des passeports, et, le temps de performances artistiques, déclare certains lieux territoires de l'État NSK. Durant le siège de Sarajevo (1992-1996), les passeports NSK auraient permis à plusieurs centaines de personnes de fuir la ville[1].
Cette entité maintient des « ambassades » dans différents pays d'Europe.
Depuis le Premier Congrès des Citoyens du NSK qui se déroula du 21 au à la Haus der Kulturen der Welt à Berlin, où 32 citoyens délégués venus des quatre coins du monde (Israël, Europe, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Nigeria, etc.), encadrés par 4 modérateurs, se réunirent pour établir les bases d'un État global ayant l'art comme axe central ; des actions concrètes sont entreprises, et c'est ainsi que le premier « NSK Rendez-Vous » a eu lieu à Lyon, le , autour d'une conférence d'Alexei Monroe. Ce dernier a notamment pu revenir sur les critères de citoyenneté, l'histoire et le but du NSK et de Laibach, apportant un éclaircissement non négligeable sur leurs positions philosophiques, politiques, et artistiques au cours d'une longue interview pour le Captain Spaulding's Bizarre Freaky Circus (en)[4], l'émission de Rob Zombie. Un autre « NSK Rendez-Vous » a eu lieu le mois suivant, cette fois-ci à Londres, où les citoyens du NSK ont pu se réunir pour réfléchir à l'avenir de l'État virtuel.
En 2017, NSK a ouvert un pavillon à la Biennale de Venise[5] faisant déclarer, lors de son inauguration, au philosophe et ambassadeur Slavoj Žižek que « l'unicité de NSK réside dans l'idée d'un "état sans état" »[6].