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Le Mouvement de la Tehia (ou Té'hiya) 1880-1920) est un courant culturel et politique juif né en Europe orientale (Pologne, Russie) né en réaction au Mouvement de la Haskala. Il a été facilité par le fait que les Juifs y constituaient une nationalité parmi d'autres et avaient maintenu leurs langues (yiddish mais aussi hébreu).
Rejetant les idéaux d'universalisme et d'acculturation de la Haskala, le Mouvement de la Tehia (hébreu : תחיה, renouveau),a prôné un nationalisme juif notamment culturel. Il a est né dans un contexte marqué par :
L'historien Simon Doubnov (1860-1941) avait une approche distincte des mouvements idéologiques juifs de son époque: l'autonomie culturelle du peuple juif qu'il préconisait l'éloignait à la fois de la Haskala, du Sionisme, du Bundisme et de l'assimilationnisme. Quoique admirateur des Lumières et partisan des droits civiques et nationaux des Juifs, il revendique une autonomie culturelle dans la diaspora. Ahad Haam (1856-1927) a estimé que l'existence de la culture juive était menacée par l'assimilation; il estimait que le foyer national juif pouvait être un refuge culturel pour une minorité (se séparant ainsi du sionisme politique). Cette doctrine, dite "autonomisme juif", a été adoptée par des partis juifs tels que le Folkspartei (Parti du peuple Juif) notamment fondé après les pogroms de 1905 par Simon Dubnov (paticipant à des élections en Pologne et en Lituanie). Après la Shoah cette doctrine a pratiquement disparu de la philosophie juive.
Ne pas confondre avec le parti politique israélien Tehiya co-fondé en 1979 par Gueoulah Cohen[1] qui quitta le Likoud en désaccord avec les Accords de Camp David (1978). Ce parti de droite s'est d'abord appelé Banai, puis a été renommé Tehiya-Banai, puis Tehiya.