Dans cet article, nous explorerons les différents aspects liés à Mort et funérailles d'Hassan II et son impact sur la société contemporaine. Depuis ses débuts jusqu'à aujourd'hui, Mort et funérailles d'Hassan II a joué un rôle crucial dans divers domaines, influençant la façon dont nous percevons le monde qui nous entoure. Au fil de ces pages, nous analyserons son évolution, ses multiples facettes et sa pertinence dans le contexte actuel. A travers des entretiens avec des experts, des recherches récentes et des exemples concrets, nous plongerons dans l'univers de Mort et funérailles d'Hassan II pour comprendre son importance et ses possibles implications dans le futur.
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La mort d'Hassan II, roi du Maroc depuis 1961, survient le au CHU Ibn Sina à Rabat, deux semaines après ses 70 ans, des suites d'une maladie cardiaque. Hassan II est enterré le au mausolée Mohammed-V à l'issue d'une prière funéraire. Son décès suscite un deuil national au Maroc, où il est remplacé par son fils aîné Mohammed VI.
Contexte
En 1995, lors d’une visite à New York aux États-Unis, Hassan II souffre d'une maladie respiratoire et est hospitalisé en urgence. Ses médecins lui ont alors conseillé d’arrêter de fumer. Le roi insiste notamment de ne pas aller se faire soigner hors du Maroc, à la différence de Hussein de Jordanie, qui se fait hospitaliser plusieurs fois aux États-Unis lors de ses derniers ans. En avril 1999, trois mois avant sa mort, il déclare : « Je ne suis pas comme lui. Je n’irai pas en avion de capitale en capitale, d’hôpital en hôpital, Hassan n’est pas Hussein »[1],[2],[3],[4].
Le à 3 h 50 (TU), ressentant un syndrome grippal, le roi téléphone à son oto-rhino-laryngologiste pour lui demander de passer le voir « vers huit heures »[4],[8]. Dix minutes plus tard, il commence à ressentir un dérèglement de son rythme cardiaque, ce qui suscite son transport à la clinique du Palais royal vers 8 h[7],[8]. Son état de santé n'étant pas encore préoccupant, il est ensuite placé en observation médicale et répond normalement au traitement[7],[6],[9].
Vers 12 h, le roi tombe dans le coma des suites d'un infarctus du myocarde, alors qu'il vient d'être transféré au CHU Ibn Sina[7],[6],[9]. Son fils aîné, le prince héritier Sidi Mohammed, téléphone au Premier ministre Abderrahmane Youssoufi et à son cousin, le prince Moulay Hicham (se trouvant à Paris), pour communiquer l'état de santé déclinant de son père[4],[1].
Mort
À 16 h 30, le roi Hassan II est déclaré mort[10],[6]. Après que les chaînes nationales de télévision et de radio ont diffusées le Coran[11],[9], c'est par la voix du prince héritier que le décès du roi est annoncé à 20 h 40[10]. Plus tard dans la soirée, vers 22 h, Sidi Mohammed assiste à un conseil de famille rassemblé au Palais royal, qui lui proclame le roi Mohammed VI, son frère cadet lui remplaçant comme prince héritier. Cet événement, qui comprend une bay'a, est assisté par les conseillers royaux, les oulémas et les membres de la famille royale et du gouvernement[4],[7],[10],[11],[12].
La prière funéraire d'Hassan II est fixée au , reportée par un jour en raison de l'assistance de plusieurs dignitaires étrangers[13], suivant une réunion du gouvernement Youssoufi pour planifier le programme des obsèques[12],[14].
Le programme commence à 15 h, lorsque son cercueil, reposant auparavant dans la salle principale du Palais royal, est placé sur un semi-chenillé militaire pour faire une procession au mausolée Mohammed-V, lieu de sépulture de son père. Le roi Mohammed VI et le prince héritier Moulay Rachid dirigent le cortège, suivi par l'ensemble des dignitaires étrangers présents à la cérémonie[15],[13],[16]. Après l'arrivée du cercueil, une congrégation se forme au pied de la tour Hassan pour exécuter la prière Asr (3ème prière de la journée), suivie de la prière funéraire. Au terme de ce service, les dépouilles du roi sont inhumées au mausolée[13],[15].
Les funérailles sont diffusées en direct sur TVM et sur plusieurs chaînes étrangères. Environ 45 pays sont représentés, dont 36 qui envoient leurs chefs d'État ou de gouvernement.
Le gouvernement marocain décrète une période de quarante jours de deuil national, les drapeaux étant mis en berne aux toutes les institutions publiques et semi-publiques et aux missions diplomatiques marocaines à l'étranger[29],[30],[12]. Des centaines de milliers de Marocains bordent la route du cercueil royal au cours des funérailles, nécessitant un rassemblement de la majorité des 37 mille policiers du royaume à Rabat[31]. La bourse et les services publics rouvrent deux jours après la mort d'Hassan II, malgré le deuil national qui poursuit[32]. Le , le roi Mohammed VI annonce la fin de la période de deuil national.
Réactions au Front Polisario
Le Front Polisario, engagé dans la guerre du Sahara occidental avec le Maroc entre 1975 et 1991, exprime qu'Hassan II« reste dans les mémoires pour avoir gouverné le territoire contesté avec une oppression impitoyable »[33]. Son dirigeant, Mohamed Abdelaziz (aussi président de la République arabe sahraouie démocratique), adresse le roi Mohammed VI directement et qualifie la mort d'Hassan II d'« une nouvelle tragique qui nous a profondément affligé »[34].
Réactions internationales
Plusieurs États arabes décrètent une période de deuil national à la suite du décès d'Hassan II[31].
Algérie : Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qualifie le roi d'une « source d'une grande tristesse pour moi personnellement et pour la majorité des Algériennes et des Algériens fiers du patrimoine commun entre l'Algérie et le Maroc »[35].
Égypte : Le président de la République, Hosni Moubarak, exprime sa « profonde tristesse » à la perte d'un « frère, ami et compagnon d'armes »[35].
États-Unis : Le président Bill Clinton exprime qu'Hassan II eut « de courage et d'une volonté d'épouser le changement »[31].
France : Jacques Chirac, président de la République se trouvant au Nigeria pour une visite officielle, exprime ses condoléances aux Marocains, remémorant « un homme qui aimait notre pays et qui aimait les Français ». Le Premier ministre Lionel Jospin a quant à lui exprimé sa « solidarité » en son nom même et en celui du gouvernement, en qualifiant Hassan II d'un « homme de culture et de dialogue » ayant fait « le choix de la démocratie et du progrès »[36].
Monaco : Le prince Rainier III et le prince héréditaire Albert expriment leurs condoléances au roi Mohammed VI[26].
Palestine : Yasser Arafat, président de l'Autorité palestinienne, rend hommage aux politiques du roi « en faveur du peuple palestinien et de son droit d'établir un État indépendant avec Jérusalem pour capitale », avant d'annuler une réunion des dirigeants palestiniens à Gaza[35]. Le gouvernement palestinien décrète trois jours de deuil officiel[29].
Royaume-Uni : La reine Élisabeth II exprime ses condoléances dans un message envoyé au roi Mohammed VI[21], tandis que le Premier ministre Tony Blair salue Hassan II pour « son dévouement et son courage »[33].
Russie : Le président Boris Eltsine qualifie Hassan II de « dirigeant sage qui travailla sans relâche pour la paix »[33].
Soudan : Le président Omar el-Bechir se remémore d'un « frère, ami et messager de paix entre les nations » et « symbole de modération dont tous recherchaient le soutien »[35].
Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies, affirme que le roi défunt « fit du Maroc lui-même un pont de compréhension et de coopération entre l'Europe et l'Afrique, le Nord et le Sud, l'Est et l'Ouest »[37]. Le , l'Assemblée générale des Nations unies se réunit pour rendre hommage à Hassan II et pour observer une minute de silence[38].
↑ abcde et fPanafrican News Agency, « Morocco: World Leaders In Rabat To Attend Funeral Of Hassan », AllAfrica, Dakar, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
↑ a et b« Funeral Becomes Forum for Peace Talk », The Washington Post, (lire en ligne, consulté le )
↑(de) « Marokko: Trauerfeier für König Hassan II. », Der Spiegel, (ISSN2195-1349, lire en ligne, consulté le )