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En linguistique, un monème est la plus petite unité porteuse de sens. On lui préfère aujourd'hui le terme morphème, dont il est proche par le sens dans les développements du linguiste français André Martinet (1908-1999). Selon ce dernier[1], le terme monème aurait été lancé par Henri Frei.
Il s'agit ainsi d'une entité abstraite développée par Martinet pour rendre compte de sa notion de double articulation des unités constitutives de la langue. Les monèmes y sont des unités de première articulation qui possèdent forme et sens. Ceux-ci ne coïncident pas toujours avec un mot.
Par exemple, dans mangeais, on peut retrouver deux unités de sens distinctes : l'action de manger et l'indication d'une temporalité. On distingue donc dans ce mot deux monèmes : mange et ais. Martinet appelle les unités de deuxième articulation les phonèmes, qui désignent les plus petites unités de son qui forment les monèmes.
Dans son ouvrage Syntaxe générale [1], Martinet reconnaît que ce n'est pas « sans appréhension et sans de longues hésitations » qu'il a finalement préféré le terme de monème à celui, bien plus courant, de morphème pour désigner « les unités de base de la syntaxe telles que nous la concevons ici ». Il avance deux arguments principaux pour l'utilisation de monème :
Dans son ouvrage sur la glossématique, Louis Hjelmslev utilise le terme de glossème pour désigner le monème ou morphème.