Malcolm de Chazal

Malcolm de Chazal Données clés
Naissance 12 septembre 1902
Vacoas, Drapeau de Maurice Maurice
Décès 1er octobre 1981 (à 79 ans)
Curepipe, Maurice
Activité principale poète, écrivain et peintre
Auteur
Langue d’écriture française

Malcolm de Chazal, né à Vacoas, Île Maurice, le 12 septembre 1902 et mort à Curepipe le 1er octobre 1981, est un poète, écrivain et peintre mauricien.

Biographie

Il est né à Vacoas, à l'île Maurice, le 12 septembre 1902. Il descend d'une famille d'origine auvergnate mais vivant sur l'Île Maurice depuis 1760,. Le frère de l'un de ses ancêtres (Aimé Chazal), un certain François de Chazal de la Genesté, est rosicrucien, à la fin du XVIIIe siècle. Lui-même a une vision du monde très empreinte de mysticisme et certainement influencée par la formation reçue à l'Église de la Nouvelle Jérusalem qui suit les principes de la pensée swedenborgienne. À l'âge de seize ans (en 1918), il accompagne son frère à Bâton-Rouge en Louisiane et il y étudie les techniques de l'industrie sucrière. Il en ressort diplômé en 1924 en tant qu'ingénieur agronome spécialisé en technologie sucrière.

Après avoir travaillé quelques mois à Cuba, il rentre sur son île natale en 1925. Il travaille quelques années dans l'industrie sucrière puis dans celle du textile obtenu à partie d'aloès. Mais il a du mal à s'entendre avec sa hiérarchie dans ces industries. Il quitte alors ce secteur et devient fonctionnaire du service des télécommunications de 1937 jusqu'à sa retraite en 1957.

Son passage dans l'industrie sucrière et textile le pousse à écrire des ouvrages d'économie politique dans les années 1930. Puis, à partir de 1940, ses interrogations personnelles le mènent à écrire des ouvrages de Pensées,, puis des textes de nature philosophique. Sur le plan littéraire, il est surtout connu pour Sens-plastique, publié en France chez Gallimard en 1948, accompagné d'une préface de Jean Paulhan qui écrit à propos de l'ouvrage : « un art qui mérite, je pense, le nom de génie. Ce nom, et aucun autre »,. Encensé dans un premier temps par les surréalistes à la recherche d'un second souffle, notamment par André Breton, Malcolm de Chazal a cependant toujours refusé d'être caractérisé comme étant un surréaliste comme l'avait proposé André Breton.

Il s'exprime également par une peinture abondante au style naïf, ou faussement naïf. Les thèmes en sont mauriciens : villages de pêcheurs, végétations, oiseaux, etc... Il est l'auteur d'un grand nombre de gouaches qui se trouvent aujourd'hui dans des collections privées mauriciennes, sud-africaines ou françaises.

Malcolm de Chazal meurt à Curepipe le 1er octobre 1981,.

Généalogie

Sources : Laurent Beaufils, Malcolm de Chazal, Paris, 1995, p. 11-14, Noël Regnard, Filiations mauriciennes, Port-Louis, 1975, p. 150, no 84.

Publications

Œuvres

Livres d'éditeurs

Traductions

Études et essais

Productions audiovisuelles

Notes et références

Notes

  1. Parente de Charlotte Corday.
  2. Les Pensées I à VII ont été re-publiés aux éditions Exils, avec une préface de Jean Paulhan et un avant propos d'Éric Meunié, 1999.

Références

  1. Alain Bosquet, « Malcom de Chazal. Un visionnaire lyrique », Le Monde,‎ 5 octobre 1981 (lire en ligne)
  2. « Malcolm de Chazal », sur Evene / Le Figaro
  3. « Malcolm de Chazal », sur île en île
  4. J. M. G. Le Clézio, « Malcolm de Chazal, poète sous tension », Le Monde,‎ 6 octobre 2011 (lire en ligne)
  5. Gaëtan Picon, Panorama de la nouvelle littérature française, Gallimard, 1949, p. 176

Bibliographie

Voir aussi

Liens externes