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Artiste | |
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Date |
– |
Type |
peinture |
Technique | |
Dimensions (H × L) |
38 × 46 cm |
Propriétaires | |
No d’inventaire |
63, BU 0063 |
Localisation |
Le Suicidé est un tableau peint par Édouard Manet entre et . Il fait partie de la collection Emil G. Bührle, à Zurich, en Suisse.
Le tableau représente un homme en tenue de soirée, gisant sur le bord d'un lit, du sang s'écoulant d'une blessure par balle à son abdomen. Il tient un revolver de la main droite, indiquant qu'il vient de se suicider.
Ce qui a inspiré Manet pour ce tableau n'est pas clair. Il pourrait s'agir du suicide par pendaison de son jeune assistant Alexandre, en ou , ou bien d'un article d'Émile Zola[1] à propos du suicide par balle de Jules Holtzapffel en [2]. Bien que Manet ait abordé occasionnellement le thème de la mort dans son œuvre, la manière dont il le fait ici est assez atypique[3].
La date à laquelle le tableau a été peint n'est pas connue avec certitude[4],[5] ; certains auteurs[6],[7],[8] donnent et d'autres[5],[9] donnent .
Manet a fait don du tableau en pour une vente aux enchères organisée par le peintre Pierre Franc-Lamy au profit du compositeur Ernest Cabaner, alors au sanatorium[10].
Le tableau a appartenu à Paul Durand-Ruel, à Auguste Pellerin, et au baron Hatvany[11], avant d'entrer en dans la collection E.G. Bührle.
Adolphe Tabarant décrit ce tableau comme un « incident de palette »[9]. Pour d'autres, il met en évidence que Manet, dans son œuvre tardive (il est mort deux ans après avoir achevé la toile), « vit dans la figure de l'artiste un symbole moderne de la passion, transformant l'artiste en une figure du Christ »[12]. Selon Georges Bataille, le tableau « manifeste clairement un désir de nier — ou de surmonter — l'horreur et de la réduire à la naïveté de la lumière »[13].