Le Corsaire (Berlioz)

Dans cet article, nous explorerons Le Corsaire (Berlioz) en profondeur, en analysant son impact, sa pertinence et son influence dans divers domaines. Le Corsaire (Berlioz) est devenu un sujet d'intérêt croissant dans la société actuelle, générant un débat et une réflexion sur ses implications. Tout au long de ces pages, nous examinerons les multiples aspects entourant Le Corsaire (Berlioz), depuis son origine et son développement jusqu'à son évolution dans le temps. De plus, nous analyserons son lien avec d’autres phénomènes et son rôle dans le façonnement du monde actuel. Nous espérons que cet article servira de point de départ à une réflexion plus approfondie sur Le Corsaire (Berlioz) et ses implications dans la vie quotidienne.

Le Corsaire
op. 21 (H 101)
Page de titre de la partition éditée.
Page de titre du conducteur (première édition, Richault).

Genre ouverture
Musique Hector Berlioz
Effectif orchestre symphonique
Durée approximative min 30 s
Dates de composition 1844/1851 (rév.)
Dédicataire James William Davison (en)
Création
(version rév.)
Paris, Cirque-Olympique des Champs-Élysées
Brunswick (version rév.)
Interprètes Hector Berlioz (dir.)

Le Corsaire op. 21 (H101) est une ouverture d'Hector Berlioz, dédiée à James William Davison (en), et créée dans sa première version le à Paris au Cirque-Olympique des Champs-Élysées.

La première version, tout d'abord appelée Ouverture la Tour de Nice, fut composée entre août et novembre 1844 à Nice. Insatisfait, Berlioz remania l'œuvre après sa création jusqu'en 1851, la renomma Le Corsaire rouge, qui est une traduction du titre The Red Rover, de James Fenimore Cooper[1]. Il devait finalement diriger la seconde version, avec son titre définitif, Le Corsaire, le à Brunswick.

Sa durée d'exécution est d'environ 8 minutes 30[2].

Orchestration

Le Corsaire est écrit pour orchestre symphonique.

Instrumentation du Corsaire
Cordes
premiers violons, seconds violons, altos,

violoncelles, contrebasses.

Bois
2 flûtes,

2 hautbois,

2 clarinettes en ut, 2 bassons.

Cuivres
2 cors en ut, 2 cors en fa,

2 trompettes en ut, 2 cornets en si bémol, 3 trombones, tuba.

Percussions
timbales,

2 tambourins, triangle, cymbales.

Notes et références

  1. Jacques Barzun, dans son ouvrage, Berlioz et le siècle romantique (1969), indique qu'il ne s'agit sûrement pas d'une traduction du Red Corsair de Lord Byron, comme certains critiques ont voulu le prétendre. Cooper, qui était un des auteurs de prédilection de Berlioz, mourut en 1851, alors que le musicien reprenait la partition de La Tour de Nice. Il est probable que Berlioz relut le livre en cette circonstance, et lui donna ce titre encore provisoire en hommage à l'auteur.
  2. Tranchefort 1996, p. 98.

Sources

  • Livret de présentation du CD Berlioz (traduction Elisabeth Rhodes, 1987) : Symphonie Fantastique, Ouvertures Le Corsaire et Le Carnaval romain, Orchestre symphonique de Boston, Charles Munch (dir.), 1958, rééd. 1988, RCA.
  • François-René Tranchefort, « Hector Berlioz », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique symphonique, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », (1re éd. 1986), 896 p. (ISBN 2-21301638-0), p. 88-99.

Liens externes