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La Tourasse | ||||
La pile gallo-romaine. | ||||
Localisation | ||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | |||
Département | Lot-et-Garonne | |||
Commune | Aiguillon | |||
Protection | ![]() |
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Coordonnées | 44° 17′ 22″ nord, 0° 20′ 24″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : France
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La Tourasse est une probable pile funéraire romaine située à Aiguillon, en Lot-et-Garonne.
Ce monument cylindrique, en forme de tour haute de cinq mètres est cependant largement tronqué ; il est parementé en petit appareil de moellons calcaires. Il est érigé à proximité d'une nécropole gallo-romaine et certainement au bord de la voie romaine d'Agen à Bordeaux.
La Tourasse fait l'objet d'un classement sur la première liste des monuments historiques français établie en 1840.
Dans son environnement antique, la Tourasse se trouve sur un site de basse terrasse, à la jonction de deux voies anciennes, l'une suivant la vallée du Lot et l'autre reliant Burdigala (Bordeaux) à Aginnum (Agen) en amont immédiat du confluent du Lot et de la Garonne[1],[2]. Le monument semble être desservi par une petite voie qui le relie au réseau routier plus important[3]. Sous l'Empire romain, Aiguillon se développe au nord-est du site de la Tourasse sur une superficie d'au moins cinq hectares ; c'est une agglomération secondaire de la civitas des Sotiates[4].
Dans la géographie moderne de la commune, la Tourasse est située au sud du centre-ville d'Aiguillon, à l'extrémité de l'avenue du 11 Novembre 1918 et de l'avenue du Maréchal-Joffre.
La date d'édification de la Tourasse n'est pas connue mais le contexte archéologique dans lequel elle se situe suggère une construction du Haut-Empire romain[5].
Mentionnée sous le nom erroné de « la Lugosse » sur la carte de Cassini, plusieurs fois citée au XVIIIe siècle, dessinée de manière approximative en 1842[6], la pile est décrite pour la première fois en 1859 par Jean Florimond Boudon de Saint-Amans dans l'Essai sur les antiquités du département de Lot-et-Garonne[1].
Les campagnes de fouilles réalises à proximité de la Tourasse au XIXe siècle révèlent la présence d'un copieux mobilier archéologique, dont des monnaies allant du règne d'Auguste à celui de Constantin Ier, mais également des ossements et des urnes probablement funéraires[7].
Elle fait l'objet d'un classement sur la première liste des monuments historiques français[8],[9].
Ce monument bénéficie d'une restauration en 2001[10], après avoir été libéré d'une construction moderne qui prenait appui sur lui depuis plus d'un siècle et demi ; il figure désormais au sein d'un jardin d'agrément[11].
Ce monument antique, tel qu'il se présente à l'époque contemporaine, est une tour cylindrique de 5 mètres de hauteur pour 9 mètres de circonférence. Il s'agit d'un édifice massif constitué d'un noyau en blocage de pierres liées au mortier, encore partiellement recouvert d'un parement en petit appareil de moellons calcaires réguliers[5],[12]. Il n'est pas possible de déterminer la nature du couronnement de la Tourasse à son origine, car le monument a perdu sans doute plus de la moitié de sa hauteur[1].
La fonction de la Tourasse a longtemps été discutée ; elle le reste. Archéologues et historiens en ont fait une borne marquant la limite de territoires ou une borne milliaire, un édifice voué à Mercure[13], un poste militaire contrôlant le confluent, une tour de signaux[14]. Il semble plus probable qu'il s'agisse d'un monument lié à la présence d'un habitat antique ou d'une pile funéraire rattachée à une nécropole[9],[15], même si sa forme cylindrique est inhabituelle et que des archéologues réfutent cette hypothèse dans les années 1990[5],[16]. Les dernières fouilles conduites à proximité de la Tourasse en 2018 semblent en effet confirmer que le monument est associé à un complexe funéraire dont la nature et l'étendue exactes restent à déterminer[17].
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