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L'Enchanteresse de Florence | ||||||||
Auteur | Salman Rushdie | |||||||
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Genre | Roman | |||||||
Version originale | ||||||||
Langue | Anglais | |||||||
Titre | The Enchantress of Florence | |||||||
Version française | ||||||||
Éditeur | Plon | |||||||
Date de parution | avril 2008 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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L’Enchanteresse de Florence (titre original : The Enchanteress of Florence) est le neuvième roman de l’auteur britannique d’origine indienne Salman Rushdie publié en avril 2008. Il s’intéresse à la période de la Renaissance et aux liens entre Orient et Occident.
L’histoire commence à la cour de l’empereur Akbar à Fatehpur Sikri, en Inde, au XVIe siècle. Un étranger, blond, vêtu d’une insolite veste multicolore se déplaçant sur un char à bœufs, prétend être porteur d’un grand secret qu’il ne peut révéler qu’au Grand Moghol lui-même.
Cet homme mystérieux, qui se fait appeler Mogor Dell’Amor - ou encore Ucello di Firenze, ou Niccolo Vespucci - prétend alors être l’oncle d’Akbar, et se lance dans le récit de l’histoire de celle qu’il dit être sa mère, Qara Köz, l’enchanteresse de Florence, une princesse moghole rayée de l’histoire officielle. Il conte alors à l’Empereur le périple de cette femme hors du commun à travers l’empire Moghol, l'empire Ottoman, la Florence des Médicis et le Nouveau Monde. Cette dernière, considérée tour à tour comme une sainte ou une sorcière, aurait possédé le pouvoir d’envouter par sa seule beauté et de tenir le monde sous son emprise grâce à un puissant enchantement. Son destin se lie à celui de trois amis florentins, Nino Argalia, Niccolo Il Machia (Nicolas Machiavel), et Ago Vespucci, cousin d’Amerigo Vespucci, dispersés par les épreuves de la vie.
La conception de ce roman a demandé selon les mots de l'auteur des années et des années de lectures et recherches historiques[1]. Fort des récits de plusieurs européens vers l’Inde, il imagine un voyage inverse, celui d’une femme vers l’Occident[2].
La description de l’héritière Moghole frappée de damnatio memoriae, Qara Köz, aussi appelée Angelica, est inspirée de la princesse orientale du même nom dans Roland Furieux, de L’Arioste.
La majorité des personnages proviennent du fruit de ses recherches : l’Empereur Akbar ainsi que l’ensemble de sa cour et de sa famille, les sultans Ottoman Mehmed, Bayezid et Selim, les florentins Nicolas Machiavel, Amerigo Vespucci, et les ducs Guiliano et Lorenzo de Medicis le condottiere Andrea Doria ou le prince de Valachie Vlad III, dit « l’Empaleur ».
Salman Rushdie explique le choix de cette période par les grands thèmes qu’elle permet d’aborder (la tyrannie, l’innovation, le développement artistique, le changement culturel) mais aussi par les parallèles qui peuvent être faits avec l’époque contemporaine[2].
Une bibliographie détaillée est présente à la fin du livre[3].
L’Enchanteresse de Florence, Plon, 2008 (The Enchanteress of Florence, Penguin Randam House, 2008), trad. Gérard Meudal (ISBN 978-2-07-039905-5).