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Akbar | |
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Titre | |
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Empereur moghol | |
– (49 ans, 8 mois et 16 jours) |
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Prédécesseur | Humâyûn |
Successeur | Jahângîr |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Amarkot |
Date de décès | (à 63 ans) |
Lieu de décès | Fatehpur-Sikrī |
Sépulture | Mausolée d'Akbar |
Père | Humâyûn |
Mère | Hamida Banu Begum |
Conjoints | Salima Sultan Begum Ruqaiya Sultan Begum Mariam uz-Zamani |
Enfants | Jahângîr Khanum Sultan Begum Murad Prince Daniyal Aram Banu Begum Shakr-un-Nissa Begum |
Religion | Islam sunnite |
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Jalâluddin Muhammad Akbar (en arabe : جلال الدين محمّد أكبر, Jalālu d-Dīn Muḥammad ʾAkbar), né le 1542 à Amarkot et mort le à Āgrā, est un empereur moghol. Son règne, qui correspond à l'apogée de l'Empire moghol, est marqué par d'importantes réformes administratives et une tolérance religieuse qui renforcèrent l'unité de son empire. Ses contributions à l'art et à l'architecture firent rayonner la culture moghole dans toute l'Asie du Sud.
Akbar est né au sein d'une dynastie cultivée[1], et quatre tuteurs ont tenté, sans succès, de lui apprendre à lire[1]. Une raison possible est qu'il ait été dyslexique, ce qui pourrait expliquer par ailleurs sa capacité mémorielle très élevée[1].
En 1556, il succède à son père Humâyûn à la tête du petit royaume musulman que ce dernier a regagné à la fin de sa vie après son exil en Perse[2]. Il est âgé alors de 14 ans et son tuteur Bairam Khân va assurer sa régence. Grâce à son aide et celle de ses troupes, Akbar remporte, la même année, la bataille de Pânipat sur les troupes au service des Afghans du Bihar.
Il décide en 1560 de se libérer de la tutelle de Bairam Khân et met fin à sa régence. Dorénavant, Akbar règne en maître incontesté sur le Nord de l'Inde.
Akbar agrandit son empire en faisant la conquête du Gujarat en 1573, du Bengale en 1576, du Sind en 1590, de l'Orissa en 1592 et du Balouchîstân en 1594. Au décès de son frère Hakîm, roi de Kaboul, en 1585, il hérite du Cachemire. Il se lance ensuite à la conquête du Sud de l'Inde.
Akbar fait preuve d'un grand talent d'administrateur et continue le travail de réorganisation commencé par Sher Shâh Sûrî, qui avait chassé son père hors de l'Inde. Il divise son territoire en 15 provinces, avec à la tête de chacune un gouverneur militaire, le Nawâb Nazîm, et un administrateur civil, le Dîwân qui en contrôle les finances. Il établit un impôt sur les terres agricoles correspondant au tiers de la valeur de la récolte. Tolérant en matière de religion, il abolit, en 1563, la jiziya, l'impôt levé en terre d'islam sur les non-musulmans, les taxes sur les pèlerinages ; il épouse une princesse hindoue, Jodha Bai, la fille du râja d'Amber Bihârî Mal, mère de son fils et successeur Jahângîr, et accueille des hindous dans son administration et ses armées, ce qui lui vaudra des alliances avec les royaumes rajputs.
À partir de 1561, il réforme l’administration de l’Empire. Il charge l’eunuque Itimad Khan (Khwaja Malik I'timad Khan) d’accroître les rentrées du pouvoir central aux dépens des gouverneurs de province. Pour réaliser la centralisation, Akbar doit mettre au pas les factions ethniques, les oulémas et enfin les clans centre-asiatiques. Le système de l’iqtâ est supprimé. L’administration peut prélever directement les impôts et payer en espèces les dignitaires de l’Empire. Devant une grande révolte provoquée par ces réformes, Akbar devra revenir en arrière dans les années 1580[3].
D'une grande ouverture intellectuelle et religieuse, il invite des représentants des grandes religions à débattre devant lui de questions religieuses. Des jésuites de Goa sont également invités[4]. De ces débats et recherches, il tire, en 1581, une religion de la lumière appelée Dîn-i-Ilâhî, idéologie religieuse syncrétiste empruntant à l'islam, au christianisme et surtout au jainisme. Il espérait promouvoir cette religion comme facteur unifiant de son empire. Il autorise à nouveau la construction de temples hindous mais interdit la satî, le suicide des veuves.
Pour célébrer sa victoire sur le Gujerat, il ordonne la construction (1569-1576) d'une nouvelle capitale à Fatehpur-Sikrî, près d'Āgrā[5], où il encourage un nouveau style architectural mélangeant influences musulmanes et hindoues. Akbar élabore un véritable rituel de cour. À Fatehpur-Sikrî, ses apparitions en public sont programmées et il traite les affaires courantes dans un hall ouvert à tous (cérémonie du darbar). Il fait de nombreuses réformes administratives et prend des mesures en faveur des paysans. Fatehpur-Sikrî est rapidement abandonnée car manquant gravement d'eau (1586). Il s'installe à Lahore, plus près de régions instables. Il attire des peintres en miniatures persans.
Les dernières années du règne d'Akbar sont marquées par les rébellions fréquentes de son fils Salim, le futur empereur Jahângîr. Il meurt à Āgrā le de dysenterie. Un superbe mausolée en marbre blanc et grès rouge élevé par son fils à Sikandra au nord-ouest de la ville, recueille sa dépouille. Sa tombe sera profanée par les Jâts, des agriculteurs révoltés, et ses restes dispersés.
Concubines :