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Kouign-amann | |
Kouign-amann de Douarnenez. | |
Lieu d’origine | Douarnenez ou Scaër (Bretagne) (non attesté) |
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Créateur | Ne peut être attesté (hypothèses les plus répandues : Yves-René Scordia ou Henri Postic) |
Date | 1860 (présumé) |
Place dans le service | Pâtisserie, dessert, cuisine de rue |
Température de service | Tiède |
Ingrédients | Farine, eau, levure, sel, beurre demi-sel, sucre et lait |
Mets similaires | Gâteau breton, crêpe bretonne, tarte au sucre, tarte au beurre, galette, galette des rois |
Classification | Cuisine bretonne |
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Le kouign-amann (/kwiɲaˈmɑ̃n/[1] ; pluriel en breton : kouignoù-amann, kouign signifiant « gâteau, tourte, motte», et amann, « beurre ») est une pâtisserie boulangère et une spécialité culinaire emblématique de la cuisine bretonne, originaire du Finistère en particulier, à base de pâte levée feuilletée, de beurre demi-sel et de sucre caramélisé.
Le kouign-amann est élaboré à partir de 40 % de pâte à pain, recouverte d'un mélange de 30 % de beurre demi-sel et 30 % de sucre, puis repliée en feuilletage et scarifiée de losanges sur la face supérieure.
Lors de la cuisson, le mélange beurre-sucre suinte à travers le feuilletage en caramélisant, conférant à cette spécialité une texture fondante à l'intérieur et croustillante à l'extérieur.
Les origines du kouign-amann ne peuvent être attestées.
Selon certaines sources, le kouign-amann aurait été inventé vers 1860 par le boulanger-pâtissier breton Yves-René Scordia (1828-1878), de Douarnenez[2],[3] : un jour de forte affluence, manquant de gâteaux, il aurait improvisé une recette à partir de pâte à pain, de sucre et de beurre, obtenant une pâtisserie consistante et compacte, mais succulente. À cette période, la farine faisait défaut alors que le beurre était abondant, d’où l’emploi d’éléments dans des proportions peu habituelles[réf. nécessaire] : 400 g de farine pour 300 g de beurre, 300 g de sucre.
D'après d'autres sources, cette pâtisserie aurait été inventée par Henri Postic, boulanger installé au carrefour de la rue du Capitaine-Pézennec et de la rue Jean-Jaurès à Scaër[4]. Sa fille aurait ensuite communiqué la recette à un boulanger de Douarnenez, qui se la serait appropriée.
D'autres hypothèses avancent que la recette serait antérieure[5]. Le chef étoilé Joseph Thorel évoque une tradition ancienne en Bretagne de beurrer et de sucrer les restes de pâte à pain, que la pâtisserie moderne se serait appropriée[6],[7]. De manière générale, le beurre est un aliment à part entière dans l'alimentation paysanne traditionnelle (et non une simple matière grasse comme aujourd'hui), en particulier en Bretagne car la région échappe à la gabelle ; les paysans bretons tendent ainsi à conserver les surplus de lait sous forme de beurre salé plutôt que sous forme de fromage comme on l'observe dans d'autres régions[8].
La popularisation du kouign-amann comme spécialité gastronomique bretonne s'inscrit dans une stratégie des acteurs publics et des acteurs du tourisme, à partir des années 1960, de promouvoir une identité touristique bretonne et un patrimoine régional ; la gastronomie (crêpes, galettes, kouign-amann, kig ha farz, etc.) est au cœur de ce mouvement[9]. Le kouign-amann fait ainsi partie de la "check-liste identitaire"[10] bretonne.
La ville de Douarnenez cultive néanmoins son image de berceau du kouign-amann : il existe une place du kouign-amann dans la ville, un concours annuel de kouign-amann y est organisé[11], les boulangers de la ville sont réunis dans une "association du véritable kouign-amann de Douarnenez"[12], des auteurs locaux publient des livres[13], etc. Certaines voix critiques évoquent d'ailleurs un processus de "cartepostalisation" de la ville[14].
Plusieurs actualités internationales attestent que le kouign-amann rencontre un intérêt relatif à l'international. La popularité de la pâtisserie gagne le Japon dans les années 1990 puis, dans les années 2000, les États-Unis[15], où une « Journée nationale du kouign-amann » est lancée le par une pâtisserie de San Francisco[16]. Le New York Times lui consacre un article en 2011, où il le qualifie de « pâtisserie la plus grasse de toute l'Europe »[17]. Le magazine Food & Wine (en) sélectionne le kouign-amann en 2018 dans sa liste des 40 meilleures recettes de tous les temps[18].