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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Katherine Murray Millett |
Nationalité | |
Formation |
St Hilda's College Université du Minnesota Université Columbia Cretin-Derham Hall High School (en) |
Activités |
Écrivaine, peintre, personnalité, artiste, pédagogue, photographe, sculptrice, féministe, réalisatrice de cinéma, feminist theorist |
Conjoint |
Fumio Yoshimura (en) (de à ) |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Mouvement | |
Distinctions |
La Politique du mâle, The Politics of Cruelty: An Essay on the Literature of Political Imprisonment (d) |
Katherine Murray Millett dite Kate Millett, née le à Saint Paul (Minnesota) et morte le à Paris, est une écrivaine féministe américaine.
Katherine Murray Millett naît à Saint Paul dans l'état du Minnesota. Elle est la fille de l'ingénieur James Albert Millett et l'enseignante et vendeuse d'assurances Helen Feely. Elle avait aussi deux sœurs, Sally et Mallory. Selon Kate Millett, elle avait peur de son père alcoolique qui la battait et qui abandonne la famille quand elle avait 14 ans, « les livrant à une vie de pauvreté distinguée » ; ce qui fut raconté dans le documentaire Three Lives[1]. Issue d'un héritage catholique irlandais, Kate Millett fréquenta les écoles paroissiales de Saint Paul tout au long de son enfance.
Kate Millett suit avec succès des études à l'université du Minnesota en 1956, puis à celle d'Oxford en 1958. En 1961, elle part pour le Japon d'où elle rentre en compagnie de Fumio Yoshimura, qu'elle épouse en 1965. Ils se séparent en 1985[2].
En 1970, elle soutient sa thèse à l'université Columbia. C'est sa thèse publiée qui la rend célèbre : Sexual Politics (La Politique du mâle) analyse le pouvoir patriarcal à travers la littérature occidentale. Elle souligne notamment le sexisme et l'hétérosexisme des œuvres de D. H. Lawrence, Henry Miller et Norman Mailer, qu'elle oppose à celle de Jean Genet, qui donne selon elle une vision plus nuancée des rapports entre les sexes et du genre[3],[4]. Cet essai, publié en tant que tel en 1970, est salué par la presse comme le premier livre féministe d’importance depuis la publication, en 1949, du Deuxième Sexe, de Simone de Beauvoir[5].
En 1971, elle achète une ferme à Poughkeepsie dans l'État de New York, qu'elle restaure pour en faire une communauté de femmes artistes, baptisée « Women's Art Colony Farm »[3],[6]. Certaines de ses œuvres, telles les romans Flying (En vol) et Sita, rendent compte sous le voile de la fiction de ses expériences homosexuelles avec des femmes[6]. En Iran relate son passage en Iran pour y soutenir les droits des femmes[6]. Elle est expulsée du pays[7].
En 1990, dans The Loony-Bin Trip, elle raconte son parcours d'arrêt du lithium dans le cadre de la Women's Art Colony Farm. A la lumière de ses internements en hôpital psychiatrique[8] et du jugement social porté sur les personnes psychiatrisées, elle propose une réflexion personnelle et politique sur le système psychiatrique.
Elle meurt le à Paris, en France d'un arrêt cardiaque, huit jours avant son 83e anniversaire, aux côtés de sa femme, la photojournaliste Sophie Keir[5],[9],[10].