Cet article est une ébauche concernant un homme politique uruguayen.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2016).
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
Juan José de Amézaga | |
Fonctions | |
---|---|
Président de la république orientale de l'Uruguay | |
1er mars 1943 – 1er mars 1947 (4 ans) |
|
Vice-président | Alberto Guani |
Prédécesseur | Alfredo Baldomir |
Successeur | Tomás Berreta |
Biographie | |
Nom de naissance | Juan José de Amézaga Landaraso |
Date de naissance | 28 janvier 1881 |
Lieu de naissance | Montevideo, Uruguay |
Date de décès | 21 août 1956 (à 75 ans) |
Lieu de décès | Montevideo, Uruguay |
Nationalité | uruguayenne |
Parti politique | Parti colorado |
Conjoint | Celia Álvarez Mouliá |
Profession | Juriste |
Résidence | Residencia de Suárez |
Présidents de la république orientale de l'Uruguay |
|
modifier |
Juan José de Amézaga (1881 - 1956) fut un professeur de droit et homme d'État uruguayen, membre du Parti colorado. Il fut président de l'Uruguay du 1er mars 1943 au 1er mars 1947.
Il représenta la ville de Durazno à la Chambre des députés de 1907 à 1915, avant d'être Ministre de l'industrie et ambassadeur auprès de la Société des Nations (SDN). Candidat du Parti colorado, il fut élu président en novembre 1942. Un référendum tenu le même jour permit de réintroduire certains éléments démocratiques qui avaient été supprimés depuis le coup d'État de Gabriel Terra en 1933.
Son mandat présidentiel entre 1943 et 1947 fut le premier à être entièrement constitutionnel depuis 1933 et fut marqué par le rétablissement des droits politiques. Son gouvernement, qui incluait des blancos indépendants, tel Eduardo Rodríguez Larreta aux Affaires étrangères, réforma également les droits sociaux: en 1943, un conseil salarial réunissant des représentants des employeurs, des syndicats et de l'État fut instauré pour la négociation et la fixation des salaires; un programme pour l'encouragement de la famille fut introduit; les travailleurs agricoles furent inclus dans le système de retraites. En 1945, le parlement uruguayen vota une loi qui accorda des congés payés à l'ensemble des travailleurs. En 1946 enfin, la condition des travailleurs agricoles fut encore améliorée et les femmes obtinrent l'égalité des droits.
En février 1945, l'Uruguay déclara la guerre à l'Allemagne et au Japon, mais n'envoya pas de troupes au combat.
En 1947, il céda la place à son successeur Tomás Berreta.