Jenneval

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Jenneval
Pierre-Louis Delaval, Portrait d'Hipolyte Louis Alexandre Dechet, dit Jenneval, 1821
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 29 ans)
BoechoutVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Œuvres principales

Hypolite Louis Alexandre Dechet[1], dit Jenneval, est un comédien et poète français né le à Lyon[1] et mort le à l'âge de 29 ans, au combat à Boechout lors de la bataille de Lierre, durant la guerre belgo-néerlandaise.

En effet, Jenneval est à Bruxelles lors du début de la révolution belge et, à l'instar d’autres français, il s'engage comme volontaire, dans le corps franc des chasseurs Chasteler. Il est resté célèbre pour être l'auteur des premières paroles de La Brabançonne, l'hymne national de la Belgique.

Biographie

Carrière artistique

Jenneval naît à Lyon dans la rue Peyrat[2].

Il joue d'abord sur scène à Ajaccio et à Marseille. En 1826, il est engagé au Théâtre de l'Odéon à Paris.

En 1828, engagé à la Comédie-Française, il joue dans Mérope (tragédie de Voltaire) et L'Étourdi (comédie de Molière).

Jenneval quitte Paris après les journées des 27, 28 et (les Trois Glorieuses qui mettent fin au règne de Charles X) pour rejoindre Bruxelles, où il est artiste au Théâtre de la Monnaie.

Révolution belge

Jenneval lisant ses premières paroles de La Brabançonne.

Jenneval se trouve à Bruxelles quand les premières émeutes de l'insurrection de 1830 dans les Pays-Bas méridionaux se déclenchent à la suite de la représentation de La Muette de Portici au théâtre de la Monnaie le soir du . Il suit le mouvement de la participation française à la révolution belge de 1830 et s'inscrit parmi les membres de la garde bourgeoise de Bruxelles, mise sur pied afin de maintenir l'ordre public. Il y écrit les premières version de La Brabançonne, le futur hymne national de la Belgique. Le premier texte est publié par L’Écho des Pays-Bas le et est mis en musique par François Van Campenhout pour être chanté pour la première fois le , de manière très symbolique, lors de la réouverture du théâtre de la Monnaie, par le ténor Jean-François Lafeuillade (nl), celui-là même qui était sur scène et chantait amour sacré de la Patrie lors du début des émeutes du .

Après les Journées de Septembre, il s’engage comme volontaire dans le corps franc des chasseurs Chasteler. Il participe dans un premier temps à dans des escarmouches autour de Vilvorde, dans l’actuelle banlieue nord de Bruxelles, ce qui lui permet de continuer à monter sur scène. Sa dernière montée sur les planches du théâtre de la Monnaie a lieu le lors d'une soirée musicale organisée par François Van Campenhout, au bénéfice des patriotes belges blessés. La partie dramatique de la soirée se compose de L'Honnête Criminel, ou l'Amour filial, un drame en cinq actes de Fenouillot de Falbaire, où Jenneval joue le rôle d'André.

Décès

Les funérailles de Jenneval.

Il meurt le lors de la bataille de Lierre, plus précisément à Boechout entre Lierre et Malines, la tête emportée par un boulet hollandais. Son unité fait alors partie du corps d'armée dirigé par Charles Niellon.

Œuvre

Jenneval a écrit les paroles de la première version de La Brabançonne, l'hymne national de la Belgique. Celles-ci ne sont plus les paroles actuelles.

Hommage

En 1897, un monument à sa mémoire est érigé au côté nord de la place des Martyrs au centre de Bruxelles. Il porte l’inscription « À Jenneval, poète de la Brabançonne, mort pour l’indépendance nationale. Hommage de la Ville de Bruxelles,  ».

Images

Bibliographie

  • Charles Vandersypen, Les chasseurs-Chasteler et la Brabançonne 1830-1880 : épisodes historiques sur l'ancien corps franc des chasseurs volontaires bourgeois de Bruxelles et biographies des auteurs du chant national de la Belgique Jenneval et Campenhout., Bruxelles, Bruylant-Christophe, (lire en ligne)

Voir aussi

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Notes et références

Liens externes