Dans le monde d'aujourd'hui, Jean III de Bueil est devenu un sujet d'une grande importance et d'un grand intérêt pour une grande variété d'individus et d'organisations. De son impact sur la société à ses implications sur l’économie, Jean III de Bueil a retenu l’attention des experts et des gens ordinaires. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects liés à Jean III de Bueil, de son évolution dans le temps à son influence sur le monde d'aujourd'hui. Grâce à une analyse approfondie, nous chercherons à mieux comprendre l'importance de Jean III de Bueil et comment il façonne notre présent et notre avenir.
Maître des arbalétriers | |
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Sénéchal Toulouse | |
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Sénéchal de Beaucaire | |
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Gouverneur Angers Le Mans | |
à partir de | |
Chambellan Charles V de France Charles VI de France Louis Ier d'Anjou Louis Ier d'Orléans |
Naissance | |
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Décès | |
Activité |
Militaire |
Famille | |
Père | |
Mère |
Isabelle de Palluau (d) |
Conjoint |
Anne d'Avoir (d) (?) |
Enfants |
Hardouin de Bueil Jean IV de Bueil Jeanne de Bueil (d) Marguerite de Bueil (d) |
Conflit |
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Jean III de Bueil (vers 1340 - le [1]) (Jean III dans la généalogie traditionnelle ; Jean (IV) dans la généalogie des Bueil rénovée par R. C. Famiglietti), chevalier, seigneur de Bueil et La Marchère, et par acquisition : sire ou baron de Montrésor (par achat vers 1378), Mirebeau (par don viager du duc Louis Ier d'Anjou vers 1379/1382), Pocé et La Varenne (par achat en 1382 à Guy II de Chauvigny de Châteauroux), de Saint-Calais (par achat vers 1391/1393[2],[3]), de Courcillon, Château-Fromont, Véretz et des dîmes de Vouvray (par héritage de son oncle maternel Pierre d'Avoir vers 1393/1395) ; Chambellan du roi (Charles V puis Charles VI), de Louis Ier duc d'Anjou, enfin du duc de Touraine et d'Orléans, gouverneur du Mans[4] et d'Angers (1369), capitaine-châtelain de Chinon et Loches (1379), sénéchal de Beaucaire en 1374-1377, sénéchal de Toulouse en 1377-1378 et 1379-1380, maître des Arbalétriers en 1396-1398[5].
Jean III (ou IV) était fils de Jean II (ou III) de Bueil et de Jeanne d'Avoir. Il succède à son père en 1366 (voir l'article Jean II).
Fin mai 1369, Jean de Kerlouët et Jean de Bueil battent les troupes de Simon Burley. Jean bat Pembroke à Purnon, fin décembre[6].
En 1370, il apporte environ 600 hommes en renfort pour la défense de Saumur, ville assiégée par les troupes anglaises[7]. Avec ces derniers, Robert de Sancerre repoussa les Anglais[8]. En août 1373, non loin de Laon, Bueil bat une compagnie d'anglais de l'armée de Lancastre et du duc de Bretagne. Le 21 septembre, lors du combat d'Ouchy en Soissonnais, Bueil bat un détachement anglais commandé par Walter Hewitt ; celui-ci trouve la mort dans l'engagement (cf. Lancastre).
Vers le , le duc d'Anjou demande à Bueil, qui est à La Réole, d'apporter des machines de siège, dont une appelée la Truye, sorte de bélier poussé, dit Froissart, par plus de cent hommes, pour abattre les murailles de Bergerac. Pour ce faire, celui-ci doit passer le Dropt sur un long pont de pierre, sis devant la bastide d'Eymet. Prévenu, c'est ici que Thomas Felton, sénéchal de Bordeaux, tente une embuscade au convoi, avec 700 hommes, à l'entrée d'Eymet ; le 1er septembre, quand les 800 français arrivent, il s'ensuit une dure bataille que remporte Jean de Bueil. De nombreux soldats anglais et surtout gascons se noyèrent dans le Dropt au lieu-dit le Gua de Roupy, à l'entrée sud d'Eymet. Felton fut capturé avec les sires de Duras, de Rauzan et de Montferrand, bientôt libérés contre rançon. Le convoi reprit sa route et la truye se trouva bloquée à la porte Sud d'Eymet, trop étroite, qu'il fallut en partie abattre[9].
Jean III épouse Isabeau, fille de Philippe de La Roche.
Le n.st. (nouveau style, c'est-à-dire ici avec l'année civile commençant au 1er janvier comme dans les calendriers julien et grégorien, et non en mars comme pratiqué souvent au Moyen Age et dans les anciens calendriers romains), le pape Grégoire XI accorde à Isabeau « la faculté de se faire donner l'absolution plénière à l'article de la mort »[10]. Elle est encore en vie en 1398[11].
Jean III (ou IV) eut 5 enfants de sa femme Isabeau de La Roche :