Cet article abordera le sujet de Jean Gosset, qui a gagné en pertinence ces derniers temps en raison de son impact sur divers aspects de la société. Depuis son émergence, Jean Gosset a retenu l'attention des experts et du grand public, suscitant des débats autour de ses implications. Tout au long de cette analyse, les différentes perspectives qui existent sur Jean Gosset seront explorées, ainsi que ses conséquences possibles à court et à long terme. Grâce à une approche globale, nous chercherons à offrir une vision holistique de Jean Gosset et de son influence dans différents domaines, dans le but de fournir au lecteur une compréhension plus complète de ce sujet.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Jean Yves Gosset |
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Père |
Henri Gosset (d) |
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Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 16 P 263934) |
Jean Gosset, né le à Montreuil (actuellement Seine-Saint-Denis), mort le au camp de concentration de Neuengamme (Allemagne), est un philosophe et résistant français, Compagnon de la Libération à titre posthume par décret du 26 septembre 1945.
Élève de l’École normale supérieure (promotion littéraire de 1932), Jean Gosset obtient son agrégation de philosophie en 1936. Ses premiers postes dans l'enseignement sont à Brest (1936-1938), puis à Vendôme, au lycée Ronsard (1938-1941). Une salle de l’établissement porte désormais son nom en hommage.
C’est en 1933 alors qu’il est encore normalien qu’il rejoint l’équipe d’Esprit. Collaborateur régulier de la revue, il y occupe une place prépondérante qui se mesure moins au nombre d’articles qu’il rédige qu’à l’intense participation qui est la sienne au sein des différents groupes de réflexion mis en place par Emmanuel Mounier, au point que ce dernier le désigne avec Paul-Louis Landsberg comme étant « son bon philosophe ». Il prend aussi une part active dans le développement des groupes Esprit en Bretagne, puis dans les Pays de la Loire ; groupes qui alimenteront le recrutement des premières branches du mouvement Libération-Nord en province. Enfin, il milite au sein des collèges du travail dans le cadre de l’éducation populaire prônée par la CGT.
Mobilisé en septembre 1939 dans le 131e régiment d'Infanterie, il participe à la campagne des 18 jours, puis à la bataille de Dunkerque. À l’issue de ces combats, il réussit à échapper à la captivité en s’embarquant pour l’Angleterre. Début juin, il revient en France pour participer à la bataille de Normandie. Démobilisé le , il reste en zone occupée et reprend son poste de professeur à Vendôme. Il obtient sa bourse et devient chargé de recherche auprès du CNRS pour finir sa thèse en philosophie des sciences sous la direction de Gaston Bachelard. Officiellement dans le mouvement de Résistance Libération-Nord à partir de , il participe à la création du réseau de renseignements Cohors-Asturies aux côtés de Jean Cavaillès, dont il est l’adjoint, puis lui succède et dirige le réseau après l'arrestation de ce dernier en . Son ami Jean Warin, qui a été son collègue au lycée de Vendôme, fait également partie du réseau. Jean Gosset est formé au parachutage en Angleterre et est parachuté dans l'Orne le [1]. Le il participe au sabotage de l'usine d'armement Hotchkiss à Levallois-Perret. Jean Gosset est arrêté à son tour en , il est déporté à Neuengamme. Il y décède le .
Le personnage de Philippe Gerbier dans le film L'Armée des ombres de Jean-Pierre Melville s'inspire entre autres de la résistance de Gosset.