Jean-François Revel

Jean-François RevelJean-François Revel en 1999.Fonctions
Président ou présidente
Institut d'histoire sociale
1998-2006
Christine ChauvetEmmanuel Le Roy Ladurie
Fauteuil 24 de l'Académie française
19 juin 1997 - 30 avril 2006
Étienne WolffMax Gallo
Biographie
Naissance 19 janvier 1924
Marseille
Décès 30 avril 2006 (à 82 ans)
Le Kremlin-Bicêtre
Sépulture Cimetière du Montparnasse
Nom de naissance Jean-François Ricard
Nationalité française
Formation École normale supérieure (à partir de 1943)
Lycée du Parc de Lyon
Lycée Jean-Baptiste-Say
Activité Journaliste
Conjoints Claude Sarraute (de 1967 à 2006)
Yahne Le Toumelin
Enfants Matthieu Ricard
Ève Ricard
Nicolas Revel
Autres informations
Parti politique Convention des institutions républicaines (années 1960-1969)
Membre de Académie française (1997-2006)
Distinctions
Vue de la sépulture.

Jean-François Revel, né Ricard le 19 janvier 1924 à Marseille et mort le 30 avril 2006 au Kremlin-Bicêtre, est un journaliste et essayiste libéral français.

Biographie

Jeunesse

Jean-François Ricard est né le 19 janvier 1924 à Marseille, dans une famille d’origine franc-comtoise. Il se marie une première fois en 1945 avec la peintre Yahne Le Toumelin, dont il a un fils et une fille : Matthieu Ricard et Ève Ricard. En 1967, il épouse en secondes noces la journaliste Claude Sarraute. De cette union sont nés le haut fonctionnaire Nicolas Revel en 1966 et Véronique Revel en 1968. Il a adopté, par auto-dérision, le pseudonyme « Revel », du nom du restaurant parisien Chez Revel, puis il change légalement de patronyme.

Carrière

Après des études à l'École de Provence à Marseille, il fait ses classes préparatoires au lycée du Parc à Lyon, et intègre l’École normale supérieure, section lettres, en 1943.

Il est agrégé de philosophie (1956).

Il se consacre ensuite entièrement au journalisme, collaborant de manière très régulière à la revue d'art L'Œil de 1961 à 1967 et à l'hebdomadaire France-Observateur. À la fin des années 1970, à la suite de son rachat par le milliardaire James Goldsmith, il devient directeur de L'Express, qu'il quitte en mai 1981 en signe de solidarité avec Olivier Todd, licencié par le nouveau propriétaire du journal.

En 1970, il publie son essai politique, Ni Marx ni Jésus, dans lequel il présente les États-Unis comme le fer de lance d'une nouvelle révolution mondiale,,.

Il est élu le 19 juin 1997 à l'Académie française au 24e fauteuil, où il est reçu le 11 juin 1998 par Marc Fumaroli. La même année, il publie Le Moine et le Philosophe, un dialogue avec son fils Matthieu Ricard, moine bouddhiste tibétain.

Mort

Tombe de Jean-François Revel et Claude Sarraute au cimetière du Montparnasse (division 10).

Jean-François Revel meurt le 30 avril 2006 au Kremlin-Bicêtre, à l'âge de 82 ans. Il est inhumé le 5 mai au cimetière du Montparnasse (10e division). Claude Sarraute l'y rejoint à sa mort survenue le 20 juin 2023, à l'âge de 95 ans.

Engagement politique

Il s'associe en janvier 1982 à un colloque du « Comité pour le monde libre » très critique vis-à-vis de l'ONU.

Décorations

Livres publiés

Prix

Références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. « Interview de Jean-François Revel, par Olivier Todd », sur lexpress.fr, 1er février 1997 (consulté le 25 janvier 2020).
  3. « Biographie Jean-François Revel Homme de lettres, Membre de l'Académie française », sur whoswho.fr (consulté le 15 mars 2019).
  4. « Annuaire officiel des élèves et anciens élèves ».
  5. « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 | Ressources numériques en histoire de l'éducation », sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr (consulté le 14 septembre 2022).
  6. « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 | Ressources numériques en histoire de l'éducation », sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr (consulté le 13 mai 2024)
  7. Page 644 de l’édition intégrale des Mémoires de Jean-François Revel chez Robert Laffont, coll. « Bouquins ».
  8. « LA RÉVOLUTION ET L'AMÉRIQUE " Ni Marx ni Jésus ", de J.-F. Revel », Le Monde.fr,‎ 6 novembre 1970 (lire en ligne, consulté le 5 septembre 2021).
  9. Yvon Bourdet, « Jean-François Revel, Ni Marx ni Jésus, Robert Laffont, Paris, 1970 », Autogestions, vol. 16, no 1,‎ 1971, p. 202–205 (lire en ligne, consulté le 14 septembre 2022).
  10. Georges-Albert Astre, « Les États-Unis, «modèle révolutionnaire» ? », Raison présente, vol. 20, no 1,‎ 1971, p. 7–13 (DOI 10.3406/raipr.1971.1511, lire en ligne, consulté le 14 septembre 2022).
  11. Discours de réception de Jean-François Revel à l'Académie française.
  12. « Réponse au discours de réception de Jean-François Revel », sur academie-francaise.fr (consulté le 25 février 2020).
  13. « Les naufrageurs de l'UNESCO », Le Monde diplomatique,‎ 1er avril 1985 (lire en ligne, consulté le 15 octobre 2017).
  14. « Le Prix Interallié à BHL, », sur Le Soir, 30 novembre 1988 (consulté le 4 juillet 2023).
  15. Pierre Boncenne, Pour Jean-François Revel, Paris, Plon, septembre 2006 (ISBN 2259199208), p. 345.
  16. « Année 2007 – Liberté économique et progrès social », sur aleps.aleps.paris.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes