Dans cet article, le sujet de Hypergraphe sera abordé dans une perspective large et détaillée, dans le but d'offrir au lecteur une vision complète et actualisée de ce sujet d'intérêt. Divers aspects liés à Hypergraphe seront analysés, notamment son origine, son évolution, son impact actuel et ses possibles perspectives futures. De même, différents points de vue et avis d'experts sur le sujet seront présentés, afin de fournir une vision complète et enrichissante de Hypergraphe. De plus, des études de cas et des exemples concrets seront présentés qui illustrent la pertinence et l'importance de Hypergraphe dans différents contextes. A travers cet article, nous visons à fournir au lecteur une compréhension complète de Hypergraphe, afin qu'il puisse approfondir ses connaissances et obtenir une vision large et détaillée de ce sujet intéressant.
Les hypergraphes sont des objets mathématiques généralisant la notion de graphe. Ils ont été nommés ainsi par Claude Berge dans les années 1960[1].
Les hypergraphes généralisent la notion de graphe non orienté dans le sens où les arêtes ne relient plus un ou deux sommets, mais un nombre quelconque de sommets (compris entre un et le nombre de sommets de l’hypergraphe).
Certains théorèmes de la théorie des graphes se généralisent naturellement aux hypergraphes, par exemple le théorème de Ramsey.
Les hypergraphes sont manipulés dans tous les domaines où on utilise la théorie des graphes : résolution de problèmes de satisfaction de contraintes, traitement d’images, optimisation d’architectures réseaux, modélisation, etc.
Un hypergraphe est un couple où est un ensemble non vide (généralement fini) et est une famille de parties non vides de .
À l'instar des graphes, on dit que :
Les hypergraphes correspondent précisément aux matrices à coefficients 0 ou 1 (dont chaque colonne a au moins un 1). En effet, tout hypergraphe correspond de manière univoque à la matrice telle que :
Parmi les propriétés « nouvelles » des hypergraphes par rapport aux graphes figurent deux notions associées.
Par définition d'un hypergraphe, les arêtes sont des parties non vides de l'ensemble des sommets de l'hypergraphe. L'anti-rang d'un hypergraphe est donc non nul.
Un hypergraphe est dit uniforme lorsque son rang et son anti-rang sont égaux, autrement dit lorsque les arêtes ont toutes le même nombre d’éléments.
On parle aussi d' hypergraphe r-uniforme pour désigner un hypergraphe uniforme de rang .
L'hypergraphe du plan de Fano a sept sommets appelés points {0,1,2,3,4,5,6} et sept arêtes appelées droites (013, 045, 026, 124, 346, 325, 516). L'ordre (nombre de sommets) est 7.
Le rang et l'anti-rang sont égaux à 3 (nombre de sommets d'une arête). Par conséquent, l'hypergraphe du plan de Fano est un hypergraphe 3-uniforme.
À l'instar des graphes, on dit que :
Ces notions généralisent à la théorie des hypergraphes les notions de graphe partiel et de sous-graphe.
À l'instar des graphes (non orientés), on dit qu'un hypergraphe est simple s'il n'a pas d'arête multiple (cf. article graphe simple).
On appelle famille de Sperner (ou clutter en anglais) un hypergraphe simple dont aucune arête n'est contenue dans une autre.
Soit tel que .
Alors l'hypergraphe défini par est appelé hypergraphe dual de . Il correspond à la transposée de la matrice. La notion ne coïncide pas avec celle de graphe dual, même dans le cas où l'hypergraphe s'avère être un graphe.
L'ensemble des arêtes d'un hypergraphe n'est pas nécessairement un recouvrement, car un sommet peut être de degré nul, c'est-à-dire n'être relié par aucune arête ; dans ce cas, l'union des arêtes ne recouvre pas l'ensemble des sommets. Par exemple, dans l'hypergraphe tel que et , le sommet est de degré nul ; ne figurant dans aucun des sous-ensembles de , il empêche d'être un recouvrement. L'ensemble des arêtes d'un hypergraphe n'est un recouvrement que si chaque sommet est au moins de degré 1.
Par suite, il y a partition si l'ensemble des arêtes est un recouvrement et qu'aucun sommet n'est relié par deux arêtes, c'est-à-dire si tout sommet est exactement de degré 1.