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Henri Potterat | |
Fonctions | |
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Député à l'Assemblée provisoire du Pays de Vaud | |
– ? | |
Député à la Diète cantonale vaudoise | |
– (moins d’un an) |
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Député au Grand Conseil vaudois | |
– (23 ans) |
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Conseiller d'État vaudois | |
– (1 an, 7 mois et 28 jours) |
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Biographie | |
Nom de naissance | Jean-Henri Potterat |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Orny |
Date de décès | (à 70 ans) |
Lieu de décès | Blonay |
Nationalité | ![]() |
Diplômé de | Académie de Lausanne |
Profession | Notaire, curial, juge |
Religion | Protestant |
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Henri Potterat, né Jean-Henri Potterat le à Orny et mort le à Blonay, est un notaire, un curial[Note 1] , un juge et une personnalité politique suisse[1],[2].
De confession protestante, originaire d'Orny et de Chavannes-le-Chêne, Henri Potterat est le fils de Jean-Henri Potterat senior, agriculteur, lieutenant de la cour de justice et receveur de la seigneurie de Chevilly, et de Catherine Girard. Il épouse Jeanne Danielle Guex ; le couple a sept enfants. Henri Potterat fait des études de droit à l'académie de Lausanne puis devient notaire dans le bailliage de Romainmôtier. Il est jusqu'en 1798 châtelain d'Orny et curial[Note 1] de Chevilly et de Moiry, puis juge au Tribunal du canton du Léman dès 1798 ; il est destitué en 1800. Il est ensuite juge de paix du cercle de La Sarraz en 1803 et juge au tribunal d'appel entre 1805 et 1824 ; il en est le président du au [1],[2].
En 1798, Henri Potterat est nommé député à l'Assemblée provisoire du Pays de Vaud, puis député à la Diète cantonale en 1801. Il participe activement à la révolte des Bourla-Papey : avec Abram Gleyre, president municipal de Chevilly, à la tête de 300 hommes, le , il vole et brûle les archives du château de La Sarraz qui ont résisté au raid de février. Il est condamné en 1802 à six ans d'emprisonnement avant d'être amnistié la même année. Député à la première législature du Grand Conseil vaudois de 1803, il y siègera jusqu'à sa mort. Il est pressenti en 1803 pour siéger au Petit Conseil, mais il annonce qu'il refusera une élection avant d'accepter son élection au Conseil d'État le ; il y siège jusqu'à sa mort[1],[3].