Hélène Carrère d'Encausse

Hélène Carrère d'EncausseHélène Carrère d'Encausse en 2013.Fonctions
Secrétaire perpétuel de l'Académie française
21 octobre 1999 - 5 août 2023
Maurice DruonAmin Maalouf
Députée européenne
4e législature du Parlement européen
France (en)
Rassemblement pour la République
19 juillet 1994 - 19 juillet 1999
Fauteuil 14 de l'Académie française
13 décembre 1990 - 5 août 2023
Jean Mistler
Présidente d'association (d)
Radio Sorbonne (d)
1984-1989
Jacques Pomonti (d)
Biographie
Naissance 6 juillet 1929
16e arrondissement de Paris (France)
Décès 5 août 2023 (à 94 ans)
15e arrondissement de Paris (France)
Sépulture Cimetière du Montparnasse
Nom dans la langue maternelle Hélène Carrère d’Encausse
Nom de naissance Hélène Zourabichvili
Nationalité Apatride (1929-1950)
Française (à partir de 1950)
Formation Faculté des lettres de Paris (doctorat) (jusqu'en 1963)
Institut d'études politiques de Paris
Activités Femme politique, historienne, professeure d’université
Père Georges Zourabichvili
Mère Nathalie Zourabichvili (d)
Fratrie Nicolas Zourabichvili
Conjoint Louis Carrère d'Encausse (d)
Enfants Emmanuel Carrère
Nathalie Carrère (d)
Marina Carrère d'Encausse
Autres informations
A travaillé pour Université Paris-I-Panthéon-Sorbonne (1981-1984)
Collège d'Europe
Institut d'études politiques de Paris
Académie des sciences de Russie
Chaire Почётный зарубежный член РАХ (d)
Parti politique Rassemblement pour la République
Membre de Commission de la nationalité (d) (1987-1988)
Académie française (1990)
Académie des sciences de Russie
Directeurs de thèse Roger Portal (1976), Maxime Rodinson
Distinctions Prix Princesse des Asturies en sciences sociales (2023)
Œuvres principales
L'Empire éclaté (1978), La Russie entre deux mondes (2010)
Tombe de Hélène Carrère d'Encausse au cimetière du Montparnasse (division 27, grand cimetière).

Hélène Carrère, dite Hélène Carrère d'Encausse, née Zourabichvili le 6 juillet 1929 à Paris 16e et morte le 5 août 2023 à Paris 15e, est une historienne et femme politique française d'origine géorgienne.

Membre de l'Académie française à partir de 1990, elle occupe le poste de secrétaire perpétuel de l'institution de 1999 à sa mort : elle est la première femme à occuper cette fonction.

Elle est députée européenne de 1994 à 1999, élue sur la liste d'union RPR-UDF.

Spécialiste renommée de la Russie et du monde slave, elle a été critiquée pour sa proximité avec Vladimir Poutine et son cercle de pouvoir, avant qu'elle ne finisse par s'opposer fermement à l'invasion de l'Ukraine.

Biographie

Jeunesse et études

Hélène Zourabichvili est la fille de l'économiste et philosophe géorgien Georges Zourabichvili, issu de la famille Zourabichvili (qui sombre dans une grande pauvreté après la révolution russe et émigre vers la France), et de Nathalie von Pelken, d'origine germano-russe. Elle naît le 6 juillet 1929 dans le 16e arrondissement de Paris. Elle a un frère, Nicolas. Elle est par ailleurs la cousine de Salomé Zourabichvili, fille de son oncle Lévan et 5e présidente de la Géorgie.

Elle apprend d'abord le russe, puis, à partir de quatre ans et demi, le français, chez des amis de ses parents, en Bretagne. D'abord installée à Bordeaux, elle quitte la ville pour Paris avec sa mère après l'assassinat de son père en 1944. Elles y logent d'abord à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky de Paris, rue Daru. Elle prend des cours de russe et de littérature russe à la paroisse, puis fait ses classes au lycée Molière,.

Née apatride, elle devient française en 1950, à l'âge de 21 ans.

Hélène Carrère d'Encausse est diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, promotion 1952), docteur (1963) et docteur ès lettres (1976). Dirigée par Maxime Rodinson, sa thèse porte sur les « émirats ouzbeks, d'Alexandre II à Lénine ». Hélène Carrère d'Encausse envisage ensuite de présenter le concours d'entrée à l'École nationale d'administration, avant d'y renoncer.

Le 5 juillet 1952, elle épouse, à Paris, Louis Édouard Carrère, dit Carrère d'Encausse (né en 1927 et décédé en 2023), assureur, fils de Georges Carrère et de Paule Dencausse. Ils ont trois enfants : Emmanuel (1957), Nathalie (1959) et Marina (1961).

Parcours professionnel

Hélène Carrère d'Encause est d'abord professeur d'histoire à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, puis à l'Institut d'études politiques de Paris. Lors des évènements de Mai 68, elle est élue déléguée des professeurs et directeurs de séminaires de l'IEP et participe à la commission paritaire constituée à l'occasion, aux côtés d'Alfred Grosser, Jacques Fournier, Georges Lavau, Pierre Viot. Elle est directrice d'études à la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) et administratrice de l'EastWest Institute (en).

Professeure invitée dans plusieurs établissements nord-américains et japonais, elle est docteur honoris causa de l'université de Montréal et de l'université catholique de Louvain.

Elle se fait remarquer, en 1978, en annonçant « la fin de l'URSS » dans son livre L'Empire éclaté, non pas grâce aux entreprises délibérées de Ronald Reagan ou de Jean-Paul II, mais, selon elle, à cause de la forte natalité des républiques musulmanes d'Asie centrale. Cette annonce s'est révélée partiellement non fondée : l'URSS implosa certes, mais le mouvement sécessionniste partit des pays baltes, la partie la plus européanisée de l'Union soviétique, alors que les républiques musulmanes restèrent globalement calmes jusqu'à leur accession à l'indépendance. Le Monde note toutefois que « la nouveauté du propos et la clarté de l’expression imposent Hélène Carrère d’Encausse sur la scène médiatique. Qu’elle ne quittera plus ».

Engagements politiques

Hélène Carrère d'Encausse est présidente du conseil d'administration de Radio Sorbonne de 1984 à 1989 et membre de la Commission de la nationalité en 1987-1988,.

Lors de l'élection présidentielle de 1988, elle est membre du comité de soutien à la candidature de Raymond Barre.

Le 25 août 1992, elle devient présidente du Comité national pour le « oui » à Maastricht, créé par Jack Lang,. Elle se revendique à cette occasion de la « mouvance libérale » et décrit le traité comme « le portillon que l'on doit franchir pour aller plus loin ». Durant cette même année, elle crée, avec Kofi Yamgnane et Claude Sérillon, la Fondation pour l'intégration républicaine et occupe le poste de conseillère spéciale auprès de Jacques Attali, président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), participant ainsi à l’élaboration d’une politique d’assistance à la transition économique dans les anciens États communistes.

Le 26 avril 1994, elle accepte, sur les instances de Jacques Chirac, d'être candidate aux élections européennes de juin suivant. Elle occupe, derrière Dominique Baudis, la deuxième position sur la liste UDF-RPR et, bien qu'étant plus proche des positions de l'UDF, doit adhérer au RPR à l'occasion de sa candidature.

Élue députée européenne, elle est vice-présidente de la commission des Affaires étrangères, de la Sécurité et de la Politique de défense durant son mandat entier, qui échoit en juillet 1999.

Nommée par décret en date du 2 août 1993 vice-présidente de la Commission des archives diplomatiques, elle préside la commission des sciences de l'homme au Centre national du livre (CNL) de 1993 à 1996. En 1996, elle fait partie des personnes dont le nom circule pour succéder à Jean Favier à la tête de la Bibliothèque nationale de France, mais Pierre-Jean Remy lui est préféré.

En 1996-1997, elle est membre du Comité pour la commémoration des origines : de la Gaule à la France. Elle est nommée en 1998 au Conseil national du développement des sciences humaines et sociales. En 2004, elle devient présidente du conseil scientifique de l'Observatoire des statistiques de l'immigration et de l'intégration. Elle est également membre du comité de parrainage du Collège des Bernardins.

Hélène Carrère d'Encausse en 2010.

En 2017, elle intègre le comité d'éthique de la chaîne de télévision russe RT, requis par le Conseil supérieur de l'audiovisuel dans la perspective du développement de ses activités en France, puis décide de le quitter.

Début 2022, en amont de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, elle présente à de multiples reprises cette perspective comme impossible, répétant en cela le narratif du Kremlin.

Par ailleurs, elle prend part au comité de lecture pour l'ouvrage De l'encre pour la paix et remet plusieurs prix coups de cœur à des poèmes écrits par plus de 50 jeunes du monde pour la paix, au profit de l'Unicef. Cet ouvrage sera une de ses dernières collaborations littéraires.

Académie française

Le 13 décembre 1990, après avoir été sollicitée par Henri Troyat, Hélène Carrère d'Encausse est élue au 14e fauteuil de l'Académie française, laissé vacant par Jean Mistler. Elle l'emporte par 23 voix contre 9 à André Sernin et 2 bulletins marqués d'une croix,. Elle est accueillie sous la Coupole par Michel Déon le 28 novembre 1991.

Son épée d'académicienne a été réalisée par le sculpteur franco-géorgien Goudji.

Elle est élue secrétaire perpétuel de l'Académie le 21 octobre 1999, avec 26 suffrages sur 31, en remplacement de Maurice Druon, démissionnaire de cette fonction. Elle est la première femme à accéder à ce poste.

Elle est par ailleurs membre associé de l'Académie royale de Belgique, membre étranger de l'Académie des sciences de Russie, de l'Académie de Roumanie et de l'Académie d'Athènes, et membre d’honneur de l'Académie russe des Beaux-Arts et de l'Académie des sciences de Géorgie.

Le 1er septembre 2021, à la suite du décès de Jean-Denis Bredin, elle devient officiellement la doyenne (la plus anciennement élue) de l'Académie française. Le 27 janvier 2022, après la mort de René de Obaldia, Hélène Carrère d'Encausse devient également la doyenne d'âge de l'Académie.

Mort et hommages

Hélène Carrère d'Encausse en 2023.

Hélène Carrère d'Encausse meurt le 5 août 2023 à Paris 15e, à l’âge de 94 ans. Son décès est annoncé par un communiqué de ses enfants précisant qu'« elle s'est éteinte paisiblement entourée de sa famille ».

L'ancien ministre socialiste de la Culture Jack Lang réagit en déclarant qu'elle était « l'élégance même » et estime que « sous son règne, l'Académie s'est renouvelée ». Le président russe, Vladimir Poutine, salue une « grande amie de la Russie » et déclare se souvenir « avec émotion des conversations avec cette grande Française ». L'université Paris-1-Panthéon Sorbonne, où elle a occupé le poste de professeur d'histoire contemporaine, rend également hommage à « l'historienne remarquable et à la femme passionnée et engagée qu'elle fut ».

Ses obsèques ont lieu en l'église Saint-Germain-des-Prés (Paris), en présence de nombreux académiciens et de la grande-duchesse consort de Luxembourg María Teresa. Un hommage national présidé par Emmanuel Macron lui est rendu aux Invalides le 4 octobre, alors que le président de la République et son épouse avaient salué le « destin exceptionnel » d'une femme « qui traversa son siècle, marqua l'époque, parvint à en transmettre l'histoire à des milliers de lecteurs »,,.

Elle est inhumée au cimetière du Montparnasse (division 27, grand cimetière).

Prises de position

Non-féminisation de la langue française

Hélène Carrère d'Encausse utilise le titre non féminisé de « Madame le secrétaire perpétuel » aussitôt après son élection car, disait-elle, « il n'y a qu'un seul secrétaire perpétuel depuis trois siècles et demi. C'est cette idée de continuité qui doit prévaloir. C'est une lignée qui se poursuit. »

Au sein de l'Académie française, elle est ainsi opposée à la féminisation des titres et fonctions en français.

Après une déclaration officielle de l'Académie le 26 octobre 2017 qualifiant l'écriture inclusive de « péril mortel », Bertrand Louvel, premier président de la Cour de cassation, adresse une lettre à l'Académie française pour lui demander de revoir ses recommandations sur la question de la féminisation des titres et fonctions. Il écrit : « l'usage de la féminisation des fonctions s'est étendu au sein de la fonction publique et du corps judiciaire,. » Dans sa réponse officielle, Hélène Carrère d'Encausse annonce pour la première fois l'intention de l'Académie de se pencher sur les règles de féminisation, vu l'évolution des usages,,,. À sa demande, est constituée une équipe de quatre académiciens, qui remet en 2019 un rapport se prononçant en faveur de l'emploi du féminin pour plusieurs noms de métiers.

En mai 2018, sur le site Internet de l'Académie française, Hélène Carrère d'Encausse est qualifiée d'« historienne » (usage du féminin), mais reste « secrétaire perpétuel », « président », « commandeur », « officier »,.

Positions à l'égard de la Russie de Poutine

Hélène Carrère d'Encausse et Vladimir Poutine en 2000. Le président russe Dmitri Medvedev décerne l'ordre de l'Honneur à Hélène Carrère d'Encausse en 2009.

La proximité et l'indulgence d'Hélène Carrère d'Encausse à l'égard de Vladimir Poutine et son cercle de pouvoir lui sont reprochées de la part de ses confrères universitaires. Elle justifie le pouvoir autoritaire dont fait usage Poutine : « Il fallait un pouvoir fort, autoritaire, se réclamant des valeurs traditionnelles de la Russie ». En 2014, elle ménage le président russe sur l'annexion de la Crimée en affirmant : « Certes, le basculement de la Crimée dans le giron russe n'a pas été légal au regard du droit international, mais je ne parlerais pas pour autant d’“annexion”. Davantage d'une modification des frontières qui n’a pas été réglée par le biais d’un accord international ».

En 2017, elle accepte de rentrer au comité d'éthique de la chaine de propagande russe RT (Russia Today) « car il y avait le député Thierry Mariani (LR) et mon collègue Jacques Sapir », avant de s'en retirer. En 2016, Mariani avait notamment organisé un voyage polémique en Crimée, et avait rencontré le dictateur syrien Bachar el-Assad,.

Après le début de la guerre en Ukraine le 24 février 2022, sa position évolue. Alors qu'elle déclare, le 30 décembre 2022, sur LCI : « Je ne sais pas pourquoi les Ukrainiens s'obstinent » à propos de la défense de la ville de Bakhmout,, ajoutant qu'à son avis « ils feraient mieux de laisser tomber la ville, sauf s’ils sont en bonne posture », elle n'a ensuite « pas de mots assez durs pour qualifier obstination à mener cette guerre, dont elle n'a d'ailleurs « pas cru qu’elle aurait lieu, jusqu’au 24 février au matin ». »

Émeutes de 2005 dans les banlieues françaises

Lors des émeutes de 2005 dans les banlieues françaises, Hélène Carrère d'Encausse estime que les résidents des banlieues viennent directement de « villages africains » et justifient que le nombre d'enfants « qui courent dans les rues » est causé par la surpopulation dans les appartements en conséquence de la « polygamie » des habitants,.

Reconnaissance

Décorations

Prix

Place Hélène-Carrère-d'Encausse à Oullins.

Honneurs

Plaque de la place Hélène-Carrère-d'Encausse à Oullins.

Œuvres

Notes et références

Notes

  1. Titre trouvé par son éditeur.
  2. Et satellite du Comité international, emmené, lui, par Umberto Eco et Elie Wiesel (« Le référendum sur le traité de Maastricht : droit de cité pour la culture : l'article 128 peut permettre une meilleure protection des activités artistiques et intellectuelles », sur lemonde.fr, 18 septembre 1992).
  3. Son épée d'académicienne est créée par l'orfèvre Goudji (L'Estampille - L'Objet d'art, juillet 2007, p. 53) et son habit vert par Pierre Cardin.
  4. Officier le 16 décembre 1999, commandeur le 31 décembre 2004, grand officier le 10 juin 2008.

Références

  1. Françoise Monier, « Hélène Carrère d'Encausse, 70 ans, secrétaire perpétuel de l'Académie française », L'Express, 20 janvier 2000.
  2. Claire Lesegretain, « Portrait : Hélène Carrère d'Encausse, une passionnée lucide », sur la-croix.com, 25 août 2006.
  3. Emma Constantin, Albin Rey, De l'encre pour la paix, Paris, Frison-Roche Belles-Lettres, 2023, 160 p. (ISBN 2492536580).
  4. « À voix nue : Hélène Carrère d'Encausse (5/5) », sur franceculture.fr, 10 février 2012, 2 min 55 s.
  5. « Mme Carrère d'Encausse reçue sous la coupole », sur lemonde.fr, 30 novembre 1991.
  6. « Hélène Carrère d'Encausse élue secrétaire perpétuel de l'Académie française », sur lemonde.fr, 23 octobre 1999.
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  11. « "Immortelle", "universelle", "perpétuelle" : Emmanuel Macron rend un hommage national à Hélène Carrère d'Encausse », sur francetvinfo.fr, 7 août 2023 (consulté le 7 août 2023).
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  14. Cimetières de France et d'ailleurs
  15. Agence France-Presse, « Décès de l’historienne Hélène Carrère d'Encausse, spécialiste de la Russie », sur letemps.ch, 5 août 2023 (consulté le 7 août 2023).
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  47. Remise doctorats Honoris causa, vendredi 17 juin 2016, Amphithéâtre Pierre Y. abou Khater, Campus des sciences humaines de l'université Saint-Joseph de Beyrouth
  48. http://institutfrancais.bg/fr/programme/701/helenecarreredencausse/
  49. https://www.hec.edu/fr/helene-carrere-dencausse
  50. http://www.academyofathens.gr/el/organization/members/2nd-section
  51. « Oullins inaugure la place Hélène Carrère d'Encausse », sur mlyon.fr, 10 juin 2017.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes