Groupe Naumann

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Le groupe Naumann ou cercle Naumann (en allemand Naumann-Kreis) aussi appelé le cercle des Gauleiters, est une organisation clandestine d'anciens nazis formée en Allemagne de l'Ouest plusieurs années après la fin de la guerre. Ce cercle fut fondé et mené par Werner Naumann, dernier secrétaire d'État du ministère de la Propagande du Reich alors dirigé par Joseph Goebbels. Entre 1951 et 1953, l'organisation tenta d'infiltrer le FDP et deux autres petits partis politiques pour un possible retour au pouvoir. Les services secrets britanniques démantelèrent l'organisation en arrêtant Naumann et plusieurs autres membres au début de 1953 mais ils furent libérés ensuite par un tribunal allemand pour charges insuffisantes

Ce réseau a fait l'objet de plusieurs ouvrages historiques.

Membres

En plus de Werner Naumann, le cercle comprenait beaucoup de personnalités ayant tenus des positions à responsabilités sous le Troisième Reich, dont 7 des 43 Gauleiters, plusieurs de ses anciens collègues au ministère de la Propagande et plusieurs officiers de haut rang de la Schutzstaffel (SS), certains condamnés pour crimes des guerre. La liste ci-dessous est une liste partielle des membres connus les plus proéminents du cercle ou associés à celui-ci[1],[2]:

Bibliographie

  • 1949 - Prevent World War III, édité par, Society for the Prevention of World War III (New York), 1949.
  • 1953 - Joachim Joesten, Dr Naumann’s conspiracy, pattern of the world-wide crypto-nazi plot, 1953.
  • 1953 - Neo-Nazi strength and strategy in West Germany, édité par American Jewish Committee, 1953.
  • 1954 - Max Ascoli, The Reporter, 1954, p. 12: "The owner and manager of this extraordinary enterprise is Frau Lea Lucht, the attractive and brilliant daughter of a Belgian general".
  • 1956 - Alistair Home, Return to power. A report on the new Germany, éd. F. A. Praeger, 1956.
  • 1965 - Lev Bezymenskii, Auf den Spuren von Martin Bormann, éd. Dietz, 1965.
  • 1966 - Lev Bezymenskii, Tracing Martin Bormann, éd. Progress Publishers, 1966.
  • 1967 - Kurt P. Tauber, Beyond eagle and swastika: German nationalism since 1945, Wesleyan University Press, 1967.
  • 1968 - Wellington Long, The new Nazis of Germany, Chilton Book C°, 1968.
  • 1969 - Edward Frederick Langley Russel, Return of the swastika?, D. McKay C°, 1969.
  • 1969 - Yves van Domber (Pseudonyme de Cornelis Adrianus Antonius Koreman), Ik leefde met Martin Bormann, éd. Born, 1969.
  • 1974 - Ladislas Farago, Aftermath: Martin Bormann and the Fourth Reich, éd. Simon and Schuster, 1974.
  • 1975 - Stan Lauryssens, Opmars naar het Vierde Rijk, Wetenschappelijke Uitgeverij, 1975.
  • 1977 - Dieter E. Zimmer, Über Wolf Biermann, Verlag Europäische Ideen, 1977.
  • 1990 - Roger Faligot, Rémi Kauffer, Le croissant et la croix gammée: les secrets de l'alliance entre l'Islam, 1990 : Page 215 : "Une firme que Walter Naumann dirige avec son amie Léa Lucht".
  • 1996 - Charles Whiting, The hunt for Martin Bormann: the truth, éd. Leo Cooper, 1996.
  • 1998 - Kevin Coogan, Dreamer of the Day: Francis Parker Yockey and the Postwar Fascist International, éd. Automedia, 1998.
  • 1999 - Martin A. Lee, The beast reawakens, 1999, p. 134: "Owned by Frau Lea Lucht (a cousin of exiled Waffen SS General Leon Degrelle), this shadowy corporation employed Otto Skorzeny as its Madrid representative."
  • 2001 - “Der Stenograf muss es wissen”, dans, Der Spiegel, 4/2001.Article en ligne
  • 2002 - Otto Köhler, Monika Köhler, Rudolf Augstein: ein Leben für Deutschland, éd. Droemer, 2002.

Référence

Voir aussi