Dans cet article, nous allons plonger dans le monde fascinant de Georges Mink. De ses origines à son impact sur la société actuelle, nous explorerons tous les aspects pertinents de Georges Mink, en analysant ses implications dans divers domaines. Dans cette optique, nous chercherons à comprendre son importance et son évolution au fil du temps, ainsi que son influence dans différentes cultures et contextes. Georges Mink est devenu un sujet d'intérêt général, c'est pourquoi il est essentiel d'approfondir sa signification et toutes les dimensions qui l'entourent. Rejoignez-nous dans ce voyage à travers Georges Mink et découvrons ensemble tout ce que cela implique.
Directeur de recherche au CNRS |
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Georges Henri Mink, Jerzy Henryk Mink |
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Georges Mink, né le Issy-les-Moulineaux, est un sociologue français d'origine polonaise spécialiste de l'Europe centrale et orientale.
àIl est directeur de recherche émérite à l'Institut des sciences sociales du politique (CNRS-Université Paris Nanterre) et président de l'ICCEES (International Council for Central and East European Studies). II enseigne au Collège d'Europe (Natolin-Varsovie) où il était titulaire de la Chaire de civilisation européenne fondée par le Parlement européen en l'honneur de Bronisław Geremek[1]. Il est également membre du conseil d'administration de la Société historique et littéraire polonaise de Paris[2]
Georges Mink enseigne depuis 1973 à l'Institut d'études politiques de Paris où il a été recruté par Hélène Carrère d'Encausse et où il a été coresponsable du séminaire doctoral du programme Russie, CEI, Europe centrale. Il a aussi enseigné à l'Université Paris-V René-Descartes, à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et à l'École nationale d'administration (ENA). Georges Mink a été professeur invité à l'Université de la Colombie-Britannique à Vancouver, à l'Académie Mohyla de Kiev, à l'Université Charles de Prague, à l'Université Humboldt de Berlin et au Collège d'Europe (Natolin-Varsovie). Au sein de ce même collège, il a été directeur d'études de 2011 à 2013 et permanent professor depuis 2013.
Parallèlement à son activité d'enseignement, Georges Mink a dirigé plusieurs centres de recherche dont l'Observatoire sociologique de l'URSS et de l'Europe de l'Est (OSEUS-CNRS), le Centre de recherches sur les sociétés post-communistes (CRESPO-CNRS) avant de prendre la tête du Centre français de recherche en sciences sociales de Prague (CEFRES, unité CNRS-MAE) de 2001 à 2003. Il dirige la Revue d’études comparatives Est-Ouest entre 1999 et 2004 et siège depuis au comité de rédaction.
Georges Mink a été membre du conseil d'administration de Radio France Internationale (1989-1994) [3].
De 1988 à 2001 il a été membre du jury du concours d'Orient au ministère français des Affaires étrangères (sélection des futurs diplomates)
Ses recherches comptent plus de 250 ouvrages, études et articles et ont été publiées en plusieurs langues (français, anglais, polonais, tchèque, italien...) dans de nombreuses revues de premier plan telles que la Revue française de science politique, Nationalities Papers, Histoire@Politique, Politique étrangère, Le Courrier des pays de l'Est ou encore la Revue d'Etudes comparatives Est-Ouest.
Ses travaux portent sur les processus de soviétisation et de désoviétisation, les systèmes partisans, les transformations sociopolitiques des régimes, sur la conversion des élites communistes en Europe centrale et orientale ainsi que sur l’européanisation des systèmes politiques nationaux. Actuellement ses recherches s’orientent dans deux directions. D'une part, G. Mink étudie la question des dispositifs de la justice transitionnelle dans les pays de l’UE. Ainsi dans L'Europe et ses passés douloureux, il se penche sur les conséquences mémorielles de l'intégration à l'Union européenne de pays issus du bloc soviétique[4]. D'autre part, il a co-dirigé une recherche collective portant sur analyse comparée des trois révolutions ukrainiennes depuis 1989 (Granit, Orange et Dignité).
En plus de son activité scientifique, le travail de Georges Mink se double d'une œuvre de vulgarisation. Il a ainsi coréalisé trois films pour Arte France : L'Énigme polonaise (2005) avec Virginie Linhart sur la sortie par la Pologne du communisme, Que veulent les Polonais ? avec Andrzej Wolski (pl) (2005) et Citizens K, The « K » Twins avec Eyal Sivan en 2007 sur l'ascension des frères Kaczyński à la tête de l'État polonais [5].