Dans cet article, nous allons explorer en détail le sujet de Généralité de Soissons, un sujet qui a retenu l'attention de nombreuses personnes à travers le monde. Généralité de Soissons fait l'objet de débats et d'études depuis longtemps, et dans cet article nous allons analyser les différentes perspectives et opinions qui existent sur le sujet. Depuis ses origines jusqu'à sa pertinence aujourd'hui, Généralité de Soissons a suscité un intérêt significatif dans divers domaines, de la science à la culture populaire. Il est donc crucial de comprendre l’importance de Généralité de Soissons et son impact sur nos vies aujourd’hui.
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(430 ans)
Statut | Généralité |
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Capitale | Soissons |
Voir aussi : |
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1595 | Création |
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1790 | Dissolution |
Entités précédentes :
La généralité de Soissons était une circonscription administrative composée principalement de pays issus de la province de Picardie réunis au gouvernement d'Île-de-France à cette époque et créée en 1595.
Elle se composait de sept élections ; vingt-quatre subdélégations (intendance).
En 1595, on chercha à doter Laon d'un bureau des finances, mais l'influente magistrature laonnoise s'y opposa, par crainte de la concurrence de ces nouveaux fonctionnaires. Soissons est alors choisie car c'était devenu une place de sûreté du duc de Mayenne à la suite de sa soumission à Henri IV, et la nouvelle généralité est créée par un édit de daté du camp de La Fère.
Sur le plan des élections, qui étaient des circonscriptions administratives et financières, la nouvelle généralité est formée :
Sur le point de vue culturel, les élections occupent des territoires des provinces suivantes :
Au moment de la Révolution, le bureau des finances de Soissons se composait d'un intendant, 22 trésoriers de France, un chevalier d'honneur, 2 avocats, 2 commissaires au département des tailles, un commissaire des ponts et chaussées, 2 receveurs généraux des finances, un receveur général des domaines et forêts et 2 procureurs.
En 1787 est créée une assemblée provinciale pour le Soissonnais dans le cadre de la généralité.
Lors de la création des départements, Louis XVI confie la tâche du découpage du futur département de l'Aisne à Jean Charles Joseph Hyacinthe de Sars (qui deviendra maire de Laon en 1800). On pense d'abord réunir le Vermandois et le Soissonnais, mettant Laon au centre. Face à l'opposition de Soissons, un nouveau plan est élaboré, coïncidant approximativement avec la principale partie de la généralité de Soissons (élections de Soissons, Laon et Guise) à laquelle est rattachée l'élection de Saint-Quentin prise à la généralité d'Amiens. Le choix du chef-lieu est tranché en faveur de Laon en 1790 par une réunion des électeurs à Chauny.
Noms des bailliages principaux, suivis du nombre de députés à élire et du nom des bailliages secondaires :
La généralité étant une des circonscriptions administratives majeures, la connaissance historique du territoire concerné passe par l'inventaire des circonscriptions inférieures de toute nature. Cet inventaire est la base d'une exploration des archives réparties entre les différentes archives départementales des départements compris dans la généralité.
Cette liste ne comporte pas les bailliages ci-dessus, leurs appellations exactes restant à confirmer.