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Nom de naissance | Johann Christoph Friedrich Schiller |
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Naissance |
Marbach am Neckar ![]() |
Décès |
(à 45 ans) Weimar, ![]() |
Activité principale |
Poète, dramaturge et écrivain |
Langue d’écriture | allemand |
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Mouvement | Sturm und Drang, classicisme de Weimar |
Genres |
essai, poésie, théâtre, roman |
Œuvres principales
Compléments
Friedrich (von) Schiller est un poète, écrivain et théoricien de l'esthétique, né le à Marbach am Neckar et mort le à Weimar.
Il fait partie des grands classiques de la langue allemande[1]. D'abord célèbre pour ses pièces de théâtre, il est aussi l'auteur de nombreux poèmes et ballades devenus des incontournables du patrimoine littéraire allemand. À cette œuvre poétique et théâtrale s'ajoutent des essais philosophiques traitant de questions esthétiques et sociales, en particulier La Grâce et la Dignité et les Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme, qui influenceront l'idéalisme tout autant que le romantisme allemand[2]. Il enseignera aussi l'histoire, mettant en avant l'idée d'une « histoire universelle »[3]. Son amitié avec Johann Wolfgang von Goethe, autre figure centrale de la culture allemande, marque fortement la fin de sa vie et de son œuvre[4].
Johann Christoph Friedrich Schiller[5] est né en 1759 à Marbach am Neckar, dans le Saint-Empire romain germanique, d’un père militaire dans les armées du Wurtemberg. Quelques années plus tard, vers 1766, sa famille s’installe à Louisbourg et y reste jusqu’en 1780. Bien qu’il passe son enfance et sa jeunesse dans une certaine pauvreté, il attire l’attention du duc de Wurtemberg, Charles-Eugène, qui lui propose d'intégrer les rangs de l'établissement qu'il a créé, la Karlsschule. En 1773, Schiller commence à étudier le droit puis, à partir de 1775, la médecine.
En 1780, il écrit son Diplomarbeit (Thèse de fin d'études qui est présenté à un jury) et devient médecin militaire à Stuttgart. En 1781, il publie Les Brigands anonymement et ses relations avec le duc de Wurtemberg se tendent. En 1782, Schiller, médecin militaire, se retrouve en détention quelques jours à Asperg pour cause d’éloignement non autorisé (presque de la désertion). Il était allé assister à Mannheim, ville de l'Électorat de Palatinat, à la représentation de sa pièce Les Brigands sans autorisation.
En 1783, il travaille comme bibliothécaire et obtient un contrat jusqu’en 1785 comme poète de théâtre à Mannheim au service de l'électeur Charles-Théodore de Bavière. À partir de 1784, et durant plusieurs mois, il entretient avec Charlotte von Kalb une relation placée sous l'angle de la passion, dont témoigne leur correspondance[6].
Pendant quelques années, il déménage souvent : Leipzig et Dresde (Électorat de Saxe), puis Weimar (Duché de Saxe-Weimar), sous la protection du duc Charles-Auguste de Saxe-Weimar-Eisenach, où il rencontre pour la première fois Goethe en 1788. Demeurant dans le duché, à la fin de cette année, il décroche une place de professeur d’histoire et philosophie à Iéna où il s’installe l’année suivante. Il écrit des œuvres historiques. Il sympathise alors avec un autre personnage célèbre de son temps : Wilhelm von Humboldt.
En 1790, il épouse Charlotte von Lengefeld (1766-1826) (sœur de Caroline von Beulwitz), avec qui il aura quatre enfants. En 1791, il devient pensionnaire du prince Frédéric-Christian II de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg. En 1794, Goethe le pousse à écrire pour le journalisme satirique. Il réprouve également l'adultère et le remariage de sa belle-sœur avec son ami Wilhelm von Wolzogen.
En 1798, il apprend que depuis six ans, le , la France de la Révolution française lui a accordé la citoyenneté française[7], à la suite de ses nombreux écrits contre les tyrans.
En 1799, il retourne à Weimar où Goethe le convainc d’écrire de nouvelles pièces de théâtre. Il prend avec Goethe la direction du théâtre de la Cour ducale qui se place très vite à la pointe de la scène théâtrale allemande, permettant une renaissance du genre dramatique. En 1802, il est anobli : la particule von est ajoutée à son nom. Il reste à Weimar jusqu’à sa mort de la tuberculose, à l'âge de 45 ans.
Depuis 1934, l'université d'Iéna porte le nom de Friedrich-Schiller.
Les problèmes que traite l’œuvre de Schiller, qu’ils soient politiques, éthiques ou tout simplement esthétiques, ont contribué de façon majeure à l’avancée des idées à la fin du XVIIIe siècle. Plus encore que Goethe, il a influencé le romantisme allemand. Dans les dernières années de sa vie, Schiller a voulu doter l’Allemagne d’un « classicisme » qu’elle n’avait pas connu. Il traduit la Phèdre de Racine pour Weimar, et emprunte des méthodes dramatiques à la tragédie grecque. D’où son double statut de classique et de romantique, et sa place centrale dans la littérature allemande et européenne.
Parmi les grands admirateurs de Schiller, on trouve Dostoïevski[8] mais aussi Beethoven, Verdi, Thomas Mann, Tourgueniev[9] ainsi que Victor Hugo.