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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière Rock Creek (en) |
Nationalité | |
Formation |
Académie Julian Notre Dame of Maryland University (en) |
Activités | |
Période d'activité |
- |
Père |
Anderson Doniphan Johnston (d) |
Mère |
Frances Antoinette Benjamin Johnston (d) |
Partenaire | |
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Personne liée |
Gertrude Käsebier (photographe) |
Archives conservées par |
Louis Round Wilson Library (en) (P0006) Archives of American Gardens (en) (AAG.GCA, AAG.MCF, Item NY094014)[1],[2] Archives Center, National Museum of American History (d) (NMAH.AC.0416)[3] Smithsonian Institution Archives (en) (SIA.FA06-225, Box 4, SIA.FA96-153, Box 2, SIA.FA92-140, Box 1, Folder 2)[4],[5],[6] |
Frances Benjamin Johnston, née le à Grafton (Virginie-Occidentale) et morte le à La Nouvelle-Orléans en Louisiane[7], est l'une des premières femmes américaines photographe et photojournaliste.
Née en 1864[8], elle est la fille d’un père travaillant au ministère des finances et d’une mère journaliste politique[9]. Elle se forme au dessin et à la peinture à Paris, à l'Académie Julian[9].
De retour aux États-Unis, elle fournit plusieurs magazines en dessins, mais obtient aussi un appareil photo Kodak qui lui est remis des mains du fondateur de cette entreprise, George Eastman, entreprise dont elle devient une des représentantes[9]. Elle crée aussi un atelier et studio photo où elle réalise des portraits, y compris de personnalités et de dignitaires. Cet atelier est tout d'abord à Washington dans la maison familiale[9] (puis elle l'installera à New York[9]). Dans un autoportrait en « Nouvelle Femme » réalisé en 1896, elle se photographie devant une cheminée, de profil, petit chapeau posé à l'arrière de la tête, cigarette et chope de bière en mains, les jambes croisées, tournant le dos aux cruches[9].
En 1897, elle publie un article dans un magazine féminin déjà bien connu, le Ladies' Home Journal, intitulé « What a Woman Can Do with a camera », où elle détaille les préalables et les conseils de création d'un atelier photo, pour en faire une activité professionnelle[8]. En 1900, notamment pendant l'Exposition universelle de 1900 à Paris, elle organise deux expositions successives dans la capitale française, réunissant les créations photographiques d'une trentaine de femmes photographes américaines[8],[10].
Ses photos documentent un large éventail des différentes classes sociales : mineurs de fond, personnalités de la Maison-Blanche, nouvelles universités pour les Noirs comme par exemple le Hampton Normal and Agricultural Institute (université de Hampton), les riches demeures des classes aisées en Europe et aux États-Unis[11] Elle consacre ses dernières années à documenter le patrimoine architectural et environnemental de son pays.
Elle meurt en 1952, à 88 ans[8]. Malgré son importance, le New York Times ne publie pas sa nécrologie[11].