Dans cet article, nous allons aborder la question de Décision implicite en droit administratif français, qui est de la plus haute importance dans le contexte actuel. Décision implicite en droit administratif français a fait l'objet de débats et d'analyses dans différents domaines, et sa pertinence est indéniable dans la société actuelle. De différentes perspectives et approches, Décision implicite en droit administratif français a suscité intérêt et réflexion, ce qui nous invite à approfondir son étude et sa compréhension. Dans cette optique, nous explorerons différents aspects liés à Décision implicite en droit administratif français, dans le but de fournir une vision complète et enrichissante sur ce sujet.
Une décision implicite est un acte formel d'une administration publique acquise en l'absence de réponse à une requête à l'expiration d'un délai précis. Elle peut consister en un accord ou un refus de la demande, on parle alors respectivement de décision implicite d'acceptation ou de décision implicite de rejet.
Le régime de la décision implicite est régi par la loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations[1] qui, en l'absence de réponse explicite, posait initialement le principe du rejet (article 21), sauf exceptions (article 22). Cette loi a été modifiée par la loi du 12 novembre 2013[2] qui pose désormais le principe que le silence de l'administration vaut acceptation (principe du « silence vaut accord »[3]). Toutefois cette inversion prévoit cinq types d'exceptions de plein droit au principe général[4] et de nombreuses dérogations sont instituées par décrets[5].
ou
Sur le régime de la décision implicite il apparait à la lumière des derniers arrêts du Conseil d'État en date relatifs à celui-ci que le délai de recours joue un rôle prépondérant sur ce premier dans le cas d'une demande en retrait de l'acte attaqué :
Arrêts dits :
C'est pourquoi avant de présenter la place essentielle du délai il est nécessaire de savoir quand la décision implicite prend effet et quelle est sa valeur.
Une décision implicite est en général un acte administratif avec une portée générale ou individuelle bien que des catégories intermédiaires aient déjà manifesté leur existence. Qu'elle soit légale ou illégale, elle fait naitre des droits qui se renforcent dans le temps et par le nombre relatif au même objet règlementaire voir législatif.
Une décision implicite n'est pas explicite au sens où il s'agit d'un silence gardé sur le recours gracieux d'une personne qui a intérêt à contester la notification ou la publication de l'acte.
Le délai du recours gracieux formulé, et prouvé par n'importe quel moyen, doit être formulé dans le délai du recours contentieux de 2 mois prévu aux articles 51 et 52 de la loi du 12 avril 2000 relative aux relations des citoyens avec l'administration et arrêté par décret au Conseil d'État.
Le recours gracieux interrompt le délai du recours contentieux de deux mois à la date de formulation du premier sans compter les jours francs et fermés.
Si la personne n'a pas d'intérêt direct pour se saisir d'une situation qui lui semble inconstitutionnelle, inconventionnelle ou contraire aux traités signés par la France elle peut constituer une association qui a pour objectif principal de faire vivre le principe violé.
La personne ayant intérêt à saisir le tribunal administratif peut accompagner son recours principal un recours en référé-suspension, un recours en sursis automatique, ou d'un référé-liberté qui obligeront le juge à surseoir dans un délai restreint de 10 jours pour le sursis automatique, employé pour bloquer un chantier, de 1 mois pour la recours en suspension, et de 48h00 pour le référé-liberté, quand un droit fondamental a été bafoué.
À la suite de violences policières vous pouvez attaquer l'excès de pouvoir d'un agent de police et demander le retrait de tous les actes qui auraient été pris à partir d'une violation de vos droits et libertés fondamentales en accompagnant la demande sans passer par le recours gracieux, d'un référé liberté visant à faire libérer une personne enfermé contre son gré et sans aucun motif dans les 48h00.[réf. nécessaire] Pour cela il faut adresser sa requête au Tribunal administratif se situant dans la juridiction du poste de police détenant illégalement une personne. Une demande en dommages-intérêt sur le chef de la responsabilité délictuelle est conseillée.[réf. nécessaire]