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Diana Damrau, née le à Guntzbourg, est une sopranoallemande. Elle interprète aussi bien le répertoire lyrique léger de l'opéra italien (Lucia, Gilda, Oscar) ou français (Olympia, Leïla) que les rôles lyriques du répertoire allemand (Sophie, la Reine de la nuit, Pamina, Zerbinetta)[1].
Au cours de ses études, elle développe un œdème sur une corde vocale[2],[3] qu'elle soigne avec un traitement alternatif non chirurgical. Ce dernier, couronné de succès, dure un an et demi[4].
Carrière
Elle fait ses débuts sur scène en 1995 à Wurtzbourg dans Le Nozze di Figaro de Mozart (rôle de Barberina). Elle passe ensuite par le Nationaltheater de Mannheim, puis l'opéra de Francfort, ce qui lui permet d'élargir son répertoire.
Elle interprète également la Comtesse des Noces de Figaro à La Scala de Milan, en 2003 dans la mise en scène historique de Giorgio Strehler, puis en 2016 dans celle, toute nouvelle, de Frederic Wake-Walker immortalisée dans un DVD[6].
Le 7 décembre 2013, à l'occasion du bicentenaire de Verdi, elle incarne Violetta, le fameux rôle de La traviata pour la prima de La Scala de Milan[7]. Si la mise en scène de Dmitri Tcherniakov, un peu trop moderne et uniquement axée sur la relation entre Violetta et Alfred, et l'interprétation de Piotr Beczała (habitué du rôle depuis 17 ans en Pologne), mettant l'accent sur le ressenti et les sentiments du personnage plutôt que sur la fougue de sa jeunesse (rôle de jeune premier, Beczała a 46 ans à ce moment-là)[8], sont plutôt mal accueillis par le public milanais[9], très attaché à la production mythique de Visconti, avec Maria Callas dans le rôle-titre, Diana Damrau est, elle, ovationnée pour son interprétation tout en nuances et en émotions[10] ; elle tient le rôle jusqu'au .
Elle a également chanté Violetta de La traviata à Paris, à l'opéra Bastille, lors des premières représentations de la mise en scène de Benoît Jacquot, en 2014, où « la technicienne éblouit par sa maîtrise, la musicienne sidère par son brio[11] », aux côtés de Francesco Demuro et de Ludovic Tézier, ainsi qu'au MET en 2018 dans la nouvelle mise en scène de Michael Mayer aux côtés de Juan Diego Flórez[12]. L'une des représentations est retransmise en haute définition dans les cinémas du monde entier.
Elle est remarquée ensuite en Juliette dans le Roméo et Juliette de Charles Gounod aux côtés du ténor italien Vittorio Grigolo, d'abord au MET de New York en 2017, dans la nouvelle mise en scène de Bartlett Sher [13], qui est retransmise au cinéma en haute définition, puis à La Scala de Milan début 2020[14].
En 2022, elle participe à nouveau à une tournée de lieder, airs d'amour de Schumann et Brahms, dans onze villes d'Europe, dont Paris, Berlin, Londres, Munich, Baden Baden[18] avec le ténor Jonas Kaufmann et le pianiste Helmut Deutsch.
Certains critiques musicaux rapprochent la voix de Diana Damrau de celle d'Edita Gruberová[19], dont elle partage le répertoire (Eliza Doolittle, la Reine de la Nuit, Konstanze, Gilda, Norina, Lucia di Lammermoor, Zerbinetta, Fiakermilli, Sophie von Faninal, la Voix de l'Oiseau dans Siegfried ainsi que des récitals de lieder) : une grande facilité et virtuosité dans le suraigu, un timbre clair, une technique lui permettant de chanter des rôles lyriques nécessitant une voix suffisamment puissante dans le médium.
Sa voix a évolué avec le temps, le médium s'est corsé tandis que l'aigu était moins facile, et Diana Damrau s'est adaptée en abordant des rôles plus soutenus.
Salzburger Liederabend 2005, lieder de Berg, Mahler, Zemlinski, Wolf, Strauss, Stephan Matthias Lademann (piano) - Orfeo Festspieldokumente
Schubertiade 2006, Schwarzenberg, lieder de Clara Schumann, Chopin, Mendelssohn, Brahms et Liszt, Helmut Deutsch (piano) - Orfeo Festspieldokumente
Italienisches Liederbuch, lieder d'Hugo Wolf, Jonas Kaufmann, Diana Damrau, Helmut Deutsch- CD Erato - 2019
Richard Strauss (1864-1949) : Vier letzte Lieder, lieder. Diana Damrau, soprano. Helmut Deutsch, piano. Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, direction : Mariss Jansons. 1 CD Erato. Enregistré à Munich et Schwarzenberg en janvier et novembre 2019.
↑Fréquemment associée à ce rôle, Diana Damrau réalise la performance d'enchaîner les rôles de la Reine de la Nuit et de Pamina en l'espace de quelques jours lors de la saison 2007 au Met (magazine Opéra, janvier 2008).
↑(en-US) Anthony Tommasini, « Review: Diana Damrau and Vittorio Grigolo Sizzle in ‘Roméo et Juliette’ at the Met », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le ).