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Cinq ans après le dernier album, Noir Désir laisse de côté sa rage et son rock engagé pour un son plus calme et une voix plus réservée. Le groupe déclare à propos de cet album :
« Nous avons pris une direction que nous n’avions jamais eu le courage de suivre, que nous n’aurions jusqu’ici jamais assumée. La façon dont nous avons traité ces chansons est en rupture avec nos précédents albums[2]. »
Cet album est aussi marqué par plusieurs collaborations. Il est tout d'abord le fruit d'un échange avec Manu Chao — en partie symbolique compte tenu de la rivalité ou compétition historique entre Noir Désir et la Mano Negra dans les années 1980-1990 —, qui contribua à la guitare sur le titre phare Le vent nous portera : comme il enregistrait dans une pièce voisine aux studios Ferber son album Próxima Estación: Esperanza, il rendit visite au groupe et décida de plaquer quelques accords latino sur ce titre[3]. Pour L'Europe, Brigitte Fontaine avait initialement écrit une seule phrase : « Nous travaillons pour l'Europe, voire pour le monde », avant de contribuer à l'ensemble des textes de ce long morceau de 23 minutes, utilisant les techniques d'écriture automatique de L'Oulipo et du surréalisme[3]. Enfin, le groupe décida d'utiliser le poème Des armes de Léo Ferré que ce dernier n'avait pas eu le temps de mettre en musique.
Sorti le , certaines chansons de l'album trouvent une résonance surprenante avec les attentats commis le même jour aux États-Unis. C'est le cas surtout du Grand Incendie, qui débute avec ces paroles : « Ça y est, le grand incendie, Y’a l’feu partout, emergency, Babylone, Paris s’écroulent, New-York City, Iroquois qui déboulent… » et « Hommage à l'art pompier, t'entends les sirènes, elles sortent la grande échelle… ». Certains ont vu dans cette coïncidence le génie visionnaire de Bertrand Cantat[4],[5].
L'album vendu à plus de 600 000 exemplaires est certifié double Disque de platine[1] le 14 novembre 2001 par la SNEP. Il se vend au total à plus d'un million d'exemplaires en France[7].
Julie Vaquié-Mansion, « L'analyse des silences dans les musiques populaires actuelles : L'exemple de la chanson « Des Armes » de Noir Désir », Volume !, no 6, , p. 249-262.