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Réalisation | Jim Jarmusch |
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Scénario | Jim Jarmusch |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Pandora Filmproduktion JVC Entertainment Networks Newmarket Capital Group 12 Gauge Productions |
Pays de production |
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Genre | western dramatique |
Durée | 121 minutes |
Sortie | 1995 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Dead Man est un western américain réalisé par Jim Jarmusch, sorti en 1995.
La musique originale est composée par Neil Young, éditée dans l'album du même nom en 1996.
Aux environs de 1870, William Blake (Johnny Depp), jeune homme naïf originaire de Cleveland, se rend à la ville de Machine, sur la Côte Ouest, pour y prendre un poste de comptable dans l'entreprise de l'irascible M. Dickinson (Robert Mitchum). Arrivé là, il apprend que son poste a déjà été pris. Dépité, il passe la nuit chez une ancienne prostituée, Thel. Dans la nuit, Charlie, l'ancien fiancé de celle-ci et fils de Dickinson réapparaît, tue Thel et blesse gravement William Blake. Ce dernier riposte en tuant Dickinson fils, et s'enfuit en volant son cheval.
Plus tard, alors qu'un étrange Indien, Nobody (« Personne ») (Gary Farmer), persuadé que William Blake est effectivement le poète anglais du même nom, tente de le soigner, Dickinson lance sur lui un trio de tueurs à gages (Cole Wilson, Conway Twill et Johnny « The Kid » Pickett)… C'est le début de l'errance de William Blake et Nobody, tous deux reniés par leurs communautés respectives, à travers l'Ouest sauvage.
M. Dickinson promet une récompense de 500 Dollars pour la prise de William Blake. Cole Wilson tue Johnny « The Kid » Pickett. William Blake tue deux marshals lancés à sa recherche. Cole Wilson tue Conway Twill et le mange. William Blake tue et est à nouveau blessé. Personne prépare un canoë de mer pour le dernier voyage de William Blake. Personne et Cole Wilson s'entretuent. William Blake ferme les yeux, allongé, dans son canoë qui s'éloigne du rivage.
Pour incarner le fantomatique Dickinson, Robert Mitchum est choisi. Il s'agit de sa dernière apparition à l'écran. Il décèdera en [1].
Le tournage a lieu en Oregon (Coast, Grants Pass, Rogue River, rivière Applegate, Takilma), au Nevada (Virginia City, barrage Hoover, Boulder City), en Arizona (Flagstaff, Camp Verde, Cave Creek, forêt nationale de Coconino, Peoria, Phoenix, Sedona), dans l'État de Washington (gorge du Columbia, Neah Bay), dans l'État de New York (New York, Niagara Falls), ainsi qu'en Californie (Los Angeles et notamment Venice)[3].
Le village indien du film est la reconstruction identique d’un village des Makahs, une tribu amérindienne du nord-ouest des États-Unis[4].
Bien que ce film ait été tourné en 1995, il est filmé en noir et blanc. Il s'agit d'un choix monochrome purement esthétique de Jim Jarmusch, qui voulait exclure toute forme de couleurs chaudes. En effet, ce choix fait partie de la situation présente tout le long de l'histoire : un homme de l'Est, perdu dans l'Ouest américain[5]. Le directeur de la photographie Robby Müller s'inspire pour cela du travail du photographe Ansel Adams[1].
La bande originale du film Dead Man est composée par Neil Young. Johnny Depp y prête également sa voix en récitant des poèmes de William Blake. L'album sort en .
Dead Man est un échec commercial lors de sa sortie en salles : il ne rapporte que 1 037 847 $ au box-office aux États-Unis et au Canada[6]. Il a réalisé 276 330 entrées en France, 51 288 entrées en Suisse et 15 000 entrées en Belgique, et un peu plus de 1 100 000 entrées au total en Europe[7].
Le film a reçu un accueil critique plutôt favorable, recueillant 71 % de critiques favorables, avec un score moyen de 7⁄10 et sur la base de 35 critiques collectées, sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes[8]. Sur le site Metacritic, il obtient un score de 58⁄100, sur la base de 18 critiques collectées[9]. Les Cahiers du cinéma le classe au 6e rang de leur liste des meilleurs films de 1996[10]. Il figure par ailleurs dans l'ouvrage 1001 films à voir avant de mourir de Steven Jay Schneider[1].
Même si le film appartient au genre du western, Jim Jarmusch a expliqué lors d'une interview que "Le Western n'est point de départ" d'un voyage initiatique teinté de poésie. Jim Jarmusch qualifie son film de road movie[11].