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Le Codex Robertsbridge (British Library, ms. add. 28 550) est un manuscrit musical du XIVe siècle (c.1360). Découvert en 1897, il contient les plus anciennes pièces de musique écrites spécifiquement pour clavier.
Le terme codex est quelque peu trompeur : la section musicale de la source ne comprend que deux folios (43 et 44), liés ensemble dans un plus grand manuscrit de Robertsbridge, Sussex, en Angleterre[1]. Les première et dernière pièces sont incomplètes. Il contient six pièces, trois d'entre elles dans la forme de l’estampie, une danse italienne du Trecento, ainsi que trois arrangements de motets, dont deux qui proviennent du Roman de Fauvel. Toute la musique est anonyme et est écrite en tablature. La voix supérieure écrite sur une portée en neume et la voix inférieure en lettres. Les estampies sont à deux voix, souvent en quintes parallèles et à l'aide de la technique du hoquet. L'instrument probablement utilisé pour jouer ces morceaux du codex était l'orgue.
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Estampie « Retrove » | |
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La date du Codex a longtemps été située autour de 1330[2], mais des recherches plus récentes suggèrent une date ultérieure, un peu après le milieu du siècle[3].
Le manuscrit a été considéré comme italien et connecté aux principaux courants du trecento italien dans son contenu et dans son utilisation claire de puncti divisionis (points de division). Cependant, le consensus des savants considère désormais la source anglaise[4].
Nº | fo | œuvre | enregistrement | commentaires |
---|---|---|---|---|
1 | 43 | ANT, KIN | estampie incomplète | |
2 | 43 | Estampie | MUN, FOL, DUF, BAM, ANT, KIN | |
3 | 43v | Estampie retrove | STU, ALC, EAN, DAF, ANT, KIN | |
4 | 43v-44 | Adesto sancta trinitas musice modulantibus | ESL, KIN | Intabulation d'après un motet de Philippe de Vitry provenant du Roman de Fauvel |
5 | 44-44v | Tribum quem non abhorruit indecenter ascendere | LON, SEQ, KIN | Intabulation d'après un motet de Philippe de Vitry provenant du Roman de Fauvel |
6 | 44v | Flos vernalis | KIN | Intabulation d'après un motet. Incomplet. La voix grave provient d'un hymne dédié à la Vierge Marie. |