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Cimetière des Juifs portugais de Paris Cimetière israélite de la Villette
Pierres tombales de l'ancien cimetière des Juifs portugais de la Villette.
Il est aujourd'hui inaccessible aux passants car situé dans une cour d'immeuble[2] : pour le visiter, il faut une autorisation du Consistoire israélite de Paris[3], actuel propriétaire du lieu.
Description
Le terrain, qui mesure 35 × 10 mètres[4], d'une superficie de 424 mètres carrés selon le cadastre[5], compte 28 sépultures[6].
Le cimetière est aujourd'hui quelque peu délaissé[7].
On procède à des inhumations de Juifs à cet endroit avant l'achat de ce terrain par Jacob Rodrigue Pereire, mais c'est dans le jardin du bâtiment contigu, au numéro 46. Il s'agit d'une auberge, L'Étoile, tenue par un dénommé Cameau[8] ou Camot. Elle passe ensuite en aux mains d'un équarrisseur, Matard, qui mélange les corps des animaux à ceux des défunts. C'est ce qui pousse Péreire à agir : il signe le contrat d'acquisition du numéro 44, pour 800 livres, le [9].
« Ici est inhumé le corps du sieur Salomon Perpignan, l'un des fondateurs de l'école royale gratuite de dessin établie en l'an du règne glorieux de Louis XV, en la ville de Paris, pour la perfection des Arts, et nommé par Mgr Lenoir, lieutenant général de Police, Sindic des Juifs originaires d'Avignon pour la police intérieure ; lequel s'est acquitté avec honneur et a mérité dans son département l'estime du Magistrat éclairé. Décédé le . »
« Le Dieu Suprême m'a appelé l'an vingt-troisième de mon âge. J'aime mieux ma situation que l'esclavage. Ô âme immortelle, cherche à vivre libre ou suis-moy comme un bon républicain. »
« Je suis mort depuis longtemps. J'ai construit ce cimetière. À peine achevé, j'y ai enterré mon fils premier né puis je l'ai suivi le . Je m’appelle Jacob Rodrigue Pereire. »
↑Louis Cardozo de Bethencourt, « Le trésor des Juifs sephardim, notes sur les familles françaises israélites du rit portugais : IV. État-civil des israélites français avant la Révolution », Revue des études juives, vol. 26, , p. 243 (lire en ligne).
↑Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris par arrondissement : XIXe arrondissement, Paris, Librairie Hachette, , 40 p., p. 7 [lire en ligne] : « là fut enterré en Jacob-Rodriguez Pereire, le premier instituteur des sourds-muets en France ».
↑ a et bMoïse Schwab, « Rapport sur les inscriptions hébraïques de la France », Nouvelles archives des missions scientifiques et littéraires, vol. 12, no 3, , p. 381–382 = 239–240 (lire en ligne).
↑Léon Kahn, Histoire de la communauté israélite de Paris, vol. III : Le comité de bienfaisance, l'hôpital, l'orphelinat, les cimetières, Paris, A. Durlacher, (BNF45535819), p. 170, cité par Philippe-Efraïm Landau, « À l'origine de la tradition séfarade à Paris : Les Juifs de rite portugais aux XVIIIe et XIXe siècles », Archives juives, vol. 42, no 2, , p. 25–40 (DOI10.3917/aj.422.0025, lire en ligne).
Prosper Lunel, « Un cimetière israélite abandonné : Ordonnance de Lenoir en — Rodrigues Péreire — arrêté de messidor, an IV », L'Univers israélite, no 11, , p. 509–512 (lire en ligne).
Alfred Fierro, « Le cimetière des Juifs Portugais », dans Vie et histoire du XIXe arrondissement, Villette, Pont de Flandre, Amérique, Combat : Histoire, anecdotes, curiosités, monuments, musées, jardins, promenades, dictionnaire des rues, vie pratique, Paris, Hervas, coll. « Paris » (no 19), , 154 p. (ISBN2-903118-29-9), p. 76.
Michel Fleury, « Le cimetière juif de la rue de Flandre », dans Béatrice de Andia (dir.) et Simon Texier (dir.), Les canaux de Paris (publ. à l'occasion de l'exposition présentée à la mairie du 10e arrondissement en ), Paris, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, coll. « Paris et son patrimoine », , 221 p. (BNF40583930), p. 63–66.
Roger Berg (préf. Alain Goldmann, postface David Messas), « Création d'un cimetière pour les Portugais », dans Histoire des Juifs à Paris : De Chilpéric à Jacques Chirac, Paris, Cerf, coll. « L'histoire à vif », , 392 p. (ISBN2-204-05507-7), p. 97–98.
Agnès Pellerin, Anne Lima (collab.) et Xavier Castro (collab.) (ill. Irène Bonacina), « Rue de Flandre, no 44 : Le cimetière des Juifs Portugais », dans Les Portugais à Paris : Au fil des siècles & des arrondissements, Paris, Chandeigne, , 254 p. (ISBN978-2-915540-35-2), p. 185–188 [lire en ligne].
Dominique Jarrassé (photogr. Sylvain Ageorges), « Cimetière portugais, 44, rue de Flandre, 19e », dans Guide du patrimoine juif parisien, Paris, Parigramme, , 239 p. (ISBN2-84096-247-0), p. 143.