Christian Poncelet

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Christian Poncelet
Illustration.
Christian Poncelet en 2013.
Fonctions
Président du Sénat français
2 octobre 199830 septembre 2008
(9 ans, 11 mois et 28 jours)
Élection 2 octobre 1998
Réélection 1er octobre 2001
1er octobre 2004
Prédécesseur René Monory
Successeur Gérard Larcher
Président de la commission des Finances du Sénat
6 octobre 198630 septembre 1998
(11 ans, 11 mois et 24 jours)
Prédécesseur Édouard Bonnefous
Successeur Alain Lambert
Député européen
17 juillet 197930 septembre 1980
(1 an, 2 mois et 13 jours)
Élection 10 juin 1979
Législature 1re
Groupe politique DEP
Sénateur français
3 octobre 197730 septembre 2014
(36 ans, 11 mois et 27 jours)
Élection 25 septembre 1977
Réélection 28 septembre 1986
24 septembre 1995
26 septembre 2004
Circonscription Vosges
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement
1er avril26 septembre 1977
(5 mois et 25 jours)
Président Valéry Giscard d'Estaing
Premier ministre Raymond Barre
Gouvernement Barre II
Prédécesseur Robert Boulin
Successeur André Bord
Président du conseil général des Vosges
19 mars 19762 avril 2015
(39 ans et 14 jours)
Prédécesseur Jean Vilmain
Successeur François Vannson
Secrétaire d'État chargé du Budget
8 juin 197430 mars 1977
(2 ans, 9 mois et 22 jours)
Président Valéry Giscard d'Estaing
Premier ministre Jacques Chirac
Raymond Barre
Gouvernement Chirac I
Barre I
Prédécesseur Henri Torre
Successeur Pierre Bernard-Reymond
Conseiller général des Vosges
1er décembre 19632 avril 2015
(51 ans, 4 mois et 1 jour)
Circonscription Canton de Remiremont
Prédécesseur Jean-Marie Grenier
Successeur Valérie Jankowski
François Vannson
Député français
2 avril12 mai 1973
(1 mois et 10 jours)
Élection 11 mars 1973
Circonscription 3e des Vosges
Législature Ve (Cinquième République)
Groupe politique UDR
Prédécesseur André Boileau
Successeur Gérard Braun
6 décembre 19626 août 1972
(9 ans et 8 mois)
Élection 25 novembre 1962
Réélection 12 mars 1967
30 juin 1968
Circonscription 3e des Vosges
Législature IIe, IIIe et IVe (Cinquième République)
Groupe politique UNR-UDT (1962-1967)
UD-Ve (1967-1968)
UDR (1968-1973)
Prédécesseur Jean-Marie Grenier
Successeur André Boileau
Biographie
Date de naissance 24 mars 1928
Lieu de naissance Blaise (France)
Date de décès 11 septembre 2020 (à 92 ans)
Lieu de décès Remiremont (France)
Sépulture Cimetière de Remiremont
Nationalité Française
Parti politique UDT, UNR-UDT, UD-Ve, UDR, RPR, UMP
Syndicat CFTC
Profession Contrôleur des télécommunications
Religion Catholicisme
Christian Poncelet
Présidents du Sénat français

Christian Poncelet, né le 24 mars 1928 à Blaise (Ardennes) et mort le 11 septembre 2020 à Remiremont (Vosges), est un homme d'État français.

Après avoir milité comme syndicaliste chrétien, il adhère aux partis gaullistes. Il est élu pour la première fois député en 1962, président du conseil général des Vosges en 1976 et maire de Remiremont en 1983. Grâce à ses réseaux, il œuvre activement au développement de ce département.

Entre 1972 et 1977, sous les présidences de Georges Pompidou et de Valéry Giscard d'Estaing, il est plusieurs fois secrétaire d’État, détenant successivement cinq portefeuilles différents, dont ceux du Budget et des Relations avec le Parlement. Il est ensuite brièvement député européen.

Sénateur des Vosges de 1977 à 2014, il est élu à la surprise générale président du Sénat en 1998 face au président sortant, le centriste René Monory. Il cherche dès lors à réformer et médiatiser l’action de la haute assemblée, en développant des activités de mécénat, en relançant le musée du Luxembourg ou encore en créant la chaîne Public Sénat. Réélu deux fois, il ne se représente pas en 2008.

Il prend sa retraite politique en 2015, en quittant la tête du conseil général des Vosges, à l’âge de 87 ans. Avec plus d'un demi-siècle de mandats électifs, il est ainsi l’une des personnalités contemporaines à la carrière politique la plus longue.

Situation personnelle

Origines et famille

Né dans une famille de modestes exploitants agricoles, Christian Poncelet n'a pas connu son père, qui avait quitté le foyer et sa compagne, Raymonde Chamillard, âgée de dix-huit ans, quelques mois après que celle-ci l'eut mis au monde. Sa mère décide alors de quitter Blaise pour s'installer avec son fils à Acy-Romance, village non loin de Rethel, où ses grands-parents maternels exploitaient une ferme.

En 1949, il épouse Yvette Miclot (1927-2019), fille d’un père menuisier et d’une mère tisserande. Le couple a deux enfants : Danielle et Laurence.

Formation

Christian Poncelet effectue des études à l'École nationale professionnelle des PTT, dont il sort sous-ingénieur, et commence sa carrière en 1950. Il avait pourtant échoué au brevet en juin 1947, avant d’effectuer son service militaire. Une fois engagé en politique, il se vantera de ne pas être issu des rangs de l’ENA, contrairement à beaucoup d’hommes d’État.

Carrière professionnelle

Contrôleur des télécommunications aux PTT de 1953 à 1962, il assume, parallèlement à son activité professionnelle, des responsabilités syndicales dans le cadre de la CFTC, dont il est membre du comité confédéral national.

Parcours politique

Élu dans les Vosges

En 1953, il rencontre Pierre Mendès France, auquel il se lie et qui l'initie à la politique. Gaulliste de gauche, Christian Poncelet est élu en 1962, 1967 et 1968 député des Vosges dans la circonscription de Remiremont. Il s'implante dans cette commune, où vécurent notamment Paul Doumer et Gaston Bachelard, en devenant conseiller général de son canton en 1963, conseiller municipal chargé du budget en 1965, puis premier adjoint à partir de 1971. Maire de Remiremont de 1983 à 2001, il démissionne à cette date pour respecter la règle du non-cumul des mandats.

Localement, il développe une image d'homme convivial et disponible. Grâce à ses relations nationales, il fait profiter son département et sa commune, faisant notamment desservir Remiremont par le TGV et deux routes à deux fois deux voies. Il embellit sa commune, la dote d'un cinéma, d'un centre culturel, et d'un centre hippique.

Secrétaire d'État

En 1972, il est appelé par le Premier ministre Pierre Messmer pour entrer dans son gouvernement en tant que secrétaire d'État auprès du ministre d'État chargé des Affaires sociales (1972-1973), puis secrétaire d'État auprès du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Population (1973-1974), et enfin secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé de la Fonction publique (1974). Après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing et la nomination de Jacques Chirac à Matignon, il devient secrétaire d'État chargé du Budget, reconduit sous le gouvernement Raymond Barre.

Ayant abandonné son mandat de député en 1972 et 1973 pour entrer au gouvernement, il est élu, le 17 mars 1976, président du conseil général des Vosges, puis sénateur l'année suivante, démissionnant de sa fonction de secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement, qu'il occupait depuis quelques mois. Entré la même année au conseil régional de Lorraine, il est réélu jusqu'en 1992. Président de la commission des Finances du Sénat à partir de 1986, il dispose dès lors, du rôle clé du versement mensuel de la réserve parlementaire aux sénateurs.

Président du Sénat

En 1998, Christian Poncelet se porte candidat à la présidence du Sénat et fait campagne en faveur d’une « modernisation » profonde de l’institution, perçue dans l’opinion comme peu active voire inutile. Le candidat du RPR n’est pas le favori du scrutin, le « plateau » n’ayant jamais été occupé par un gaulliste et le groupe centriste étant majoritaire. Mais au premier tour, le 2 octobre, il devance de 16 voix René Monory, président sortant, qui décide alors de retirer sa candidature. Au troisième tour, Christian Poncelet l’emporte avec 189 des 283 suffrages exprimés.

Comme promis avant son élection, Christian Poncelet cherche à moderniser l'image de la chambre haute. Il instaure d’importantes actions de mécénat et invite les sénateurs à se rapprocher de la société civile, notamment du monde de l'entreprise. Au niveau médiatique, il fait notamment promouvoir un musée du Luxembourg rénové, organise des expositions de peinture au Petit Luxembourg — qui rencontrent un grand succès auprès du public —, fait poser des photographies le long des grilles du jardin du Luxembourg et lance des événements comme les Tremplins entreprise ou les Rendez-vous citoyens. En collaboration avec le président de l’Assemblée nationale Laurent Fabius et le journaliste Jean-Pierre Elkabbach, il est également à l'origine du lancement de la chaîne télévisée Public Sénat,,.

Christian Poncelet aux cérémonies du 11-Novembre (Paris, 2006).

Alors qu’il entend poursuivre sa politique de « nécessaire rajeunissement », il est facilement réélu président du Sénat au premier tour des scrutins d’octobre 2001 et d’octobre 2004, avec 201 puis 191 voix (contre 105 pour Claude Estier puis 116 à Jean-Pierre Bel, candidats socialistes successifs),.

Les changements qu'il opère interviennent alors que Lionel Jospin, Premier ministre socialiste sous la troisième cohabitation, dénonce « l'anachronisme » du Sénat. Deux ans plus tard, le gouvernement de droite de l’ancien sénateur Jean-Pierre Raffarin fait voter une réforme qui modifie le mode d'élection des sénateurs, jugé excessivement favorable aux petites communes, et ramène la durée de leur mandat de neuf à six ans. Dans le même temps, Christian Poncelet appelle à ajouter au rôle de législateur de l’institution une politique accrue de contrôle et évaluation des politiques publiques.

En janvier 2003, face au président du Conseil constitutionnel, Yves Guéna, il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques, succédant à Bernard Destremau au fauteuil 4 de la section générale,. Sa cérémonie de remise d’épée a lieu le 17 décembre suivant, au grand amphithéâtre de la Sorbonne.

En 2005, le renouvellement du Sénat, initialement prévu en 2007 — et par conséquent l’élection de son président — est repoussé d’un an, pour éviter un nombre trop grand de scrutins en 2007.

À quelques jours de sa fin de présidence, Le Canard enchaîné révèle qu’il occupe depuis 2004 un appartement de fonction de 200 m2 dans le 6e arrondissement de Paris et qu’aucune disposition ne l’oblige à le quitter après la fin de sa fonction. Face à la polémique naissante, Christian Poncelet annonce y renoncer le jour de l'élection de son successeur, Gérard Larcher, le 1er octobre 2008.

Fin de carrière et mort

Christian Poncelet au maquis du Haut-du-Bois (2014).

À partir de 2011, il fait l’objet d'une forte contestation au sein du conseil général des Vosges,. Son âge (83 ans), sa longévité à la tête du département (11 mandats consécutifs, soit 35 ans) et son manque de transparence sont particulièrement critiqués. Lors de l’élection du président du conseil général des Vosges de 2011, Philippe Faivre obtient le même nombre de voix que Christian Poncelet. Au bénéfice de l'âge, le président sortant est réélu.

Christian Poncelet est par ailleurs président de la chaîne télévisée Vosges Télévision de 2009 à 2015. Lors du congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012, il soutient la candidature de François Fillon à la présidence du parti.

En 2013, il est le parlementaire français ayant la plus grande longévité électorale. Le journal Le Monde indique qu'à cette date, l'ancien président du Sénat a cumulé 147 années de mandats électifs.

Il met un terme à sa carrière politique en ne se représentant pas aux élections sénatoriales de 2014 et aux élections départementales de 2015. À partir de 2018, il vit dans une maison de retraite de Remiremont,.

Admis à la fin du mois de juillet 2020 au centre hospitalier de la commune, il y meurt le 11 septembre suivant, à l’âge de 92 ans. Ses obsèques religieuses ont lieu le 18 septembre en l’église abbatiale de Remiremont, célébrées par Mgr Didier Berthet, évêque de Saint-Dié, en présence notamment de Gérard Larcher, président du Sénat, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Christian Jacob, président du parti Les Républicains, et de nombreux maires et élus du département des Vosges. Il est ensuite inhumé au cimetière de Remiremont.

Prises de position

Christian Poncelet se définit lui-même comme un gaulliste de gauche.

Durant la campagne du référendum sur le quinquennat présidentiel de 2000, il prend position pour le « non », préférant un « mandat présidentiel de sept ans non renouvelable immédiatement ».

Profil et particularités

Christian Poncelet se vante de n'avoir jamais perdu une élection, ayant écarté ceux, à droite ou à gauche, qui ont tenté de le supplanter, comme Lionel Stoléru, candidat aux élections législatives de 1978, Philippe Séguin, député et maire d'Épinal, et Christian Pierret, maire de Saint-Dié, ou qui se sont opposés à son pouvoir.

Il est décrit comme un homme de réseaux, ce qui lui est utile lors de l’élection à la présidence du Sénat de 1998, pour laquelle il n’était pas donné favori.

Détail des mandats et fonctions

Au gouvernement

À l'Assemblée nationale

Au Parlement européen

Au Sénat

Au niveau local

Au sein de partis

Autre

Synthèse des résultats électoraux

Présidence du Sénat

Année Parti 1er tour 2e tour 3e tour Issue
Voix % Rang Voix % Rang Voix % Rang
1998 RPR 118 38,2 1er 125 39,4 1er 189 66,8 1er Élu
2001 201 65,7 1er Élu
2004 UMP 191 62,0 1er Élu

Élections sénatoriales

Année Parti Département 1er tour 2d tour Issue
Voix % Rang Voix % Rang
1986 RPR Vosges 982 77,8 1er Élu
1995 585 48,4 1er 633 53,2 1er Élu
2004 UMP 710 59,5 1er Élu

Distinction

Notes et références

  1. Toussaint 2011, p. 15.
  2. Toussaint 2011, p. 16
  3. « Yvette Poncelet nous a quittés », sur vosgesmatin.fr, 27 juin 2019 (consulté le 29 juin 2019).
  4. Philippe Jarrasse, « « Ponpon », baron de Remiremont », L'Est républicain,‎ 1er octobre 2008.
  5. Toussaint 2011, p. 19.
  6. Guillaume Tabard, « Christian Poncelet, ancien président du Sénat, est mort à l’âge de 92 ans », sur lefigaro.fr, 11 septembre 2020 (consulté le 11 septembre 2020).
  7. Pierre Roeder, « Les secrets du système Poncelet - Christian Poncelet au scanner », L'Express,‎ 20 octobre 2005 (lire en ligne).
  8. Pierre Roeder, « Les secrets du système Poncelet - La politique avant tout », L'Express,‎ 20 octobre 2005 (lire en ligne).
  9. Pierre Roeder, « Les secrets du système Poncelet - Remiremont richement dotée », L'Express,‎ 20 octobre 2005 (lire en ligne).
  10. « Christian Poncelet réélu président du Sénat », Les Échos,‎ 4 octobre 2004 (lire en ligne, consulté le 11 septembre 2020).
  11. François Bazin, « Petits meurtres au Sénat », Le Nouvel Observateur, no 2290,‎ 25 septembre 2008.
  12. Betty Ruby, « L'empreinte durable de Christian Poncelet », sur lepetitjournal.com, 25 septembre 2008 (consulté le 11 septembre 2020).
  13. « Christian Poncelet : Le deuxième homme », sur publicsenat.fr (consulté le 11 septembre 2020).
  14. « Christian Poncelet (RPR) est réélu président du Sénat », Le Monde,‎ 3 octobre 2001 (lire en ligne, consulté le 11 septembre 2020).
  15. « Christian Poncelet », sur academiesciencesmoralesetpolitiques.fr (consulté le 11 septembre 2020).
  16. « Remise d’épée à M. Christian Poncelet » , sur academiesciencesmoralesetpolitiques.fr, 17 décembre 2003 (consulté le 11 septembre 2020).
  17. Renaud Dély, « Les sénatoriales repoussées après les municipales », sur liberation.fr, 16 juillet 2005 (consulté le 12 septembre 2020).
  18. « Christian Poncelet lâche son appartement de fonction », sur liberation.fr, 1er octobre 2008 (consulté le 11 septembre 2020).
  19. « Philippe Faivre explique les raisons de sa candidature », Vosges Matin,‎ 30 mars 2011 (lire en ligne).
  20. « Poncelet : stop ou encore ? », Vosges Matin,‎ 30 mars 2011 (lire en ligne).
  21. « C’est le « Ponpon » ! », L'Est républicain,‎ 1er avril 2011 (lire en ligne).
  22. Patrick Roger, « Députés et sénateurs UMP : qui soutient Copé ou Fillon ? », Le Monde,‎ 28 septembre 2012 (lire en ligne).
  23. « Christian Poncelet, 147 ans de mandats électifs », Le Monde,‎ 2 juillet 2013 (lire en ligne).
  24. « Christian Poncelet renonce à se représenter au Sénat », Le Figaro,‎ samedi 21 / dimanche 22 juin 2014, p. 6.
  25. « Départementales 2015 : clap de fin pour Christian Poncelet (UMP) », lepoint.fr, 17 février 2015.
  26. « Le Président Christian Poncelet fête ses 90 ans avec sa famille et ses amis », sur vosgesmatin.fr, 30 mars 2018 (consulté le 14 août 2020).
  27. Estelle Lemerle-Cohen, « L’Ehpad où réside Christian Poncelet mis sur écoute », sur estrepublicain.fr, 12 septembre 2018 (consulté le 14 août 2020).
  28. « Les Vosgiens perdent leur président Poncelet », sur vosgesmatin.fr, 11 septembre 2020 (consulté le 11 septembre 2020).
  29. « Décès de Christian Poncelet : les obsèques auront lieu à Remiremont vendredi 18 septembre », sur vosgesmatin.fr, 11 septembre 2020 (consulté le 13 septembre 2020).
  30. « Au revoir Monsieur Christian Poncelet », sur www.catholique88.fr, 18 septembre 2020 (consulté le 2 octobre 2023)
  31. « Les obsèques de Christian Poncelet sont terminées : revivez la cérémonie », sur vosgesmatin.fr, 18 septembre 2020 (consulté le 18 septembre 2020).
  32. Clarisse Vernhes, « Pour ou contre : clivages au sein des partis », sur rfi.fr, 30 mai 2000 (consulté le 11 septembre 2020).
  33. « Compte rendu de la séance du 1er octobre 1998 », sur senat.fr (consulté le 11 septembre 2020).
  34. « Compte rendu de la séance du 1er octobre 2001 », sur senat.fr (consulté le 11 septembre 2020).
  35. « Compte rendu de la séance du 1er octobre 2004 », sur senat.fr (consulté le 11 septembre 2020).
  36. « Résultats des élections sénatoriales de 1986 : Vosges », sur politiquemania.com (consulté le 11 septembre 2020).
  37. « Résultats des élections sénatoriales de 1995 : Vosges », sur politiquemania.com (consulté le 11 septembre 2020).
  38. « Résultats des élections sénatoriales 2004 », sur interieur.gouv.fr (consulté le 11 septembre 2020).

Voir aussi

Bibliographie

Documentaire

Articles connexes

Liens externes