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Centre des démocrates sociaux | |
![]() Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Anciens présidents | Jean Lecanuet Pierre Méhaignerie François Bayrou |
Fondation | 21 mai 1976 |
Fusion de | Centre démocrate Centre démocratie et progrès |
Disparition | 25 novembre 1995 |
Fusionné dans | Force démocrate |
Positionnement | Centre à centre droit |
Idéologie | Démocratie chrétienne Social-libéralisme Fédéralisme européen Catholicisme social |
Affiliation nationale | Union pour la démocratie française (1978-1995) |
Couleurs | Bleu |
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Le Centre des démocrates sociaux (CDS) est un parti politique français classé au centre droit, de conviction démocrate-chrétienne, fondé au congrès de Rennes, tenu du 21 au 23 mai 1976, par la fusion du Centre démocrate de Jean Lecanuet (opposé à Charles de Gaulle depuis 1962 puis à Georges Pompidou) et du Centre démocratie et progrès de Jacques Duhamel (rallié au gaullisme à partir de l'élection de Georges Pompidou en 1969). Il a été, de 1978 à sa disparition en 1995, un des membres fondateurs de l'Union pour la démocratie française (UDF) dont il constituait l'aile démocrate-chrétienne. Il faisait partie des membres fondateurs du Parti populaire européen.
Une partie importante de ses membres constitue un groupe parlementaire autonome à l'Assemblée nationale entre 1988 et 1993 (Union du centre) afin de soutenir les gouvernements d'ouverture de centre-gauche de Michel Rocard, d'Édith Cresson puis de Pierre Bérégovoy. Au Sénat il forme le groupe de l'Union centriste des démocrates de progrès (UCDP) entre 1976 et 1983 puis Union centriste à partir de cette date. Il fusionne avec le PSD et devient Force démocrate en novembre 1995, sous l'impulsion de François Bayrou.
Le parti Force européenne démocrate lancé en 2012 entend désormais incarner la composante des « démocrates sociaux » et « libéraux humanistes » au sein de l'UDI, dans l'héritage du CDS.
Son idéologie est la démocratie chrétienne. En effet elle remonte au catholicisme social d'Albert de Mun et au Mouvement républicain populaire (MRP, existant entre 1944 et 1966), influent sous la Quatrième République. Pour cette famille politique, l'État doit être décentralisé avec l'organisation d'organes distincts au niveau local et être au service des plus démunis par l'action sociale. Il recueille notamment l’héritage du MRP, le « parti de l’Europe » où militait Robert Schuman.
Après 1945, la démocratie chrétienne se prononce en faveur de la construction européenne en soutenant la création d'organes supra-nationaux capables de faire face aux problèmes du chômage, de l'insécurité. Ils se prononcent pour une coopération poussée des États européens dans ces domaines par l'intermédiaire d'un mode supranational plus puissant que les États eux-mêmes, c'est-à-dire pour une Europe fédérale.
Les représentants de cette famille dans les années 1990 ont été François Bayrou, Dominique Baudis, Pierre Méhaignerie, Philippe Douste-Blazy, Bernard Stasi.
Les Jeunes Démocrates Sociaux (JDS) constituaient le mouvement de jeunesse du CDS.
Les archives du Centre des démocrates sociaux sont conservés aux Archives nationales sous la cote 541AP (I) & (II).
À noter qu'ils ont tous été nommés ministre d'État, garde des Sceaux, ministre de la Justice : Jean Lecanuet de 1974 à 1976 dans le premier gouvernement Jacques Chirac, Pierre Méhaignerie de 1993 à 1995 dans le gouvernement Édouard Balladur et François Bayrou en 2017, au sein du premier gouvernement Édouard Philippe.
Présidents du groupe de l'Union du centre (34 membres et 7 apparentés) de 1988 à 1993 :
SénatPrésidents du groupe Union centriste des démocrates de progrès (1976-1983) puis Union centriste (à partir de 1983) :
Ne sont listés ici que les ministres, non les secrétaires d'État et ministres délégués.
Gouvernement Chirac I (mai-août 1976)Deux ministres CDS sur 15 ministères (dont un des deux ministres d'État) :
Un ministre CDS sur 16 ministères (qui est l'un des trois ministres d'État) :
Deux ministres CDS sur 13 puis 14 ministères :
Trois puis quatre ministres CDS sur 19 puis 18 puis 17 ministères :
Deux ministres CDS sur 14 ministères :
Un ministre CDS (puis ex-CDS, ouverture) sur 21 ministères :
Quatre ministres CDS sur 23 puis 22 ministères (dont 1 des 4 ministres d'État) :
Cinq ministres CDS sur 26 ministères :
Avant sa transformation en FD, 4 ministres CDS sur 16 ministères :