Dans cet article, nous aborderons le sujet de Cartographie et localisation simultanées, qui a fait l'objet d'intérêt et d'analyses dans divers domaines d'étude. Cartographie et localisation simultanées a retenu l'attention des chercheurs, des universitaires, des professionnels et du grand public en raison de sa pertinence dans différents contextes. Tout au long de cet article, nous explorerons différents aspects liés à Cartographie et localisation simultanées, en analysant ses implications, son évolution et ses impacts possibles sur la société actuelle. De même, nous examinerons diverses perspectives et opinions concernant Cartographie et localisation simultanées, afin de fournir une vision complète et enrichissante sur ce sujet. Grâce à une approche multidisciplinaire, nous visons à faire la lumière sur Cartographie et localisation simultanées et à contribuer à la compréhension et à la discussion de ce sujet qui concerne un large éventail de personnes et d'intérêts.
La localisation et cartographie simultanées, connue en anglais sous le nom de SLAM (simultaneous localization and mapping) ou CML (concurrent mapping and localization), consiste, pour un robot ou véhicule autonome, à simultanément construire ou améliorer une carte de son environnement et de s’y localiser.
La plupart des robots industriels sont fixes et effectuent des tâches dans un environnement connu. En revanche, beaucoup de robots pour des applications non manufacturières doivent être en mesure de se déplacer par leurs propres moyens dans un environnement inconnu.
Le SLAM peut être décrit par deux questions :
Le SLAM est donc défini comme le problème de la construction d'une carte en même temps que la localisation du robot dans ce plan[2].
Dans la pratique, ces deux problèmes ne peuvent être résolus de manière indépendante. Avant de pouvoir construire une carte de qualité de son environnement à partir d'un ensemble d'observations[3], un robot a besoin de savoir à partir de quels endroits ces observations ont été faites. Dans le même temps, il est difficile d'estimer la position actuelle d'un véhicule sans carte. Le SLAM est souvent considéré comme le paradoxe de la poule et de l'œuf : une carte est nécessaire pour définir la localisation, la localisation est nécessaire pour construire une carte.
Le SLAM est une aptitude humaine quotidienne, c'est une fonctionnalité importante des robots intelligents[4].
Un robot peut s'appuyer sur deux sources d'information : les informations qui lui sont propres et les informations collectées dans son environnement.
Quand il est en mouvement, un robot peut utiliser la navigation à l'estime et les informations renvoyées par ses capteurs proprioceptifs (roues codeuses, consommation de courant des moteurs, dynamo tachymétrique, position d'un servomoteur, centrale inertielle...). Cependant, ce genre d'informations n'est pas complètement fiable (glissement, jeu, frottements…). L'autre source d'informations provient de capteurs et de systèmes dépendant de l'environnement et de sources extérieures, ce sont les capteurs extéroceptifs (boussole, accéléromètre, GNSS, sonar, télémètre, caméra, microphone, lidar, laser…).
Une méthode classique vise à utiliser les données proprioceptives (ou un modèle de mouvement) durant une phase de "prédiction" puis d'affiner l'estimation à l'aide des données extéroceptives durant la phase de "mise à jour". C'est le principe du filtrage de Kalman, une méthode d'estimation utilisée dans de nombreuses solutions au problème de SLAM[5].